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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 5.1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.3713#0224

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PRIME DE L'ÉCLIPSÉ

L'administration de VEclipse qui ne recule deyant eto., etc.
Tient de se mettre en mesure d'offrir à aes nouveaux abonDés
une prime splendi le et tout à fait dans le goût du jour.

Il lui restait trois cents bustes de La Rminche qui a obtenu
un si grand brillant succès.

Au moyen d'une retouche intelligente et en y faisant ajouter
des favoris, elle les a transformés en bustes parfaitement res-
semblants du COMTE DE CHAMBORD.

Et elle les offre gratuitement à tous ses abonnés d'un an. -

Les souscripteurs qui ont déjà des bustes de La Revanche peu-
vent les apporter dans nos bureaux.

L'artiste tes chambo'dM pour trente sous.

Cette prime ne sera délivrée que jusqu'à la restauration de
Henry Y sur le trôae de France.

On voit qu il faut se hâter.

TuRMPIN.

~Èi» IJM.*.\ •KO-

NOTRE TRANSFORMATION

Hier soir, je recevais le télégramme suivant :

« Venez demain matin bureau Eclipse, important changement
dans rédaeùon.» Polo.

Et ce matin j'arrivais, très inquiet, à la rédaction en me di-
sant :

— Mon Dieu!... mon Dieu!... qu'a-t-il donc pu arriver
d'extraordinaire?... La censure n'aurait-elle refusé que trois
dessins à Gill cette semaine?..,

En entrant dans les bureaux de VEclipse, ma stupéfaction fut

grande. ( !"-''*

Toute la disposition matérielle était changée.

Les bureaux, les casiers, tous les meubles modernes avaient
été remplacés par de vieux bahuts en chêne sculpté du temps
de Henri IV.

• Les charges de Gill qui tapissaient les murs avaient dis-
paru pour faire place à. un papier blanc et or et couvert de
fleurs de lys.

Une horloge antique sonnait les heures dans un coin; entre
chaque coup il y avait un Intervalle d'une dwmi-ininute.

Les murs étaient tapisséa de panoplies chargées de vieilles
hallebardes, de vieux mousquets, de vieilles cottes de mailles,
de dagues, d'épées à deux mains, de brassards, dQ cuissards et
de.... mollards I

Au fond de la pièce, sur un vieux socle vermoulu, était le
buste en plâtre d'un bonhomme.

Je m'approchai.

C'était un gros poupon barbu qui joignait à une expression
d'une certaine majesté de convention l'air particulier aux gens
qui n'ont pas inventé la poudre.

Je jetai les yeux sur le socle et j'y las:

HENRI V PREMIER

ROY DE FRANCE

Que signifiait tout ceci?

Stupéfait, je me retournai. Miséricorde !... et quels nouveaux
sujets d'ébahissement m'attendaient I ..

Toute la rédaction de VEotipse était là réunie ; mais dans
quels accoutrements?...

* *

Polo présidait!... il était tout bardé de fer ; le panache de
son casque, dont la visière était baissée, montait à gros bouil-
lons jusqu'au plafond, fleurdelysé austi, et redescendait en
cascades magistrales jusque sur le tapis de la salle de rédac-
tion.

ErneBt d'Hervilly était habillé en mignon ; il avait des nœuds
blancs dans sa chevelure frisée et à la garde de son épée. Il
fallait un œil exercé pour apercevoir sous son pourpoint bleu
de ciel le bout de sa pipe culottée.

Dans un coin, deux moines rouges récitaient des prières : c'é-
taient Paul Parfait et Emile Blondet.

Et au milieu de tout cela, les garçons de bureau de l'Eclipsé
en habits rouges, en poudre et en bas de soie, présentant à mes
collaborateurs leurs épreuves à corriger, Bur des plateaux
d'argent.

Interloqué, je demeurais muet, debout, mâchonnant mon ci-
gare, quand Paul Parfait qui m'aborde d'ordinaire en me disant ;
Est-ce que tu étais hier aux Fol-dram? me dit en me présen-
tant son chapelet.

— Frère!,., il faut mourir 1. . on ne fume pas ici!...

J'allais éclater... de rire, quand sur un signe de notre rédac-
teur en chef les garçons de bureaux me.déshabillèrent en un
clin d'ceil, et me revêtirent d'un costume de vieux marquis,
et me firent asseoir dans une vieille ganache-fleurdelysée tou-
jours.

Je me disposais à demander entin le mot de cette énigme,
l'explication du cette mascarade prolongée, quand l'honorable
M. Lemirre, l'administrateur du journal, s'avança cers moi ha-
billé en vieil intendant, me fit trois saluts profonds et me ha-
rangua en ces termes.

Monsieur et cher collaborateur.

Le spectacle que vous avez sous les yeux cessera de vous
étonner lorsque vous saurez qu'à compter de ce jour, l'Eclipse
devient un des organes dévoués de la légitimité.

Oh ... ne prenez pas cet air bète !.. c'est inutile... VEclipse,
comme tous ses coufreres, a fait bravement et patiemment son
essai loyal de la. République ; mais, comme on disait à la cour
du roi Louis XVIII : elle en a plein le dos.

Longtemps, nous fûmes persuadés que la République était

notre salut, et nous donnerait toutes les libertés qu'un peuple
est en droit d'attendre quand il'n'a plus de maîtres.

Mais, aujourd'hui, nous sommes forcés de reconnaître que si
la République eat la forme de gouvernement qui nous divi&e le
moins, c'est aussi celle qui nous refuse le plus de dessins.

Ces réflexions noua ont amené à mettre au service de M., le
comte de Cliambord (saluez l...).notre plume et notre crayon.

Nous avons pensé que nous n'avions pas grand'chose à ris-
quer en lâcuant uu gouvernement qui nous défeiad tout, même
quand nous devrions tomber sur un qui ne nous permettrait
rien.

Nous vous prions donc à l'avenir de mettre votre copie au
diapazonde nos nouvelles convictions et d'aller immédiatement
offrir vos excuses à M. de Villemessant — qui devient aujour-
d'hui notre ami — pour toutes les choses désagréables que vous
avez pu lui dire quand vous étiez républicain.

Ah I... j'oubliais J...

Nous ne recevrons dorénavant aucun article sans que le ré-
dacteur nous apporte en même temps un billet de confession
daté de moins de 48 heures.

J'ai bien l'honneur, Monsieur et cher collaborateur.,, etc.,
etc. g

Je n'avais pas à discuter un ultimatum si nettement for-
mulé.

Je m'inclinai et je me préparais à remettre sur la table de la
rédaction l'article que j'avais préparé le matin pour cette se-
maine, quand je me souvins qu'il avait pour titre :

CETTE VIEILLE OIE DE GAZETTE DE FRANCE I...

Pensant que ce sujet n'entrerait pas, comme un imbécile au
théâtre Déjazt-t, dans les vieilles vues nouvelles de VEcbpse
transformée, je me levai et me retirai en promettant à mon ré-
dacteur en chef de me conformer la semaine prochaine à ses
instructions.

En fermant la porte, je m'aperçus que j'oubliais de prendre
poliment congé de mes camarades et je revins encore.

Nous nous prosternâmes les uns vers les autres avec onction
et nous nous séparâmes en échangeant un signe de croix plein
de cordialité.

D^ns l'anti-chambre, je repris mon chapeau que j'avais cru
loser comme d'habitude sur une petits console spéciale ; je
n'aperçus qu'il était trempé.

La console avait été remplacée le matin par un fort bénitier.

A la semaine qui vient.

LÉON BIENVENU.

LA FUSION

Celui de nos collaborateurs' que nous avons envoyé à Bré-
gentz déposer aui pieds de S. A. R.'Monseigneur le comte
de Chambord l'assurance d'un Jévouenient désormais inalté-
rable, nous transmet les renseignements suivants sur l'événe-
ment providentiel qui, en.changeant la face de la.France, va
rendre a notre infortuné pays le calme et la sécurité dans le
présent, la confiance et sa gloire première dans l'avenir.

Ces renseignements, puisés aux meilleures sources et ac-
compagnés des détails les plus circonstanciés-, — ne surpren-
dront aucun des esprits sérieux, qui, depuis près de deux ans,
suivent le travail mystérieux de la conscience et de l'opinion
publiques.

Mais passons la plume à notre reporter, — en n'oubliant
pas, toutefois, que si c'est lui qui écrit, c'est certainement Dieu
qui dicte!

Correspondance particulière de l'ECLIPSE.

. ' ■ Brégentz, 12novembre, minuit.

» Ce me sera un éternel honneur- que d'être le premier à
l'annoncsr urbiet orbi :

» LA FUSION N'EST PLUS UN VAIN MOT 1

» Par fusion, j'entends ici, non-seulement le rapprochement de
famille, de branches et de princes séparés momentanément par
l'intérêt et par l'intrigue, — par des ambitions, des amours-
propres et des compétitions démesurées ..

a J'entends la récoociliation suprême de la nation avec
elle-même, des hommes avec les choses, des droits avec les
idées !

» J'entends les chefs des différents partis, qui nous ont si
longtemps divisés, abjurant leur personnalité, leurs passions
leurs ram.unes et leur drapeau, pour s'unir dans un embrasse-
ment fraternel et tomber' ensuite aux genoux -de celui que
leur patriotisme, éclairé comme saint Paul sur le chemin de
Damas, leur fait enfin_reeonnaître pour Télu, le messie le
sauveur 1

» Aussi bien, je veux me montrer sobre de commentaires,.,

» Cette dépêche n'en comporte point.,.

■ Dos écrivains plus autorisés qu'un simple chroniqueur de
VEclipse apprécieront les suites incalculables des faits dont je
viens d'être le témoin.

» Je veux, pour ma barfc, me borner à en retracer la conso-
lante pfiysionomie :

« Hier donc, celui que nous appelons encore aujourd'hui
Monseigneur U comte de Chimbord et que nous appelerons demain
LE ROI, était en train de d;ner dans ses appartements, kV Hôtel
de la Tiuie qui file, lorsqu'un domestique annonça :

« — Monseigneur le duc de Nemours,

» -:- Monseigneur le prince de Joinville.

» — Monseigneur le due d'Aumale.

» — Monseigneur le comte de Paris.

» — Monseigneur le duc de Ch;ir...

» Henri interrompit le fidèle serviteur :

» — C'est bien, c'est bien, Villemessant. Introduisez tous
mes cousins en bloc, et voyez à l'office s'il reste du potage...

t Les princes se présentèrent, — émus et hésitants...

» Ils étaient même un peu honteux.,.

» Mais lui, les accueillant avec une simplicité cordiale ;

i —Bonsoir, messieurs. Je vous attendais. Votre couvert est
mis depuis 1830... - Joinville, il y alàun cornet acoustique à
côte de votre assiette. .- D'Aumale, vous offrirai-je deux doigts
de vin de Zucco... — Villemessant, passez donc une aile de
poule au pot à mon petit Robert le Fort...

Les d'Orléans ne pouvaient retenir leurs larmes en face de
cette conduite généreuse et magnanime'...

» M. de Chambord continua :

» -Je veux, messeigneurs, que le jour ou je ferai ma rentrée
solennelle dans ma bonne ville de Paris, entœ mon »rand maî
tre de l'infanterie, mon grand maître delà cavalerie, mon
grand maître de l'artillerie et mon grand amiral de France
nous allions tous- au spectacle, — sans nos femmes, bien en-
tendu...

» — Votre Altesse Royale nous comble !..
- » — Aux Folies-Dramatiques, voir Héhïsè et Abèlard Ven-
tre-^aint-gris 1 Cousins, je suis de mon époque ! Nous sommes
deux familles de gaillards I Si Orléans a le Régent, Bourbon a
le Vert-Galant! La petite Paola n'a qu'à bien se tenir I

» En ce moment, le fidèle serviteur annonça de nouveau

» —Monsieur le général Fleury.

w — Monsieur Victor Hugo.

» — Monsieur Léon Gambetta.

» L'aide de camp de Napoléon III entra.

» — J'ai le bonheur, fit-il, de remettre ès-mains de monsei-
gneur l'acte de renonciation de mon maître au trône de France
pour lui et pour sa dynastie, en même temps qu'une missive
particulière de S. M. l'Impératrice, laquelle supplie humble-
ment le nouveau souverain de lui octroyer un bureau de tabac
ou une petite pension comme femme d'un ancien militaire.

» — Dites au prince Louis Napoléon que je me souviendrai
de lui. Le premier acte de mon gouvernement sera de lui rou-
vrir les portes d'une patrie qu'il a si loyalement servie II sera
connétable comme Duguesclin et lieuienant-général des gardes
nationales du royaume comme Lafayette. Mlle de Montijo
sera présentée éfc aura le tabouret. Quant à la dynastie je la
placerai dans mes pages...

i) — Que déboutés 1... Je cours en faire part à mes maîtres...
Le paquebot va partir...

» Henri V sourit à l'aide de camp :

» — Vous n'en avez pas besoin, général. Vous êtes homme à
traverser le détroit en quelques brasses. Tout le monde sait
que vous nagez comme un poisson.

» Puis, s'adressantii Victor Hugo :

» —Approchez sans crainte,, monsieur. Je ne me souviens
plus que de VOde du Sacre.

» L'auguste amphytrion se préparait pareillement à accueillir
M. Gambetta avec quelques phrases aimables comme lui seul
sait en trouver.,.

» Mais le bouillant tribun ne lui en laissa pas le temps,..

» Et, avec la franchise impétueuse qui est le propre de sa
nature méridionale :

» — Sire, s'écria-t-il, à partir de demain la République fran-
çaise changera de nom : elle s'appellera la Monarchie universelle.

» Notre Henri se pencha vers l'illustre orateur :

« — Mon jeune ami, lui dit-il, ouvrez l'œil et le bon. Il me
revient que, là-bas, pour se moquer de vous, vos adversaires
politiques vous ont baptisé le Dauphm Gardez ce titre. Vous
savez qu'après tout ce que j'ai fait pour lui, le Ciel n'a pas
daigné m'octroyer d'héritier...

» Et se tournant vers le fidèle serviteur :

» — Villemessant, donnez du feu à M. Gambetta, et indiquez-
lui le crachoir.

» Monsieur Victor Hugo paraissait inquiet :

» — Qu'avez-vous? lui demanda le Roi. Auriez-vous oublié
Meurice ou Vacquerie ?

» — Sire, je ne vois pas M. Thiers...

r> — Rassurez-vous, mon cher poète : nous avons dans notre
poche une lettre de M. Barthélemy-Sdnt Hilaire. »

DERNIÈRES NOUVELLES.

A minuit, M. de Villemessant allait mettre à la poste un
billet dont voici la teneur exacte :
« A Monsieur

■ Monsieur Thiers, Président de la République.
» Paris-Versailles.
» Mon cousin,
», Le.mécontentement que me causent vos services me force
à vous exiler à Nouméa où vous vous rendrez dans les vingt-
quatre heures. Je vous aurais envoyé beaucoup plus loin, si ce
n'était l'estime particulière que j'ai pour Mademoiselle Dosne
dont la santé m'est fort intéressante. Prenez garde que votre
conduite ne me fasse prendre un autre parti.
» Sur ce, je prie Dieu, mon cousin, qu'il vous ait en sa sainte

Henri.

STAR.

-■==&S5Ê^aC3=a—o=»-—

RENAISSANCE !

Tout renaît 1 admirable renaissance !

Tout refleurit. Déjà nos vieilles croyances reviennent à la
mode. Les us monarchiques sont suivis de nouveau. Et, sauf
le Roy qui ne veut pas revenir tout de suite aux errements de
ses pères, et se choisir ça et là une douzaine de maîtresses
parmi les femmes de ses courtisans, la cour et la ville ont
déjà repris les habitudes d'autrefois.

Chose plus frappante encore 1 Le retour aux modes du passé
est si "complet, si enthousiaste, si radical (si j'ose me servir
de cet adjectif révolutionnaire), que la plupart de nos écrivains
se sont mis avec ardeur à reparler la langue de leurs aïeux.

Pour pieuve, permettez-moi de vous donner ici le léger ex-
trait suivant d'un article que j'ai lu hier, dans le Mercure de
France, nouvel organe officiel du Parlement et de Sa Majesté.

A propos de la nomination de notre dévoué Ernest Picard
aux fonctions de secrétaire d'Etat, voici ce que dit le Mercure
de France :

— « Ce iourd'huy, dixième de Novembre, de l'an du Seigneur,
» mil huit soixante et douze, ès-palais de sa majesté Henry le
f cinquième, haut et puissant Seigneur, messire Ernest Picard,
» par la grâce du Roy, secrétaire d'Etat, grand cordon de
» l'ordre du Saint-Esprit, chevalier de l'ordre équestre du
» Vœu national de la France au Sacré-Cœur, et président du
» parlouër de S. M., près les Etats-généraux, s'est présenté,

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