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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 6.1873

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https://doi.org/10.11588/diglit.6773#0072
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Puis, continuant, avec une \olubililé, ua décousu et un lais-
ser-aller extraordinaire :

— Vous êtes journaliste, n'est- ce pas, mon cher enfant? Tant
mieux. J'aime beaucoup les journalistes. Ils me donnent des
billets de théâtre. Parce que, voyez-vous, au théâtre, lesbonnes
places, ça coûte les yeux de la tête, et comme nous ne savons où
passer nos soirées.,. Vous comprenez bien qu'une femme de
mon raDg ne peut pas trimballer sa fille, — la fille d'un géné-
ral, — au Casino et à Valentino... 11 faudra venir nous voir et
nous apporter une loge, —découverte... Nous sommes très-mal
logées; mais quand le père d'Isabelle m'aura envoyé de l'argent,
je compte louer un appartement à l'hôtel du Louvre, — un
grand appartement, — avec balcon sur la place du Palais-Royal
On voit sortir l'Empereur...

Ah! c'était une haute et truculente dame que la généraleB...
Elle portait moult gueule en son blason. A l'entendre, son mari
— un boyard authentique, — ayant eu jadis, à Saint-Péters-
bourg, pendant la guerre de Crimée, l'imprudence d'avancer
que les Français pourraient bien prendre Sébastopol, le czar
Nicolas, qui goûtait médiocrement le« plaisanteries de ce
calibre, lui avait fait signifier l'ordre de quitter la Russie. .

Pourquoi, maintenant, n'avait-il pas accompagné sa femme
et sa fille à Paris? C'est sur quoi celles-ci ne s'expliquaient
point volontiers. En attendant, elles habitaient sur les quais,
par là, du côté de l'Institut, un hôtel meublé... sommairement
J'y allai quelquefois. Dumas fils y venait souvent. Champfle ury
aussi. Ce dernier me disait un jour :

— Ces femmes sont une serrure à secret.

— Oui, fis-je en souriant, dont il faudrait trouver le chiffre
On produisait Isabelle dans une demi-douzaine de salons

qu'on s'était fait ouvrir je ne sais par quel Sésame. Broutver
lui fit pianoter quelque chose, à son concert, rue de la Victoire.
La mère ne se lassait pas de répéter :

— C'est un ange.

L'auteur de la Femme de Claude les avait rencontrées où l'on
rencontre les anges : au paradis... du Cirque, le soir de la pre-
mière représentation d'un mélodrame à fracas, pour laquelle la
salle entière était louée, et à laquelle ces dames avaient voulu
assister quand même.

Hoffmann le fantastique n'eut pas manqué de crier au surna-
turel. Notre écrivain, qui n'a rien de commun avec Hoffmann,
voulut poursuivre la réalité; mais la réalité et sa mère mon-
tèrent en omnibus, — et l'omnibus était complet.

On se revit. Lisez Y Affaire Clêmenceau. J'jgnore si M. Dumas
fils était, en réalitt, aussi amoureux que son héros ; mais ce
dont je suis sûr, c'est qu'il étudia consciencieusement son
héroïne. On m'a assuré même que ce roman anticipé finit par
ce mot de la mère :

— Je ne veux pas donner ma fille à un homme qui est obligé
de gagner sa vie en travaillant.

Puis, un beau matin, les deux étrangères — s'en allèrent
comme elles étaient venues...

Et je ne les ai revues que plus tard, dans le livre qus j'ai cité
tout à l'heure.

Depuis, Iza, — développée et suivie, — est deveuus la Femme
de Claude... j^^y^gg

Car M. Alexandre Dumas fils a l'habitude de vivre ses pièces
avant de les écrire...

Et c'est avec raison qu'il dit :

— Mes passions sont des pantins que je fais jouer à mon
bénéfice.

? de ?

GAZETTE A LA MAIN

Mon confrère X... avait été malade. Mon confrère Z... aussi.
On en avait parlé dans Landerneau. D'aucuns, les croyant
morts, n'avaient point hésité à les comparer à Rivarol et à
Chamfort. C'était charmant!...

X..., même, avait ouvert dans le mur de sa vie privée une
brèche aussi large que celle pnr où passe la monstrueuse litière
de l'Homme Rouge, dans Marion Déforme, aux Français...

Par cette brèche, on l'apercevait, avec son bonnet de nuit à
coiffe de dentelle, étendu sur une chaise... longue, entre Dia-
foirus et Purgon...

Et on l'entendait demander :

— Mon lavement d'aujourd'hui a-t-il suffisamment opéré?

— Votre lavement?

— Oui. Ai-je bien fait de la bile?

Ce à quoi les lecteurs du Ftgaro auraient parfaitement pu
riposter :

— Ma foi! je ne me mêle point de ces affaires-là. C'est à
M. Fleurant d'y mettre le nez!

m

Je me suis dit, la semaine passée :

— Tiensl pourquoi ne serais-je pas, moi aussi, alité et inté-
ressant?

Gomme Z... et comme X..., parbleu!

Voilà : on vous néglige, on vous oublie, vos contemporains
insouciants n'ont plus l'air de se douter que vous êtes de ce
monde...

Crac! vous insinuez que vous êtes tombé d'apepsieen dyspep-
sie, et de dyspepsie en bradypepsie...

Aussitôt, le public se souvient de vous...

Il vous plaint, — il vous aime, — il vous regrette...

S'il était seulement sûr que vous n'en reveniez point, il vous
admirerait tout de suite!

Mais moi, je me suis montré plus ma...a...lin que les deux
confrères précités :

J'ai choisi, pour garder la chambre, la période de charen-
tonnade électorale...

Et mes yeux, comme mon bon sens, n'ont pas été offusqués
par les affiches multicolores qui s'étalent jusque dans les
endroits les plus humides de Paria, et dont les unes crient :
Prenez mon oursl et les autres : Le meilleur chocolat est leclwcolat
Rémusatt

Prenez mon ours, soit!

Mais Lagingeole ne me dit pas si M. Barodet est muselé.

m

Quoiqu'il en soit, me voici sur pied. J'ai assisté, hier, à la
seconde représentation de la Veuve du Malabar, aux Variété?.
Henri Delaage se promenait dans les couloirs, Je l'ai évité avec
soin...

Car il est terrible, ce Delaage!...

Un autre de nos confrères, — appelons-le Y..., celui-là, pour
le distingupr de X... et de Z... dont j'ai parié tout à l'heure, —
a été, lui aussi, fort souffrant eu C63 derniers temps...

Ajoutons que c'est un écrivain d'une piquante nullité.

Delaage le rencontre au bal de Judic :

— Hé! c'est ce cher Y.. ! Gomment allez-vous?...

— Beaucoup mieux, je vous remercie.

— Çà vous tenait donc dans la tête?

— Oui: un commencement de méningite...

— Et vous êtes tout à fait hors de danger?...

— Tout à fait.

— Alors, ce n'est pas vrai, ce qa'on disait?...

— Quoi?

— Quo vous resteriez idiot?

Pendant que je faisais une fausse sortie, MM. Saint-Marc
Girardin et Dorian, l'excellent comédien Lafont et le poète
Glatigny s'en allaient povr de bon tous les quatre.

L&fssons passer— en leur tirant notre chapeau — le vice-
président de l'Assemblée nationale et i'ex-ministre du 4 Sep-
tembre : un homme de talent et un homme de cœur.

Mais saluons d'une anecdote le créateur de tant de rôle3 a
succès, oepuis Jean, do Paul de Kock, jusau'au beau M. du
Bois-Doré, de Gecrges Sand; depujs Halifax, d'Alexandre Du-
mas jusqu'à Mont-joie, d'Octave Feuillet, et depuis le Uhtvalxer
du guet et le Mousquetaire gris, de M. Rosier, jusqu'au tère lro-
digue de Dumas fils et au Centenaire, de M. Deunery.

^~t.h.Bloin de,dl're qu'U y a quarante ans, Lafont était le
ai eut jamais moulé formes plus apollo-

plus superbe cavalier o

nesques dans le pantalon collant de nos pères?..
Ajoutez une n frira fin» »> a ij. ....

Ajoutez une figure fine et fière à la fois, une distinction ini-
mitable, de l'élégance, du goût, de l'entrain, de l'esprit I...

Aussi, les victoires de Lafont au théâtre n'étaient rien auprès
de ses conquêtes à- la ville. .

Chaque soir, à l'iss .e du spectacle, c'étaient de nouveaux
rendez-vous avec les plus jolies femmes de Paris...

Or, notre artiste ne se serait pas présenté autrement qu'ei
habit chez une dame, dans la soirée...

Et, le lendemain matin, il n'en serait pas sorti autrement
qu'en redingote...

Donc,en se levant, Lafont envoyait chez lui chercher une re-
dingote...

Et il laissait son habit à l'endroit où il avait passé la nuit.
— Je le remporterai la prochaine fois, disait-il.
Oui, mais le comédien était changeant. On se le disputait.
Il ne revenait pas...

Veut-on bavoir combien, à ce jeu là, il consommait d'habits
par an?

La note de son tailleur, pour 1834, en comptait deux cent

soixante-deux 1 !

rimM J"i aYaiS prevu' 11 s'est fait UQ certain bri»t à'h.'.sto-
Glati<^7pPf oumoiMaPocWhes-aut<>>»r du cercueil de
iT.wmn~. 7m° rePO"ers et bagatelliers ont épuisé toutes

oubnX^;!^^^^-^^ ravageurs ont

L'auteur du Bois revenait à pied de la rive gauche vers les
hauteurs de la rive droite ; — il faisait répéter alors à l'Odéon
une petite comédie en vers, qui a été jouée sur ce théâtre, et
qui lui a rapporté 119 fr. 25 c. de droits d'auteur, un rhume
inextinguible et quelques nouvelles dettes criardes.

Pour s'épargner la dépense de quinze centimes sur l'impé-
riale de l'omnibus de la barrière Blanche, il trottait en ce mo-
ment vers le poni des Arts...

O bonheur 1 il trouva une petite pièce'de vingt centimes sur
une marche du pont ; — i . la ramassa.
TJu promeneur, qui l'avait vu, lui dit en souriant :

— C'est bien peu ! mais vous donnerez cela au premier pau-
vre que vous rencontrerez.

— C'est fait ! répondit le poëte en mettant les quatre sous
dans sa poche.

m

Il y a quelques années, Monselet, de passage à Nancy, ren-
contre Glatigny dans un café :

— Qu'est-ce que tu fais ici ?

— Je m'ennuie.

— Reviens à Paris avec moi.

— Quand pars-tu ?

— Demain.

Glatigny secoue la tête :

— Je ne peux pas. Je fais partie de la troupe de drame. Nous
ouvrons ce soir.

Puis, après avoir réfléchi un instant :

— Je débute mercredi. Attends-moi. Nous partirons jeudi
ensemble.

L'éditeur Alphonse Lemerre vient de mettre en vente ( Pas-
sage Ch.iiseul. Prix 1 franc) un nouveau poëme de notre ami
et collaborateur Ernest d'Hervilly.

Il est intitulé : Jeph AffaGard. (Faits Divers).

C'est l'histoire d'un enfant, d'un orphelin, qui, après avoir
grandi comme une herbe dans les champs, abandonné, devient
mousse. Puis, sans avoir jamais connu la douceur d'une ca-
resse, il est enlevé une nuit par un coup de mer, et meurt, soli-
taire...

Nous recommandons à nos lecteurs ce récit très-simple, fort
touchant, plein de détails émouvants sur la vie des ports
de mer. Nous n'avons point, d'ailleurs, à leur faire l'éloge du
talent de notre collaborateur.

Mots de la fin-

Je dinais hier chez Brébant, avec Gygès-Jehan Walter.

M110 S... était assise à une table voisine de la nôtre. Elle
commanda un festin qui dut faire tressaillir d'aise les mânes
de Brillât-Savarin. A un instant, nous l'entendîmes crier au
garçon :

— Surtout, ne me fourrez pas de pigeons dans les petits
pois!...

— La malheureuse ! s'exclama Walter, elle ne donne pas
même un souvenir à ceux qu'elle a plumés.

*

* *

Une cocotte avait acheté deux Vénus formant pendants :
l'Amphytrite et la Callipyge.

— Qu'est-ce que cela ? demande une amie en désignant la
première.

— C'est Vénus sortant de Londres.

— Et celle-ci ? en montrant l'autre.

— Elle est arrivée : elle se déshabille-

Un monsieur... privilégié questionne Alice Regnault :

— Voyons, ma chère petite, qu'aimez-vous en ce monde?

— Rien que trois choses.

— Et lesquelles ?

— Toi, les tomates farcies et ma mèrë>

STAR.

CHEZ 1 PUS LES UBRA|RES DE PARIS ET DES l/MPARTEMENTS

10 c. la livraison hebdomadaire — eo o. la série mensuelle

MAGASIN ILLUSTRÉ

PUBLIÉ AVEC LE CONCOURS
DES ÉCRIVAINS ET DES ARTISTES LES PLUS DISTINGUÉS

Le Magasin illustré commence la publication d'un intéressant
roman de M. Jules Cauvain, rempli de particularités bizarres sur une
étrango coutume de Picardie.

Le titre de ce roman est :

LE DROIT D'INCENDIE

Le Masasin illustré continuera la publication des Grands homme»
util™, de M. le baron Ernol'f. des Bataille» célèbre», de l'histoire des
Places de Pari», p>r M. Frédéric Lock. Il donnera aussi place à d'inté-
ressants travaux de M. Pu. Iîurty sur l'Art industriel, et à de curieuses
études sur les Moyens ds locomotion à Paris: Omnibus, Bateaux-mouches
et Petites Voitures.

La partie illuslrée sera aussi l'objet de soins spécianx. On y trouvera, entre
antres clioses, i^ reproditetion des tableaux les plus remarquables do nos
expositions de peinture.

Le Magasin illustré commencera, vers le 15 mai, la publication do:

SIX MOIS DE GUERRE

DEUX MOIS D'INSURRECTION

(1870-1.!)

les opérations des armées de paris et de la province — les sièges —
les batailles. les opérations militaires pendant la commune de paris, etc.

Par Jacques GRANCEY

Ce travail contiendra,' sous une forme nouvelle, l'histoire complète des
événements qui se sont accomplis pendant les deux terribles années et 1871.
Profitant des nombreux ouvrages publics tant en France qu'a l'étranger, l'auteur
de SIX MOIS DE GUERRE exposera avec une grande clarté toutes les
péripéties de la guerre franco-allemande et rétablira, sous leur véritablo jour,
bien des événements sur lesquels il avait été impossible jusqu'à présent, faute
de documents certains, do porter un jugement précis. La même méthode sera
appliquée à l'histoire des événements de l'insurrection parisienno de mars,
avril et mai 1871.

Les articles de m. J. Grancey seront accompagnés de:
NOMBREUSES 11lusthsHONS :
POU'ilTS, SCÈNES, VUES, PUNS, CJRTES et rbtogbsphes

Nous avons sonsles yeux la 2e livraison de la Guerre franco-
allemande 1870-1871, que vient de mettre en vente l'éditeur
A. Ghio, 41, quai des Grands-Augustins. Cet ouvrage, rédigé
par la section historique du grand état-major prussien, est tra-
duit par M. Costa de Serda, capitaine d'état-major français,
avec une fidélité tellement saisissante parfois, que les phrases
semblent avoir conservé, sous cette pluaae française, la tour-
nure allemande.

Sans vouloir prétendre que « c'est du Nord maintenant que
nous vient la lumière », nous pouvons dire que ce livre est le
correctif obligé de tous ceux qui ont été écrits en France sur
le même sujet. Et, quoiqu'on y voie percer o:i quelques en-
droits un certain orgueil national, il faut reconnaître qu'il a la
concision et presque la sécheresse d'un procès-verbal ; disons
de suite que c'est ainsi qu'il nous plairait de voir écrire l'his-
toire.

Ce qui nous a frappé, c'est l'hommage rendu par nos adver-
saires à la valeur da nos soldats, surtout au combat de Wis-
sembourg, et la franchise avec laquelle ils reconnaissent que
leur supériorité numérique on hommes et'en matériel est la
principale cause de leurs succès. Signalons aussi le soin qu'ils
mettent à faire ressortir les actes de bravoure accomplis même
par de simples soldats, ce qui fait de ce livre une sorte de ta-
bleau d'honneur de l'armée allemande.

Mais nous nous arrêtons, car, quelque passionné que nous
soyons pour la vérité, les faits dont il s'agit sont encore trop
près de nous pour que nous prenions, pour ainsi dire, plaisir à
retourner le fer dans les blessures encore saignantes de la pa-
trie. Nous aurons, du reste, l'occasion de revenir sur cet inté-
ressant ouvrage qui doit paraître en vingt livraisons dans
l'espace de trois ans.

Disons en terminant qu'à cette deuxième livraison sont
jointes des cartes établies avec soin, sur lesquelles il suffit de
jeter un coup d'oeil pour expliquer nos revers et condamner
ceux qui en sont cause.

E. O.

Le La Bruyère complet en deux beaux volumes, in-octavo
sur écu, avec une introduction fort curieuse de M. Charles
Asselineau, est en vente chez l'éditeur A. Lemerre, passage
Choiseul.

Le premier volume de Montaigne vient également de paraître
chez le même éditeur qui publie, sous la forme elzévirienne,
les oeuvres de nos grands classiques : La Fontaine, Marivaux,
Beaumarchais, Molière, etc , fidèles reproductions des meilleures
éditions anciennes.

C'est l'édition de Montaigne, 1595, que reproduit aujourd'hui
M. Lemerre, et dont il a confié la direction à MM. E. Courbet et
Ch. Royer.

La grande, édition des Saints Evangiles, que la librairie
Hachette prépare depuis dix ans, et qui contient 128 gravures
d après les dessins de Bida, paraîtra, dit-on, dans la première
quinziune du mois de mai. v

En présence des accidents qui arrivent par l'emploi de l'éther
et du chloroforme, nous sommes heureux de constater les
succès obtenus par M. Duchesne, médecin-dentiste, rue La-
fayette, 45.

Au moyen de son appareil Insensibilisateur, dont il a seul le
brevet et la propriété, l'extraction et la pose des dents s'opèrent
sans douleur et sans danger; de nombreux certificats l'at-
testent. Aussi, a-t-il obtenu des récompenses et des médailles
aux diverses expositions de Paris et de byon. Nous croyons donc
être utile en le recommandant à nos lecteurs.

HttsvnstbfllKntonr Dachemao. — Guérison, axtrastion
et pose de dents sans douleur, 45, rue Lafayette.

RECOLORATION

DES CHEVEUX

ET DE LA BARBE

wm 11® ^
SARAH FÉLIX

Pommade des Fées — Pommade Féerique

^ entrepôt gékéral, rpe richer, 45 ^

Le Gérant : le révérend.

Paru. ~ Impriasirie K. DKBONS <rt O, 16, rn« du Croisiant.
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