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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 6.1873

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https://doi.org/10.11588/diglit.6773#0148
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LfÉGLlPSE

SUR PLONPLON

Le gros Napoléon, officier de rencontre,
Demande à figurer parmi l'état-major.
Figurer ! — est Un mot employé bien à tort,
Puisque ce n'est jamais sa figure qu'il montre.

PRÉDICTION

D'Aumalc présidera
Au jugement de Bazaine.
Si coupable, il gardera
Les arrêts une quinzaine.

SUR UN PRÉTENDANT ESPAGNOL

Pour vaincre sûrement des peuples ennemis,
Le vaillant don Carlos enfin se serait mis
A la tête des siens, tous gens d'all'reuse mine,
Comme s'ils n'avaient pas assez de leur vermine !

ÉPIGRAMME DE LA PIN

Un bonapartiste est dans la

Commission de permanence.
à> Vn seul bonapartiste, un , qu'est-ce que cela ?
— Pas grand'chose, soit dit sans nulle impertinence.

HlPPOLYTK BiUOLLET.

GAZETTE A LA MAIN

T 'inévitable premier Septembre est arrivé à pas de lièvre, —
ramenant les mêmes vieilles plaisanteries sur ÏOnvertnre de ta

:'Cft?S&«» des accidents est ouverte!

Te vu - d'avance, - dans les journaux, l'histoire du fusil,
Dorté avec négligence, dont là gâchette impatiente, - sollirif^
™ïumTbroufsaille, - s'cntfé. retombe, détermine l'explosion
de la cartouche, et tue ou blesse dangereusement son propne-

tlUle ^Fallcdotedu caniche perdu, l'année dernière, dans la
nlaine Saint-Denis, et qui, reconnaissant son maître, hier, au
m oment où celui-ci descend de chemin de fer à la gare dp Saint-
Ouen'lui saute au cou, malgré la présence des employés, en
•ibovant : — 3'aibkn souffert! '"

Te lis le procès-verbal de saisie d'un perdreau, rencontre, —
ivant le moment de putréfaction légale, — par M. le marquis
de Nicolaï, dans l'assiette d'un consommateur du nouveau res-
taurant américain.

Hélas! c'est bien assez de parcourir dans les feuilles d'autrui
ppi rengaines de la saison !

Nous faudra-t-il encore en fabriquer nous-meme pour

l'Eclipsé?- „ .

Non ' non! Mille fois non!

Bornons-nous donc, en fait de racontars cynégétiques, aodpifc"
textuellement l'avis suivant que publiait, la semaine dernière,
i, n inurnal de département : • !

ri' se «corne deux chiens perdus, chez le garde du bojs; ils -parais-
sent être chasseurs, et ont refusé, jusqu'à ce jour, Se réponêre ê
aucun nom

Il v a quelque tenlps, notre confrère B... étant allé rendre
visite à un sculpteur de ses amis, demanda à celui-ci la per-
mission d'emporter quelques éclats de marbre.

— Mon sucrier, ajouta-t-il, se vide avec une rapidité qui
m'inquiète. Je veux'donner à ma femme de journée une leçon
de discrétion... . , ,

Une fois chez lui, B... plaça avec soin les morceaux de mar
bre dans le sucrier — et attendit...

Tel le perlide oiseleur...
Le lendemain, la femme de journée apparut, l'œil morne et

^U^fouîard,' assujetti sous le menton, se renouait élégamment
sur son bonnet tuyauté... „ _

' B--. lui jetant un regard venimeux, s'informe hypocrite
ment Je sa santé : ,J3f I

^ Qu'avez-vous donc, ma pauvre Madeleine ?

— Ce n'est rien, monsieur, c'est une d#ht qui s'est cassée...

— Vous avez voulu casser Un noyau dè pêche, ma fille, il
faut faire attention...

Madeleine servit le déjeuner, deux côtelettes et une tasse de
café au lait; après quoi, B... versa quelques gouttes d'eau-de-
vie sur un morceau dé sucre, — ce qui g appelle faire un ca-

'W(Que n'a-t-il con templé Madeleine, en Ce moment solennel !
[: n regard lui eût tout àppri su.

P • poussa Un cri de douleur et se pencha violemment en
arrière, en portant là main à sa mâchoire.

— Ah! mon Dieu! dit Madehne, monsieur aura fait dune
pierre deux coups !

l)';Tn* jes environs de la forêt do Fontainebleau, au milieu
d'un site charmant, se trouve le cabaret du Chat noir.

On demandait à la cabfcrôtiore ce qu'il y avait de curieux
dans l'endroit.

Mademoiselle S..., cette muse inspiratrice qui a eu des ta
bleaux do tous les grands peintres, des sonnets de tous les
noètes illustres, des médailles de tous les fameux... numisma-
tes a enfin inauguré la constance aux côtés d'un statuaire ro-
m-mtiauo à veste de velours... Tous les bonheurs ont couronné
le ieune ménage; mademoiselle S... coupe et taille des petits
bonnets» et elle a le droit de s'occuper officiellement de linge-

ri€ill'Tant mieux, tant mieux, lui a dit N.., ce sceptique in
curable. Eh bien, ma chère, nous pourrons donc enfin vous
respecter !...

Théâtres.!1

Un parasite gascon se glissa dans un pique-nique où il n'é-
tait pas invité. Là, il fit le vantard et se prévalut de ce qu'il
connaissait l'escrime, la poésie, l'industrie, la musique, tous
les arts réunis...

- Mon cher, lui dit un convive ennuyé, vous nous rebattez
les oreilles de ce que vous savez ; dites-nous donc une fois ce
que vous ne savez pas...

— Ma foi, dit le méridional, je ne sais pas payer mon écot...

Le héros du nouveau drame de la Qaîté est bâti dans le style
de ce spirituel compatriote de d'Artagnan.

Comment se trouvo-t-il mêlé aux sanglantes intrigues qui si-
gnalèrent le retour de Marie btuart en Ecosse et qui firent cou-
per le cou à l'amoureux etpoétiqUe chastelard ? C'est ce que les
auteurs ont expliqué d'unefaçon... fantaisiste, sur laquelle nous
ne les chicanerons pas, nous rappe]ant qu'il est permis de violer
l'histoire, pourvu qu'on lui fasse un enfant.

L'enfant de MM. Théodore Barrière et Louis Davyl, — il y a
des gens qui nourrissent le poupard, M. Louis Davvl le sup-
prime, — vivra-t-il cent représentations? Nous ne savons. Tou-
jours est-il que M. Oilèiibach l'a habillé avec un luxe qui est
un véritable plaisir des yeux, si les vagissements du buby ne sont
pas précisément une musique pour l'oreille.

Nos compliments, toutefois, à M. Louis Davyl : il est, du
premier coup, arrivé à faire du Maquet, — avec Barrière pour
Dumas.

Les costumes, les décors, la mise en scène du Gascon rendront
certainement M. Halanzier rêveur.

La pièce est jouée avec ensemble. Clêment-Just a composé
avec un rare talent dé sobriété le personnage antipathique de
Maxwell. Madame "Victoria Lafontaine a dit d'une façon fort
touchante les Adieux de Marie Stuart. Son mari est très-remar-
quable dans les côtés dramatiques du rôle d'Artaban. Un de mes
voisins me disait :

— Ce Lafontaine est un bon diable. Le public le rappelle, et
lui rappelle... Mélinguo, F éditer et Frédéric.

Signalons trois succès d'une note tendre et anodine :

Au Gymnase, Vn beau-frère, cinq actes tirés par M. Belot au
tonneau de M. Malot ;

Au Palais-Roval, le Potage à la-bisque, saynète pimentée et
aphrodisiaque dé M. Abraham Dreyfus ;

Enfin, au Châtelèt, la Tout de Londres, — essai loyal de restau-
ration mélodramatique, tenté par une direction provisoire, dans
le goût du petit bourgeois.

Amusettes de la fin

Une de ces charmantes personnes, plus nombreuses et surtout
plus aimables que les étoiles de la nuit dont elles sont, du reste,
l'ornement indispensable, encore novice dans le métier de mai-
tresse de maison, demandait à sa servante avec quoi on prenait
le madère.

— Je crois que c'est avec des filets, madame, répondit judi-
cieusement la bonne.

Mademoiselle Calino est engagée à la Porte Saint-Martin.
L'autre jour elle écrivait à un avoué qui a des bontés pour
elle t% fkA il A '
« Monsieur,

« Voulez-vous être assez bon pour passer chez moi? Je dési-
rerais vous consulter sur une affaire fort importante. Dans le
©as où vous ne pourriez disposer de quelques instants, veuillez
me dire où, quand et comment je pourrais vous voir.

« Agréez mes meilleurs salutations.

« E. Calino.

« P. S. — Je ne te tutoie pas, dans le cas où ma lettre tom-
berait dans les mains de ta femme. »

Beaucoup de gens s'imaginent ïque les hommes qui jouissent
dé leur entrée au foyer des acteurs dans les théâtres de Paris,
ne vont là que pour y tenir ou y entendre des propos tant soit
peu décolletés, et que les conversations y sont essentiellement
futiles et légères.

C'est une grave erreur. On cause là de toutes sortes de choses
comme dans le salon d'une femme du monde, et quelquefois
même le ton de la causerie est des plus sérieux et des plus ins-
tructifs. ,

Comment donc ! mais 1 autre soir encore, au foyer des Varié-
tés, on en vint, de lil on aiguille, à mettre sur lé tapis... devi-
nez quoi ! La philosophie.

Mlle S... montrait â M. Clairville une lettre qu'elle venait
,de recevoir, commençant ainsi :

« Je vois bien que vous ne m'aimez plus guéres. »

M. Clairville, qui est offusqué par la vue des fautes de fran-
çais ou d'orthographe, ne peut s'empêcher de faire remarquer
que le mot guère n'emploie pas d\s à la fin.

— Dans le bon vieux temps, dit le spirituel vaudevilliste, cet
adverbe prenait un s, mais à présent, il n'en faut pas.

— Je comprends bien ça, a répondu M110 S..., enchantée de
faire preuve d'érudition ; autrefois, il y avait des guerres à n'en
plus finir ; il fallait donc écrire au pluriel. Aujourd'hui, il n'y
a plus de guerre en France, et il faut écrire au singulier...

Un honnête habitant d'une petite commune du département
de l'Eure se présente chez son maire, afin de se faire délivrer un
passeport pour se rendre à Quimper-Corentin.

Le fonctionnaire se met à écrire ; mais, arrivé à ce terrible
nom de Quimper-Corentin, il se gratte l'oreille et cherche long
temps la manière de l'orthographier ; enfin, lassé, lïumilé de son
ignorance qu'il n'ose pas avouer, il demande à son contri-
buable :

— Dis-donc, mon garçon, ça ne te ferait-il rien d'aller ail-
leurs?

Premier Monsieur. — C'est étonnant comme j'aime les
enfants des autres !...
Deuxième monsieur. — Mariez-vous!

STAR.

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