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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 6.1873

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https://doi.org/10.11588/diglit.6773#0152
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L'ÉCLIPSÉ

— C'est vrai, — merci, merci, mon ami, merci, moi, pas
content... c'est les .écrevisses !... Tenez... Tiens, il faut que je
te dise tout... Ma biographie n'aura pas de mystères pour toi...

— Ah ! ah !... cigare !

— Merci. — Eh bien, je te vais raconter une histoire de
chasse...

— J'aimerais mieux autre chose, mon bon.

— C'est de la chasse, sans en être. — Il y a une femme, et
pas de perdreaux, là-dedaas... il y a des pomme de terre...

— Autour ?

— Non. pas autour ! Je veux dire qu'il y a aussi des pommes
de terre dans mon histoire.

— Ah ! bon. —Allez. — Mais votre cigare ! nom d'un pâtre !

— Merci. — Sacré cigare, toujours du côté du feu... Dieu !
que ces écrevisses me font mal... Moi, pas content.

— Eh bien, et votre récit ? Je vous écoute.

— Mon récit ?..; ah ! oui, l'histoiré de chasse. — Elle va bien,
voilà ! ë

tï ' i ■ ' * * ■

Mon voisin de la tuble, un charmant garçon ma foi, se pen-
cha de nouveau sur mein giMj â'tuie façon qui ne laissait pas
dem'inquiéter, et Commença soBtïéMt, ea ces termes:

_Il ne faut pas badiner avec les pommes de terre! c'est moi

qui vous le dis. Là. L'année'dernière, j'ai été faire l'ouverture
de la chasse, en Bourgogne, chez mon ami Edouard, le petit
d'Apregomme, vous savez bien.

— Oui, mais faites donc attention à votre cigare !...

— Oui, merci. — Donc, voilà la chose : Nous fîmes l'ouver-
ture avec d'Apregomme, Oscar Bytumeux et Gontran de Saintr
Galmier. On se mit, dès l'aube, en campagne, chacun tirant de
son côté, pour ne pas faire de la viande froide avec le corps de
ses meilleurs amis. Et il était convenu qu'on reviendrait au
château, le soir, pour passer le sifflet d'ôbène èt la cravate
blanche, car nous devions aller dîner, c'était convenu, chez un
voisin de d'Apregomme, le baron Pernambouc, que je n'avais
pas l'honneur de connaître... Mon Dieu ! que ces écrevisses me
font mal à la tête ! Il me semble que mon crâne va se fendre !...
Moi, pas content, pas content du tout...

— Et votre histoire? J'en demande la fin... bien que ce com-
mencement banal me la fasse désirer avec une ardeur bien mo-
dérée.

— Oui, oui, voilà. C'est les écrevisses, voyez-vous... Eh bien!
vers les onze heures du matin, j'étais déjà cravaté, et je cher-
chais un petit endroit pour y faire un somme... Tout à coup...

— Faites attention à votre cigare, mon petit.

— Merci... Tout à coup, dans un champ de pommes de terre,
je vois une petite paysanne... Je la voyais de dos... ou plutôt,
je la voyais de mollets... Elle arrachait des pommes de terre...
J'aime beaucoup les pommes de terre, mais pas les écrevisses.
Non, les écrevisses, ça me trouble...

— Oui accordé. Vous voyiez donc une petite paysanne...

— Oui et... qu est-ce que je voulais donc dire?... Oui, c'est
ca. . une'petite paysanne, jolie comme un coeur... et, alors, vous
comprenez... eu vrai chasseur diligent, n'ayant rien tiré depuis
le matin, je me dis : 11 faut que je rapporte au moins un baiser
dans ma carnassière...

— Vous allez bien, vous!... Prenez garde à votre cigare.

— Je n'ai fait ni une ni deux. Je m'approche. Je cause. Je
veux l'aider à arracher des pommes de terre. Il faisait un
soleil!... Ah! qu'il faisait chaud! C'est comme ce soir... Mais il
ne faut pas badiner avec les pommes de terre. Car au moment
où je veux embrasser la villageoise, elle pousse un cri, et un
grand gaillard, sorti d'un buisson, me tombe dessus et me
flanque une roulée... rurale 1...

— Pauvre garçon!... Votre cigare!

— Il ne faut pas badiner avec les pommes de terre ! Moi, pas
content. Tout moulu. Reviens au château. Me fais frictionner.
Eau de Cologne. Passe habit noir. Mets cravate blanche, tout
de même, pour dîner chez le baron Pernambouc.

— Soyez bref. Vous arrivez chez ce Pernambouc ?

— Y es. J'entre. Je salue. Gontran, Edouard et Oscar me
présentent à madame. Je lève les yeux. Patatras ! Les pommes
de terre !

— Comment?

— La baronne, c'était la paysanne.

— Comment cela ?

— Oui, la baronne, c'était... Dieu ! que j'ai mal à la tête !...
C'est les écrevisses. — Oui. — C'était la paysanne aux pommes
de terre, la baronne. — Je suis parti tout de suite. — Vous
comprenez. — J'ai dit que j'étais malade. En sortant, dans le
vestibule, je rencontre un valet de pied en grande tenue. Je
pars d'un éclat de rire. Je lève les yeux. C'était le grand gail-
lard...

— Très-jolie, votre histoire. Mais pourquoi la baronne arra-
chait -élle des pommes de terre ?

— Ah ! voilà ! — Oscar, Gontran et Edouard m'ont conté ça
plus tard. — Elle suivait un traitement pour se refaire de la
gorge. Le docteur lui avait recommandé de travailler aux
champs. Ça vaut mieux que de prendre des pilules... C'est
égal, moi, pas content; j'en avais avalé une fameuse, moi.

— Et le baron, qu'est-ce qu'il a dit?

— Rien du tout. Je ne suis jamais retourné dans cette mai-
son-là... Voilà mon histoire...

— Merci. Je la raconterai.

— Oh ! ne faites pas ça.

— Eh bien ! non. Ce secret restera entre nous. — Voyons,
buvons une goutte.

— C'est ça. Noyons nos soucis dans les pots.

E. D'HERVILLY.

BULLETIN FINANCIER

Le marché est ferme; les rentes françaises sont demandées ; les ordres
des recettes générales sont nombreux et importants, et la hausse paraît
devoir l'emporter.

On ne tardera pas à se ressentir plus complètement de la liberté d'action
rendue à la France par la libération définitive du territoire.

Nos chemins de fer restent dans les mêmes cours, mais les recettes
présentent chaque semaine une augmentation considérable.

Feu dé changements et peu d'affaires sur la plupart de nos institutions
de crédit qui toutes attendent, avec impatience, la reprise des affaires.

La grosse affaire de la quinzaine est l'émission du nouvel emprunt,
turc, sous le patronage du Crédit mobilier.

La grande situation et l'autorité des contractants de cet emprunt font
présager un succès certain.

SIRIUS.

GAZETTE A LA MAIN

Signe des temps.

Quand je vois l'Odéon, les Menus-Plaisirs et le Château-
d'Eau afficher leur réouverture, je me prends à songer avec
mélancolie qu'il va me falloir accrocher à la patère du porte-
manteau le grand chapeau de paille breton et l'ample pantalon
de coutil.

Hélas ! l'Odéon a fait plus que d'annoncer la reprise de l'a Vie
de Bohême.

Il la représente depuis huit jours, — avec un fier regain de
succès !

Et, déjà, sur le boulevard, le bout du nez des promeneuses
arbore di s tons d'incarnat plus convenables pour leurs joues...

Il faut, dès sept heures du soir, allumer le feu de la lampe.

Le soleil a remis ses rayons dans l'écrin. Le matin, le brouil-
lard cotonne l'horizon. Le soir, l'averse perle aux vitres. L'été
s'en va. L'automne est arrivé. L'hiver approche.

C'est fini de rire !

Ah ! oui, c'est fini de rire !

Aux Menus-Plaisirs surtout, — si tant est que l'on puisse
terminer quelque chose que l'on n'ait pas été capable de com-
rrieneér.

Je présume que, chargés par la nouvelle administration
d'écrire — ! ! ! — la pièce d'inauguration de ce théâtre... mal-
heureux, MM. Elie Frébault et Henry Chabrillat auront voulu
se jouer l'un à l'autre une farce de fumistes littéraires.

Lè premier se sera dit :

— Pour démonétiser Frébault, essayons de faire aussi mau-
vais que Mazeppa.
Le second aura .pensé :

Pour couler à fond Chabrillat, tâchons de faire aussi plat
que les trois cents Femmes d'Ali-Baba.

Puis, M. Grisi, — le musicien, — qui, probablement, aura
eu à se plaindre de ses deux paroliers, — se sera sans doute
écrié, assoiffé de vengeance :

Si je m'ingéniais à faire aussi plat et aussi mauvais que
Ventejoul, Giunti Bellini et Ben Fayoux.

De toutes ces combinaisons est résultée cette monstruosité
soporifique que l'on appelle l'Eléphant blanc.

Quant à la Patte à Coeo, — qui attirera au Châfeau-d'Eau la
même affluence de grands et de petits enfants que la Pomme
d'or et la Queue du Chat, — ai-je besoin de constater que c'est
une féerie ?

Or, c'est pour les féeries, qu'un poète, ~ qui n'était pourtant ni
M. Clairville, ni M. Marot, — a composé jadis ce vers et demi...
en latin :

..... Faciès non omnibus nna,

Nec diveisa (amen qualis decet esse sororum.

J'ai retrouvé, dans la Patte à Coco, M1»0 Fassilly aussi floris-
sante et appétissante qu'autrefois.

Tellement florissante et appétissante même, qu'un de mes
amis, qui m'accompagnait, hier, au Château-d'Eau, m'a
demande, en l'applaudissant :

— Ah ! ça, où sommes-nous donc ici ?

— Nous sommes chez l'honorable M. Cogniard.

— Et qu'est-ce qu'on est en train de jouer?

— Dame! On joue la Patte à Coco.

— C'est drôle! Moi qui me figurais que c'était l'Eléphant
blanc.

Choses du jour

MM. Théodore Barrière et Louis Davyl continuent à se dis-
puter, à coups d'épîtres et d'êpigramnies, — la paternité du
Gascon.

Quand je pense que les deux principaux personnages de ce
drame de trente-six pères ne sont autres que dArtagnan, qui
appartient à feu Dumas, et que la royne Marie Stuart qui ap-
partient à tout le monde, — je ne puis m'empêcher de répéter
cette phrase, tirée de Balzac :

« I! y a des auteurs dramatiques qui se mettent à trois ou quatre
« sur un sujet comme les équarrisseurs sur \e cadavre d'un cheval. »

Le pauvre Désiré, des Boiill'e-Parisiens, est mort la semaine
dernicre, — et, chose plus i omiquo encore, s'il est possible, que
pas une de ces créations di ce pître amusant, un discours a été
prononcé sur sa tombe...

Ceci me rappulle que. Ion de l'enterrement de Frédéric Sou-
lié, on prit Dumas à l'im^roviste et on lui demanda de faire
l'oraison funèbre du défunl.

— Impossible! dit Dum is, je n'ai jamais pu parler en pu-
blic.

Antony Béraud, qui avai t préparé trois quarts d'heure d'élo-
quence, fut le premier à insister auprès de Dumas.

— Tu no peux pas faire autrement, hU dit-il.

— Eh bien ! reprit Dumas, je vais parler, mais tu m'interrom-
pras...

m

En effet, Dumas commença :

« Devant cette tombe encore entr'ouverte, on vient de des-
« cendre celui que nous pleurons... »
Béraud le repoussa vivement.

— Les larmes le suffoquent, s'écria-t-il ; les larmes d'Alexan-
dre sur le tombeau de Frédéric, quoi de plus éloquent?...

Et Béraud enfila son discours laborieusement ciselé.

m

C'était depuis cette époque que l'on avait fait à Dumas une
réputation d'orateur tumulaire.

Un des astres en pied de la haute galanterie, — la célèbre
Anna Deslions, — vient aussi de s'éteindre à Amélie-les-
Bains...

Cette personne répandue avait eu, — voici tantôt dix ou
douze ans, — la fantaisie de débuter au théâtre de la rue de la
Tour-d Auvergne.

Elle nous a raconté elle-même l'une des particularités les plus
piquantes de cet essai. Nous ne changeons pas un traître mot à
son récit :

— On dit que le théâtre sert à poser les femmes... Faut pas
croire ça... Du reste, les hommes sont si bêtes!... Il y en avait
un qui était amoureux de moi, mais fou!... Sa famille voulait
l'attacher. Il m'offrait deux mille' francs, rien que pour me re-
conduire. Bien souvent, une dame m'avait dit : Vous avez tort
de ne pas écouter cette personne... Enfin, je me décide, et je dis
à cette dame : Eh bien! je joue lundi à la Salle Lvrique... que
ce monsieur vienne à la représentation et, à là sortie, je pren-
drai son bras.

Voilà mon imbécile qui vient... Je joue la pièce; ma femme
de chambre me jette un bouquet... Enfin, ça va très-bien.

A la sortie, je cherche des yeùi... pas un chat, je demande à
la dame : Eh bien ! où a-t-il passé?

— Ah! c'est qu'il vous a vue jouer, qu'elle mé dit — et il ne
veut plus...

Deux « pâles voyous » sont en train déjouer au billard chez
un mastroquei de Belleville.
Le premier hésite devant un coup à faire.

— Toi qu'est malin, dit-il au second, comment faut-il que
je prenne la bille ?

L'autre, haussant les épaules :

— Prends-la comme t'as pris ton épouse...

— Comment ?

— Demi-pleine. .

STAR.

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firmes avant d'avoir pu jouir des avantages du sort, la rente
sera servie après 20 ans pour la 5° classe ; i 5 ans pour la 6e classe-
10 ans pour la 7° classe; et 5 ans pour la 8° classe. (Envoi du
prospectus franco.)

Daps la livraison de septembre de la Gazette des Beaux-Arts
on remarque les articles suivants :

Exposition de Vienne, par M. René Ménard. — Les grandes
collections étrangères. M. John W. Wilson, par M Charles
Tardieu. — Exposition rétrospective de Tours, par M Darcel
—Un nouveau dictionnaire d'archéologie, par M A. Dumont"

Outre de uombreuses gravures sur bois, cette livraison con-
tient encore cinq eaux-fortes : — Jack Ashore, gravure de
M. Amand-Durand, d'après Hogdson;— un Rabbin, eau-forte
de M. L. Flameng, d'après Rembrandt ; — l'Enfant à la guitare
d'après Herrera ; — le Concert de famille, d'après Jan Steen et
le Château, d'après Jacques Ruysdael, eaux-fortes du même gra-
veur.

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Œuvres complètes de François Villon, édition préparée par La
Monnoye, avec introduction, notes et glossaire, par P. Jannet.
(3e tirage), 1 vol.

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par P. Jannet. (2e tirage). 1 vol.

Fables de Lafontaine, avec préface, notes et glossaire, par P.
Jannet. 2 vol.

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nando de Rojas (1492), traduite de l'espagnol et annotée par
par M. Germondde La Vigne, de l'Académie espagnole. 1 vol.

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