s
L'BCLlPSE
de sites anglais, et on y voyait encore des jeunes filles retrous-
sant leurs cottes pour traverser des torrents écumeux. Les
jambes de ces demoiselles ressemblaient fort,—au respect que je
leur dois, — à défe quilles renversées. Mais elles se reflétaient
si bien dans l'eau écumeuse des torrents !
A côté de votre serviteur, tandis qu'il criblait de recomman-
dations typographiques les épreuves amoncelées devant lui, se
tenait habituellement un petit individu qui fumait, renversé
sur le divan poussiéreux, et contemplait avec béatitude les ho-
rizons bleucàtres et les nuages irisés des stores en question.
Le petit individu n'avait rien de remarquable. Sauf un cha-
peau d'une hauteur réellement démesurée, et qui aurait pu
servir d'asile à un nain poursuivi par ses ennemis, le cos-
tume de mon voisin de table ressemblait au costume de "tout
homme pauvre et propre, qni fait durer ses affaires, et porte
forcément une longue redingote râpée, quand les gens riches
ont des vestons courts neufs.
— Quel roman on ferait, monsieur, si on voulait écrire
l'histoire de ma vie, me dit-il un jour. Ainsi, vous...
— Oui, mais je ne l'écrirai pas, monsieur, lui répondis-je ;
car vous êtes le nonante-et-septième individu de la bouche
duquel sort une proposition pareille. Or, la biographie qu'on
me propose de raconter peut généralement se résumer ainsi :
« Est né en ... a fait sa première communion le ... tiré au sort
« le... marié le ... pas heureux en ménage... prendra sa retraite
« le ...
— Eh! bien, c'est entendu ; je no vous propose pas d'écrire
l'histoire de ma vie. Elle est en effet fort banale. Jesuts employé,
commecomptable, dans un magasin de cuirs. Je suis garçon. Je
viens deux fois par jour à ce café : le matin, après mon déjeuner;
le soir, après mon dîner. Voilà tout. Cela n'empêche pas que
l'aie le cœur brisé, cependant, et que je souffre comme un
damné, même au milieu de mes cuirs. Je suis un martyr,
monsieur...
— Écoutez, monsieur, interrompis-je avec quelque effroi,
vous me direz cela un autre jour...
— Voulez-vous demain ?
— Allons, demain ! fis-je, vaincu par la ténacité humble du
petit individu au chapeau phénoménal. Aujourd'hui, je vous
laisse à votre pipe, à vos réflexions et à vos...
_ Et à mes stores ! n'est-ce pas ? Oui, à mes stores ! ajouta
avec véhémence mon ami improvisé. Ils sont ma seule conso-
lation. Les voir, voyager, en fumant, au milieu des admirables
sites qu'ils prodiguent à nos yeux, c'est ma seule joie... Oh !
les stores délicieux !
— A demain, cher monsieur...
Et je le laissai s'exclamant à propos des charmes des stores
du café.
— Le lendemain, la force de l'habitude, bien que j'eusse
juré de briser toutes relations avec l'homme au chapeau gigan -
tesque, me ramena au café du Tarn.
Monsieur Bède m'attendait, renversé sur le divan groseille,
les yeux perdus dans les lointains vaporeux des stores. Il s'ap-
pelait monsieur Bède! Il me raconta son histoire, malgré
tous mes efforts et toutes mes tentatives de résistance.
Bède était le martyr de ses pantalons.
La vie de Bède était empoisonnée par... je le répète, par ses
pantalons.
Le crime des pantalons de Bède, nous allons le dire à l'ins-
tant. Les pantalons de Bède, dans quelque étoile qu'ils fus-
sent taillés, et de quelque main qu'ils fussent cousus, les pan-
talons de Bède, hélas! sitôt qu'ils étaient... enjambés par
Bède, formaient instantanément le genou.
Sombre horreur!
— Oui, monsieur, il forment instantanément un genou ridi-
cule, et, gémissait Bède, mes jambes ont l'air d'appartenir à un
ramoneur en tenue de cheminée, où d'être celle d'un chameau
C'est afireux !
M. Bède avait tout fait, tout inventé, tout osé pour garder ses
pantalons intacts; il mettait du plomb dans l'ourlet du bas; il
faisait coudre de fines baleines à la hauteur du mollet. Rien ne
pouvait empêcher la formation d'un énorme et grotesque calus
de drap, en avant des rotules de M. Bède.
M. Bède ajoutait avec fureur :
— Ma jambe, de sa nature fort élégante, peut, à chaque mi
nute, être prise, par un botaniste, pour une branche d'arbre
pourvue d'un énorme agaric.
Le genou obstiné des pantalons de M. Bède avait eu les consé-
quences les plus graves pour eet infortuné mortel : il lui avait
fait manquer trois ma'riagos. La troisième fois, en allant faire
sa demande, M. Bède eut la précaution de changer trois fois de
pantalon derrière des haies (c'était à la campagne) ; mais, ô dou-
leur amère, trois fois les pantalons, bien que neufs, formèrent
le genou, et quand M. Bède apparut devant sa fiancée, ses ge-
noux affectaient la tournure comique des callosités du derrière
d'un singe, et la fiancée de M. Bède rit cruellement.
— J'ai dû renoncer à prendre femme, disait M. Bède, et nous
vieillissons, mes genoux et moi, sans connaître les douceurs du
foyer domestique. Maintenant, résigné, je cache mes jambes
sous les tables du café, et je me console en regardant des paysa-
ges. Voilà mon histoire. En savez-vous de plus navrantes ?
Je convins que je n'en connaissais pas de plus singulière.
— Je ne retrouverai même pas le repos dans la tombe, pour-
suivit M. Bède. Dans la bière, monsieur, dans la bière, j'en ai
l'odieuse certitude, mon linceuil formera le genou, et c'est un
éclat de rire qui accueillera ma venue dans la vallée de Josa-
qualre bras, à quatre jambes, par la hanche de tribord,
danse comme Taglioni, — élevé de Terpsychore, — et, par celle
do bâbord, comme mademoiselle Fille-de-1 Air, _ élève de
m. Arsène Houssaye...
Qui peut, en même temps, écrire, «un coté, des romans
aphrodisiaques comme ceux de Mm. Belot et de Montépin, et,
de l'autre, des homélies édifiantes comme celles de monseignor
Dupanloup ou du révérend Pressensé..-
Et qui est susceptible de s'exprimer, — simultanément, — à
droite, avec toute l'éloquence que M. de Broglie puise dans son
portefeuille, et, à gauche, avec toute la. logique que M. Labou-
laye tire du fond de son encrier...
C'est renversant!
Mais, de même que le chansonnier, dont parle Alceste, aimait
mieux sa mie, d guél que la grand/ville du roy Henri, combien
je préférerais à toutes les Miliie-Christine du monde entier une
anecdote gaie, pimpante et court-vôtue !...
Hélas! trois fois hélas! l'anecdote ne court pas les rues, en
ces temps de brouillard, de froidure et de politique.!...
Elle a trop peur d'attraper un rhume de cerveau ou un arti-
cle concernant l'interpellation Léon Say !...
Et me voilà réduit à forcer la
Boîte du Journal
pour y trouver de quoi amuser mes lecteurs !...
Que si, d'aventure, ceux-ci se plaignaient d'avoir déjà lu
quelque part ce que je vais leur raconter, je leur poserais cette
question :
Pourquoi les chroniqueurs ne se répèteraient-ils point, puis-
que les historiens ne font pas autrement?...
Y a-t-il, par exemple, une seule Histoire de Napoléon où ne
se retrouve cette phrase :
— Soldats, du haut de ces pyramides, quarante siècles vous
contemplent !
... Et, tenez, puisque le nom de l'Empereur Ier tombe, par
hasard, sous ma plume, qu'il me soit permis de constater que
cet « affreux despote » était, à l'occasion, un garçon de beau-
coup d'esprit.
Un de ses chambellans, le comte de C..., avait composé un
Callimèdc, que des influences de cour imposèrent au Théâtre-
Erançais.
Un soir que Sa Majesté semblait s'ennuyer aux Tuileries, le
chambellan insinue a Joséphine qu'on joue à deux pas de là
une pièce d'un grand mérite littéraire.
Joséphine, toujours excellente, et qui devinait l'intérêt que
le comte prenait à l'œuvre, propose à son auguste époux
n'aller l'entendre à l'improvisce.
On part ; le chambellan était radieux; il se voyait déjà de
l'Académie !
Après le second acte, l'Empereur, qui ne soupçonnait rien,
et accablé d'un croissant ennui, se lève et entraine Joséphine
consternée. En traversant le petit salon qui forme antichambre,
il voit un huissier profondément endormi dans un fauteuil.
— Le malheureux ! s'écrie Napoléon en montrant l'huissier
au chambellan, il aura écouté aux portes!
pour paraitre le I »~7écËmbr e
_L2j!^!!!!^wai»w. - 5 O ce. lime» b série
nombreuses illustrations
LA REINE DE NAVARRE. — BOCCACE
FONTAINE.-VOLTAIRE.-DIDEROT, ETC
PROSPECTUS
Kn trouvant, ]>ar hazurd, sous sa main ou sous ses yeux quelques
exemplaires de Ralielais ou des Contes drolatique», qui n a réve de lire,
ailleurs que dans ce vieux françai*; a-cessible aux seuls érudits et si ha-
bilement resUuYé par Balzac ; qui n'a rêvé, disons - nous, de lire^ ces
amusantes histoires A lamnrste galanterie » qui font ('dore la gaité sur
les lèvres des plus moroses et qui resteront, dans les siècles, comme la
monument de l'esprit et de la bonne humeur de nos aïeux ?
Ceux-ci. s'il le faut avouer, ne se piquaient point d'un bryvculUmc
dans leurs récita Us y déshabillaient
T ter*0"4 re— **
re tiu jour.
Or, remarquez que ce ne sont pas les personnages les moins considérable»
de leur temps qui se sont complus à écouter et à narrer ces gauloiseries
dont la devise est : Honni svit qui mal y pc-nse! Le sombre Louis XI a
ligtii quelques papes que n'eût point reniées le joyeux curé de Meudon,
et la reine de Navarre a égalé Bocca.ce dans l'art de retracer les victoires
et conquêtes de 1 amour.
Ce sont ces intrigues, ces ruses, ces badinages erotiques; c'est cette
succession de tableaux vivants, à peine voilés par l'autorité de leurs au-
teurs : les belles courtisanes se jouant des barbons, les pupilles trompant
les tuteurs, les grandes et saj:cs dames secouant cette chaine de l'hy mi-
née si lourde qu'on se met à trois pour la porter; c'est cette éternelle
histoire, enfin, de la jeunesse malicieuse dupant la vieillesse laide, sor-
dide, et chagrine, que nous avons entrepris d'exhumer de la poussière
des bibliothèques, pour égayer un moment les préoccupations de nos
contemporains. Le lecteur sérieux rencontrera dans cette résurrection la
note exacte de l'esprit qui animait les gens d'un autre âge. La femme s'y
retrouvera toute entière, comme si. au lieu de la glace moderne, elle se
regardait dans le miroir d'acier poli des châtelaines^
Pourquoi, d'ail'eurs. rougirions-nous de sourire de ce qui a fait rire
nos pères ? Nous ne sommes pas meilleurs qu'eux : tachons de ne pas
6tre plus hypocrites.
Les Joyeux conteurs seront vnihUà* /•
10 centimes et en séries à 50 centimes braisons à
La première livraison comment™ la ±•
COUTES ET NOUVELLES L^TaRE^ ntfîvZSï
C'était à Passy, chez Rossini. On disait devant le célèbre
compositeur que le gouvernement venait d'instituer au Conser-
vatoire deux classes nouvelles d'instruments de cuivre, l'une
de saxhorne, l'autre de saxophone.
— Ah ! tant mieux, fit le maestro avec ce sourire gouailleur
qui ne l'abandonnait jamais, c'est sans doute pour adoucir les
mœurs de cet établissement.
P..., artiste dramatique, a fait des études classiques assez
fortes, — il n'en rougit pas, — au contraire il en abuse pour
émailler son dialogue de citations tirées des meilleurs auteuis
grecs et latins.
On causait devant lui d'un conférencier pour dames qui a su
se faire une réputation par sa parole mellifltie, — et l'on vantait
son savoir :
— C'est un docteur en droit, disait l'un :
— C'est un savant, disait l'autre.
— C'est un lauréat de 1 Institut, ajoutait un troisième.
— Lauréat de l'Institut, allons donc! s'exclama P... t'auréa mé-
diocrités d'Horace ! à la bonne heure !
tes Blessés pendant le Siège de Paris. Résultats com-
parés du traitement des plaies dans les ambulances et dans la
pratique privée.
Traité de l'acide phénique appliqué à la curation des ma-
ladies fermentatives, de la fièvre typhoïde, de la coqueluche, de la
rougeole, de la scarlatine, du croup, de la pustule maligne,
Par le D« DÉCLAT.
Chacun de ces volumes franco par la poste : 2 fr. — Chez Le-
merre, éditeur, passage Choiseul, à Paris.
L'Histoire du Chapeau.
M. de B.. un cocodès Je belle venue, donne tout son tenu»
a la toilette et a 1 amour. tempt,
Seulement, il faut que l'un ne nuise pas à l'autre.
M. de B... veut être arme sans qUe Ja passion nuise au nœud
de sa cravate, a la rectitude de son roi à rharmnnii a ,
cies do ses cheveux. n c01' d 1 ûdrmome des bou-
La Philosophie positive, revue politique, littéraire et scientifique,
dirigée par MM. E. Liitrc et G. Wiroubofl', contient dans son
numéro de novembre-décembre, les articles suivants :
La Russie sceptique, par G. Wiroubofl. — Les Sciences pen-
dant la Terreur, par X... — L'Ordre moral, par Hippolyte Stu-
puy.— Le 1er Congrès International des orientalistes, par An-
dré Lefèvre. — De la Stabilité des gouvernements (2e article),
par Emm. Lemoyne. — Politique du jour, par E. Littré. -* De
l'Influence des milieux, par le i)T Bertillon. — Variétés : E. Lit-
tré. — Maniteste des Ouvriers de Paris, C. S. — Beaux-Arts :
le Musée européen. — Bibliographie : Hippolyte Stnpuy. —
Documents relatifs à la Révolution française, par A.-R.-C. de
Saint-Albin.
phat!..
Ce fut sur ce dernier mot que s'arrêta la confidence de M. Bède,
le martyr de ses pantalons.
ERNEST D'HERVILLY
GAZETTE A LA MAIN
La semaine appartient aux monstres...
Tandis qu'à Versailles, l'on montre, — conservé dans un bo-
cal, — le fœtus de VAppel au feuple, ce fruit incestueux de la
carpe — Rouher et du lapin — Waquet...
Tandis que YUomme-Chien continue d attirer au Tivoli-
Vauxhall la haute-gomme du quattier du Temple...
Tandis qu'entin, aux Folies-Bergeres, une demi-douzaine de
lions, — ûressés par Cochinat sous le pseudonyme de Delmo-
uico, — se battent les flancs pour efirayer es chercheuses d or du
Faubourg-Mon, martre et les m-..essieurs Jules qui nagent dans
les eaux de celles-ci... , . . „ .
Voici que le Cirque nous exhibe une femme à deux têtes, a
M. de B... avait marqué à son avoir une danseuse de la rue
Le Peletier, à laquelle il proposa, — un jour de relâche à l'O
péra, — une avant-scène a la Gai té.
La danseuse accepta, et M. de li... alla chercher sa conquête
dans une voituie fermée.
A peine en route, Al. de B..., se croyant sans doute aux Fu
namliuies, se mit à jouer une pantomime des plus expressives.
La danseuse, prise a l'improviste et voulant faire un semblant
do défense, saisit le chaprau du gommeux, et le faisant passer
par laportièie, ehe cria à l'ennemi :
— Làcliez-mui, ou je lâche le chapeau !
Et, en racontant 1 Histoire, la danseuse ajoute :
— Le misérable m'a lâchée.
Même guitare
Un fiacre remonte au pas l'avenue des Champs-Elysées. Les
stores sont baissés.
A chaque portière passe une bottine do femme.
Un sergent de ville se précipite...
11 ouvre — et aperçoit un homme seul, ayant chaque main
passée dans une ues ooltiiies.
— Qu'est-ce que vous voulez ? s'écrie celui-ci. On ne peut
donc plus faire sécher les bottines de son épouse ?
Ambigu. — La Falaise de Penmarch
Ciest ce drame — assommant — de M. Crisafulli, qui va me
fournir le mot de la fin.
11 y est question d un quidam qui viole ia femme de son frère,
us l'empire de l'ivresse.
n„„ «i. ~<— ■
Grand panorama historique de la Mode
Depuis les Gaulois jusqu'à nos jours
Ce magnifique tableau, imprimé sur papier grand-aigle de
90 sur 120, et dû au crayon d'un de nos plus habiles dessina-
teurs de mode (M. A. Ch'éreau, 40, rue des Jeûneurs), contient
plus de 400 personnages revêtus des costumes des différentes épo-
ques de notre histoire.
Par une faveur toute spéciale de l'éditeur, nous sommes à
même de l'offrir pour la somme de :
8 francs pour Paris ;
10 francs pour les départements.
N. B. Chaque demande devra être accompagnée d'un
sur la poste à Tordre de M. Ewig, 10, rue Taitbout, <
on peut également se procurer des exemplaires.
mandat
chez qui
La librairie Michel Lévy vient de mettre en vente un nou-
veau volume de M. Pierre VERON :
LE CARNAVAL DU DICTIONNAIRE
Ce livre, plein d'humour et de fantaisie, illustré de 22 des-
sins par Hadol, est appelé à un succès de vogue. La première
édition s'enlève avec rapidité. La seconde est sous presse.
Prix : 3 fr. 50 c.
sous l'empir
Une fille résulte de ce crime.
voiime:ame'1JlilCéeàmeSCÔtéSaU balcon> se tourne ™s sa
- C'est invraisemblable, dit-elle. Mon mari rentre erk tnn«
les sou-s, et cependant nous n'avons pas d'enfants
STAR.
Insensibilisateur Duohesne — ftiiirW*
pose de dents sans douleur, 45, me Lafeyette ' extr&ct1011 e*
BULLETIN FINANCIER
Tout est sauvé... pour le moment. C'est du moin» oe <me pense la
Bourse. Vrai, j'aurais cru la spéculation à la hausse moins modérée dam
ses enthousiasmes politiques.
Ce qui vaut mieux, c'est que la crise financière parait en voie de
passer à l'éiat de mythe, à Paris surtout. L argent revient de toutes
parts et commence a s'employer tu placements sûrs. Regardez la cote,
et vous verrez quels sont se* élus. Après la Rente, ce sont des institu-
tions de crédit de tout repos et des valeurs étrangères rapportant de
gros intérêts et dont les cours sont encore susceptibles de monter beau-
coup. Voyez plutôt la Banque dr France, le Foncier, le Crédit mobi-
lier, Jont la repii.e s'accentue chaque )Our. Et parmi les fonds étran-
gers, l'Italien, le 5 0/0 turc et l'emprunt ottoman nouv.au.
Nous voudnous pouvoir en uire autant de tou», mais dans l'ensemble,
combien de valeurs détonnent! Voici, par exerap,^ lc8 lots turcs qui
continuent leur marche rétrograde. H est vrai que ie sytidicat s'est dis-
sous, ses membres perdent 12 fr. par obligation. Ra,3uiez-vous, je n'é-
taii pas un des syndiqués.
SÏKtUo,
LE DIPLOME DE MÉRITE
EAU I>ES
FEES
&PM,Tn^BlKf l^MIAMi des fées' eau de t°™ des
Le Gérant : le révérknd.
tonfe — ImpriiK.ri, ? DBBON8 .i C'", 16, r*. •!« Croi«amtt
L'BCLlPSE
de sites anglais, et on y voyait encore des jeunes filles retrous-
sant leurs cottes pour traverser des torrents écumeux. Les
jambes de ces demoiselles ressemblaient fort,—au respect que je
leur dois, — à défe quilles renversées. Mais elles se reflétaient
si bien dans l'eau écumeuse des torrents !
A côté de votre serviteur, tandis qu'il criblait de recomman-
dations typographiques les épreuves amoncelées devant lui, se
tenait habituellement un petit individu qui fumait, renversé
sur le divan poussiéreux, et contemplait avec béatitude les ho-
rizons bleucàtres et les nuages irisés des stores en question.
Le petit individu n'avait rien de remarquable. Sauf un cha-
peau d'une hauteur réellement démesurée, et qui aurait pu
servir d'asile à un nain poursuivi par ses ennemis, le cos-
tume de mon voisin de table ressemblait au costume de "tout
homme pauvre et propre, qni fait durer ses affaires, et porte
forcément une longue redingote râpée, quand les gens riches
ont des vestons courts neufs.
— Quel roman on ferait, monsieur, si on voulait écrire
l'histoire de ma vie, me dit-il un jour. Ainsi, vous...
— Oui, mais je ne l'écrirai pas, monsieur, lui répondis-je ;
car vous êtes le nonante-et-septième individu de la bouche
duquel sort une proposition pareille. Or, la biographie qu'on
me propose de raconter peut généralement se résumer ainsi :
« Est né en ... a fait sa première communion le ... tiré au sort
« le... marié le ... pas heureux en ménage... prendra sa retraite
« le ...
— Eh! bien, c'est entendu ; je no vous propose pas d'écrire
l'histoire de ma vie. Elle est en effet fort banale. Jesuts employé,
commecomptable, dans un magasin de cuirs. Je suis garçon. Je
viens deux fois par jour à ce café : le matin, après mon déjeuner;
le soir, après mon dîner. Voilà tout. Cela n'empêche pas que
l'aie le cœur brisé, cependant, et que je souffre comme un
damné, même au milieu de mes cuirs. Je suis un martyr,
monsieur...
— Écoutez, monsieur, interrompis-je avec quelque effroi,
vous me direz cela un autre jour...
— Voulez-vous demain ?
— Allons, demain ! fis-je, vaincu par la ténacité humble du
petit individu au chapeau phénoménal. Aujourd'hui, je vous
laisse à votre pipe, à vos réflexions et à vos...
_ Et à mes stores ! n'est-ce pas ? Oui, à mes stores ! ajouta
avec véhémence mon ami improvisé. Ils sont ma seule conso-
lation. Les voir, voyager, en fumant, au milieu des admirables
sites qu'ils prodiguent à nos yeux, c'est ma seule joie... Oh !
les stores délicieux !
— A demain, cher monsieur...
Et je le laissai s'exclamant à propos des charmes des stores
du café.
— Le lendemain, la force de l'habitude, bien que j'eusse
juré de briser toutes relations avec l'homme au chapeau gigan -
tesque, me ramena au café du Tarn.
Monsieur Bède m'attendait, renversé sur le divan groseille,
les yeux perdus dans les lointains vaporeux des stores. Il s'ap-
pelait monsieur Bède! Il me raconta son histoire, malgré
tous mes efforts et toutes mes tentatives de résistance.
Bède était le martyr de ses pantalons.
La vie de Bède était empoisonnée par... je le répète, par ses
pantalons.
Le crime des pantalons de Bède, nous allons le dire à l'ins-
tant. Les pantalons de Bède, dans quelque étoile qu'ils fus-
sent taillés, et de quelque main qu'ils fussent cousus, les pan-
talons de Bède, hélas! sitôt qu'ils étaient... enjambés par
Bède, formaient instantanément le genou.
Sombre horreur!
— Oui, monsieur, il forment instantanément un genou ridi-
cule, et, gémissait Bède, mes jambes ont l'air d'appartenir à un
ramoneur en tenue de cheminée, où d'être celle d'un chameau
C'est afireux !
M. Bède avait tout fait, tout inventé, tout osé pour garder ses
pantalons intacts; il mettait du plomb dans l'ourlet du bas; il
faisait coudre de fines baleines à la hauteur du mollet. Rien ne
pouvait empêcher la formation d'un énorme et grotesque calus
de drap, en avant des rotules de M. Bède.
M. Bède ajoutait avec fureur :
— Ma jambe, de sa nature fort élégante, peut, à chaque mi
nute, être prise, par un botaniste, pour une branche d'arbre
pourvue d'un énorme agaric.
Le genou obstiné des pantalons de M. Bède avait eu les consé-
quences les plus graves pour eet infortuné mortel : il lui avait
fait manquer trois ma'riagos. La troisième fois, en allant faire
sa demande, M. Bède eut la précaution de changer trois fois de
pantalon derrière des haies (c'était à la campagne) ; mais, ô dou-
leur amère, trois fois les pantalons, bien que neufs, formèrent
le genou, et quand M. Bède apparut devant sa fiancée, ses ge-
noux affectaient la tournure comique des callosités du derrière
d'un singe, et la fiancée de M. Bède rit cruellement.
— J'ai dû renoncer à prendre femme, disait M. Bède, et nous
vieillissons, mes genoux et moi, sans connaître les douceurs du
foyer domestique. Maintenant, résigné, je cache mes jambes
sous les tables du café, et je me console en regardant des paysa-
ges. Voilà mon histoire. En savez-vous de plus navrantes ?
Je convins que je n'en connaissais pas de plus singulière.
— Je ne retrouverai même pas le repos dans la tombe, pour-
suivit M. Bède. Dans la bière, monsieur, dans la bière, j'en ai
l'odieuse certitude, mon linceuil formera le genou, et c'est un
éclat de rire qui accueillera ma venue dans la vallée de Josa-
qualre bras, à quatre jambes, par la hanche de tribord,
danse comme Taglioni, — élevé de Terpsychore, — et, par celle
do bâbord, comme mademoiselle Fille-de-1 Air, _ élève de
m. Arsène Houssaye...
Qui peut, en même temps, écrire, «un coté, des romans
aphrodisiaques comme ceux de Mm. Belot et de Montépin, et,
de l'autre, des homélies édifiantes comme celles de monseignor
Dupanloup ou du révérend Pressensé..-
Et qui est susceptible de s'exprimer, — simultanément, — à
droite, avec toute l'éloquence que M. de Broglie puise dans son
portefeuille, et, à gauche, avec toute la. logique que M. Labou-
laye tire du fond de son encrier...
C'est renversant!
Mais, de même que le chansonnier, dont parle Alceste, aimait
mieux sa mie, d guél que la grand/ville du roy Henri, combien
je préférerais à toutes les Miliie-Christine du monde entier une
anecdote gaie, pimpante et court-vôtue !...
Hélas! trois fois hélas! l'anecdote ne court pas les rues, en
ces temps de brouillard, de froidure et de politique.!...
Elle a trop peur d'attraper un rhume de cerveau ou un arti-
cle concernant l'interpellation Léon Say !...
Et me voilà réduit à forcer la
Boîte du Journal
pour y trouver de quoi amuser mes lecteurs !...
Que si, d'aventure, ceux-ci se plaignaient d'avoir déjà lu
quelque part ce que je vais leur raconter, je leur poserais cette
question :
Pourquoi les chroniqueurs ne se répèteraient-ils point, puis-
que les historiens ne font pas autrement?...
Y a-t-il, par exemple, une seule Histoire de Napoléon où ne
se retrouve cette phrase :
— Soldats, du haut de ces pyramides, quarante siècles vous
contemplent !
... Et, tenez, puisque le nom de l'Empereur Ier tombe, par
hasard, sous ma plume, qu'il me soit permis de constater que
cet « affreux despote » était, à l'occasion, un garçon de beau-
coup d'esprit.
Un de ses chambellans, le comte de C..., avait composé un
Callimèdc, que des influences de cour imposèrent au Théâtre-
Erançais.
Un soir que Sa Majesté semblait s'ennuyer aux Tuileries, le
chambellan insinue a Joséphine qu'on joue à deux pas de là
une pièce d'un grand mérite littéraire.
Joséphine, toujours excellente, et qui devinait l'intérêt que
le comte prenait à l'œuvre, propose à son auguste époux
n'aller l'entendre à l'improvisce.
On part ; le chambellan était radieux; il se voyait déjà de
l'Académie !
Après le second acte, l'Empereur, qui ne soupçonnait rien,
et accablé d'un croissant ennui, se lève et entraine Joséphine
consternée. En traversant le petit salon qui forme antichambre,
il voit un huissier profondément endormi dans un fauteuil.
— Le malheureux ! s'écrie Napoléon en montrant l'huissier
au chambellan, il aura écouté aux portes!
pour paraitre le I »~7écËmbr e
_L2j!^!!!!^wai»w. - 5 O ce. lime» b série
nombreuses illustrations
LA REINE DE NAVARRE. — BOCCACE
FONTAINE.-VOLTAIRE.-DIDEROT, ETC
PROSPECTUS
Kn trouvant, ]>ar hazurd, sous sa main ou sous ses yeux quelques
exemplaires de Ralielais ou des Contes drolatique», qui n a réve de lire,
ailleurs que dans ce vieux françai*; a-cessible aux seuls érudits et si ha-
bilement resUuYé par Balzac ; qui n'a rêvé, disons - nous, de lire^ ces
amusantes histoires A lamnrste galanterie » qui font ('dore la gaité sur
les lèvres des plus moroses et qui resteront, dans les siècles, comme la
monument de l'esprit et de la bonne humeur de nos aïeux ?
Ceux-ci. s'il le faut avouer, ne se piquaient point d'un bryvculUmc
dans leurs récita Us y déshabillaient
T ter*0"4 re— **
re tiu jour.
Or, remarquez que ce ne sont pas les personnages les moins considérable»
de leur temps qui se sont complus à écouter et à narrer ces gauloiseries
dont la devise est : Honni svit qui mal y pc-nse! Le sombre Louis XI a
ligtii quelques papes que n'eût point reniées le joyeux curé de Meudon,
et la reine de Navarre a égalé Bocca.ce dans l'art de retracer les victoires
et conquêtes de 1 amour.
Ce sont ces intrigues, ces ruses, ces badinages erotiques; c'est cette
succession de tableaux vivants, à peine voilés par l'autorité de leurs au-
teurs : les belles courtisanes se jouant des barbons, les pupilles trompant
les tuteurs, les grandes et saj:cs dames secouant cette chaine de l'hy mi-
née si lourde qu'on se met à trois pour la porter; c'est cette éternelle
histoire, enfin, de la jeunesse malicieuse dupant la vieillesse laide, sor-
dide, et chagrine, que nous avons entrepris d'exhumer de la poussière
des bibliothèques, pour égayer un moment les préoccupations de nos
contemporains. Le lecteur sérieux rencontrera dans cette résurrection la
note exacte de l'esprit qui animait les gens d'un autre âge. La femme s'y
retrouvera toute entière, comme si. au lieu de la glace moderne, elle se
regardait dans le miroir d'acier poli des châtelaines^
Pourquoi, d'ail'eurs. rougirions-nous de sourire de ce qui a fait rire
nos pères ? Nous ne sommes pas meilleurs qu'eux : tachons de ne pas
6tre plus hypocrites.
Les Joyeux conteurs seront vnihUà* /•
10 centimes et en séries à 50 centimes braisons à
La première livraison comment™ la ±•
COUTES ET NOUVELLES L^TaRE^ ntfîvZSï
C'était à Passy, chez Rossini. On disait devant le célèbre
compositeur que le gouvernement venait d'instituer au Conser-
vatoire deux classes nouvelles d'instruments de cuivre, l'une
de saxhorne, l'autre de saxophone.
— Ah ! tant mieux, fit le maestro avec ce sourire gouailleur
qui ne l'abandonnait jamais, c'est sans doute pour adoucir les
mœurs de cet établissement.
P..., artiste dramatique, a fait des études classiques assez
fortes, — il n'en rougit pas, — au contraire il en abuse pour
émailler son dialogue de citations tirées des meilleurs auteuis
grecs et latins.
On causait devant lui d'un conférencier pour dames qui a su
se faire une réputation par sa parole mellifltie, — et l'on vantait
son savoir :
— C'est un docteur en droit, disait l'un :
— C'est un savant, disait l'autre.
— C'est un lauréat de 1 Institut, ajoutait un troisième.
— Lauréat de l'Institut, allons donc! s'exclama P... t'auréa mé-
diocrités d'Horace ! à la bonne heure !
tes Blessés pendant le Siège de Paris. Résultats com-
parés du traitement des plaies dans les ambulances et dans la
pratique privée.
Traité de l'acide phénique appliqué à la curation des ma-
ladies fermentatives, de la fièvre typhoïde, de la coqueluche, de la
rougeole, de la scarlatine, du croup, de la pustule maligne,
Par le D« DÉCLAT.
Chacun de ces volumes franco par la poste : 2 fr. — Chez Le-
merre, éditeur, passage Choiseul, à Paris.
L'Histoire du Chapeau.
M. de B.. un cocodès Je belle venue, donne tout son tenu»
a la toilette et a 1 amour. tempt,
Seulement, il faut que l'un ne nuise pas à l'autre.
M. de B... veut être arme sans qUe Ja passion nuise au nœud
de sa cravate, a la rectitude de son roi à rharmnnii a ,
cies do ses cheveux. n c01' d 1 ûdrmome des bou-
La Philosophie positive, revue politique, littéraire et scientifique,
dirigée par MM. E. Liitrc et G. Wiroubofl', contient dans son
numéro de novembre-décembre, les articles suivants :
La Russie sceptique, par G. Wiroubofl. — Les Sciences pen-
dant la Terreur, par X... — L'Ordre moral, par Hippolyte Stu-
puy.— Le 1er Congrès International des orientalistes, par An-
dré Lefèvre. — De la Stabilité des gouvernements (2e article),
par Emm. Lemoyne. — Politique du jour, par E. Littré. -* De
l'Influence des milieux, par le i)T Bertillon. — Variétés : E. Lit-
tré. — Maniteste des Ouvriers de Paris, C. S. — Beaux-Arts :
le Musée européen. — Bibliographie : Hippolyte Stnpuy. —
Documents relatifs à la Révolution française, par A.-R.-C. de
Saint-Albin.
phat!..
Ce fut sur ce dernier mot que s'arrêta la confidence de M. Bède,
le martyr de ses pantalons.
ERNEST D'HERVILLY
GAZETTE A LA MAIN
La semaine appartient aux monstres...
Tandis qu'à Versailles, l'on montre, — conservé dans un bo-
cal, — le fœtus de VAppel au feuple, ce fruit incestueux de la
carpe — Rouher et du lapin — Waquet...
Tandis que YUomme-Chien continue d attirer au Tivoli-
Vauxhall la haute-gomme du quattier du Temple...
Tandis qu'entin, aux Folies-Bergeres, une demi-douzaine de
lions, — ûressés par Cochinat sous le pseudonyme de Delmo-
uico, — se battent les flancs pour efirayer es chercheuses d or du
Faubourg-Mon, martre et les m-..essieurs Jules qui nagent dans
les eaux de celles-ci... , . . „ .
Voici que le Cirque nous exhibe une femme à deux têtes, a
M. de B... avait marqué à son avoir une danseuse de la rue
Le Peletier, à laquelle il proposa, — un jour de relâche à l'O
péra, — une avant-scène a la Gai té.
La danseuse accepta, et M. de li... alla chercher sa conquête
dans une voituie fermée.
A peine en route, Al. de B..., se croyant sans doute aux Fu
namliuies, se mit à jouer une pantomime des plus expressives.
La danseuse, prise a l'improviste et voulant faire un semblant
do défense, saisit le chaprau du gommeux, et le faisant passer
par laportièie, ehe cria à l'ennemi :
— Làcliez-mui, ou je lâche le chapeau !
Et, en racontant 1 Histoire, la danseuse ajoute :
— Le misérable m'a lâchée.
Même guitare
Un fiacre remonte au pas l'avenue des Champs-Elysées. Les
stores sont baissés.
A chaque portière passe une bottine do femme.
Un sergent de ville se précipite...
11 ouvre — et aperçoit un homme seul, ayant chaque main
passée dans une ues ooltiiies.
— Qu'est-ce que vous voulez ? s'écrie celui-ci. On ne peut
donc plus faire sécher les bottines de son épouse ?
Ambigu. — La Falaise de Penmarch
Ciest ce drame — assommant — de M. Crisafulli, qui va me
fournir le mot de la fin.
11 y est question d un quidam qui viole ia femme de son frère,
us l'empire de l'ivresse.
n„„ «i. ~<— ■
Grand panorama historique de la Mode
Depuis les Gaulois jusqu'à nos jours
Ce magnifique tableau, imprimé sur papier grand-aigle de
90 sur 120, et dû au crayon d'un de nos plus habiles dessina-
teurs de mode (M. A. Ch'éreau, 40, rue des Jeûneurs), contient
plus de 400 personnages revêtus des costumes des différentes épo-
ques de notre histoire.
Par une faveur toute spéciale de l'éditeur, nous sommes à
même de l'offrir pour la somme de :
8 francs pour Paris ;
10 francs pour les départements.
N. B. Chaque demande devra être accompagnée d'un
sur la poste à Tordre de M. Ewig, 10, rue Taitbout, <
on peut également se procurer des exemplaires.
mandat
chez qui
La librairie Michel Lévy vient de mettre en vente un nou-
veau volume de M. Pierre VERON :
LE CARNAVAL DU DICTIONNAIRE
Ce livre, plein d'humour et de fantaisie, illustré de 22 des-
sins par Hadol, est appelé à un succès de vogue. La première
édition s'enlève avec rapidité. La seconde est sous presse.
Prix : 3 fr. 50 c.
sous l'empir
Une fille résulte de ce crime.
voiime:ame'1JlilCéeàmeSCÔtéSaU balcon> se tourne ™s sa
- C'est invraisemblable, dit-elle. Mon mari rentre erk tnn«
les sou-s, et cependant nous n'avons pas d'enfants
STAR.
Insensibilisateur Duohesne — ftiiirW*
pose de dents sans douleur, 45, me Lafeyette ' extr&ct1011 e*
BULLETIN FINANCIER
Tout est sauvé... pour le moment. C'est du moin» oe <me pense la
Bourse. Vrai, j'aurais cru la spéculation à la hausse moins modérée dam
ses enthousiasmes politiques.
Ce qui vaut mieux, c'est que la crise financière parait en voie de
passer à l'éiat de mythe, à Paris surtout. L argent revient de toutes
parts et commence a s'employer tu placements sûrs. Regardez la cote,
et vous verrez quels sont se* élus. Après la Rente, ce sont des institu-
tions de crédit de tout repos et des valeurs étrangères rapportant de
gros intérêts et dont les cours sont encore susceptibles de monter beau-
coup. Voyez plutôt la Banque dr France, le Foncier, le Crédit mobi-
lier, Jont la repii.e s'accentue chaque )Our. Et parmi les fonds étran-
gers, l'Italien, le 5 0/0 turc et l'emprunt ottoman nouv.au.
Nous voudnous pouvoir en uire autant de tou», mais dans l'ensemble,
combien de valeurs détonnent! Voici, par exerap,^ lc8 lots turcs qui
continuent leur marche rétrograde. H est vrai que ie sytidicat s'est dis-
sous, ses membres perdent 12 fr. par obligation. Ra,3uiez-vous, je n'é-
taii pas un des syndiqués.
SÏKtUo,
LE DIPLOME DE MÉRITE
EAU I>ES
FEES
&PM,Tn^BlKf l^MIAMi des fées' eau de t°™ des
Le Gérant : le révérknd.
tonfe — ImpriiK.ri, ? DBBON8 .i C'", 16, r*. •!« Croi«amtt