L ECLIPSE
PRIMES DE L'ECLIPSE
O ? * ' ' lA REVANCHE
L'idée qui fait bouillonner les cerveaux, l'espoir qui fait
bondir les cœurs ont pris — sinon un corps — un buste!...
La Rkvaxcue vit désormais — dans le marbre et le stuc,
— celui-ci popularisant celui-là !
rin -artiste a pétri pour nous cette image de nos rêves.
U Eçlipse olïre à ses abonnés la statuette de la Revanche,
Chacun voudra avoir cette figure sous les yeux.
La statuette de la Revanche, avec son piédestal, prise dans
nos bureaux : 6 francs; emballée avec soin et prête à être expé-
diée : 7 francs. •
Lejport reste à la charge du destinataire.
28 prime : Album de la LUNE et de l'ÉCLIPSE
Cent dessins les plus célèbres de Gill, réduits au moyen d'un
procédé graphique tout nouveau, formant un album élégant
et portatif. jj ....,„„ , .
Lf* Serins ainsi reproduits sont d'une délicatesse et d'une
fidélité parfaite, et de plus on les a finement coloriés.
Le prix de l'Album, pris au bureau, est de 0 francs. (Ajouter
1 franc pour le recevoir franco dans les départements.)
L'HOMME-CHIEN
Jusqu'à t Homme-Chien qui s'ei^imle et qui fait à coups de
crocs, — han! Iuiii : — sa campas/no pour la République!...
Ce mougick, échappé des MMs''moscovites, n'a pas plus tôt
effleuré de la patte le sol du Tivoli-Vanxhall, — où règne une
liberté sans bornes, — qu'il VKsI transformé subitement :
«L'animal a disparu...
Le citoyen seul est rost^,.,
Mais, par exemple, ètà îo citoyen redevient bête, — line bèlu
furieuse, féroce, enragé^,e'est lorsque, sous un pantalon, il
tlaire un bas de suie, un, iflOîlet monarchistes...
Alors, le brave dogues* hérisse et s'élance... •
Sa prunelle flamboya«|o $0*1«' f,;ms 1111 1!al llc
Ses dents, ses grilles béûSe-Bt (Je se piauler dans ttUftfoufolurc
de culotte...
Han!... han'.,.. huit !... ->y,i ■ . ■
("i'. t moi, qui ne conseillerai* pt& à MM. de Li.rgtfirîî ou de
Belcastcl «l'aller faire un iKUn'ir ago à la salle de ta nie de la
Douane !...
Ces honorables députés poSSçfcfent S'y convaincre, -- h> hSW
dépens, — que V Homme-Chieri est un second général # woe !
HISTOIRE DE SEPT ANS
l'IlKDICÏlONS l'Ol'Il J U
.n 1880
18T4
L'AssemnlmiMrfion.ile, qui eu d'jeemlwe précédant s'est pro-
rogée de trois mois pour laisser Orfc* ecw»(flalssîon «tes trente fe
temps de préparer les lois constitutionnelles, reprend m» servi-
ces en mars.
L'Assemblée entend la Itjclurc du rapport de cette coui-
mission.
Puis, fatiguée, elle se proroge ait- ui«*is de septembre suivant.
En septembre, l'Assembl-.-e »• réurtit,
Eile entame la discussion des lois citas.'il ullimnelles.
Cette discussion dure sans interruptiou pendant deux....
î« >urs.
A la suite desquels une demande âp vacaaees générales est
déposée par le général Ch ingaralvr.
Elle est votée avec ivresse.
(>n se sép\re jusqu'au l.'i di-oembre.
Pendant lp:*jiùïs db l'année, sekc «iéputéssohA morte dont'
onze de la d^jgto.
Ils ont élfl'lpéijiplacéspar soizç déput's répuWJweios;.
Du Ij aff/î'i décQBjjàfei suite de la discussion des lois consli-
tutionne
Yacanift de .\;.
Prorolfetion m*•(fcmaV:
■" 3 &rr>
Pendant les vacances, trois députés légitimistes ont rendu
leur âme à Dieu.
Leurs départements envoient trois républicains pour les rem-
placer.
*
* *
Peu à peu la majorité diminue.
Inquiète de ce résultat, la droite de l'Assemblée propose, toute
chose cessante, de s'occuper de la loi électorale.
Cette proposition est acceptée. *
M. Dahirel demande deux ans de domicile; on les lui ac-
corde.
Il calcule que eetle restriction doit enlever uno grosse partie
des suffrages au parti démocratique.
L'occasion ne se iait pas longtemps attendre de tenter l'é-
preuve.
Au mois de juillet, trois départements envoient à la chambre
trois députés nuance Grôvy.
En novembre, la chambre se réunit de nouveau, pour l'exa-
men des-lois constitutionnelles.
Après avoir voté le premier alinéa du préambule fins!
conçu :
« considérant que la chambre a besoin fe'un gou-
vernement stable.
Mlle s'ajourne au mois de février suivant.
1876
Plusieurs députés de la droite ont mis à profit leurs loisirs
pour tenter de nouveau une fusion des deux chrmbres de
Bourbon et d'Orléans.
M. Chesnelong parti en embassade à Frosdhorf, télégraphie à
Villemessanl :
« Tout va bien, j'ai sondé le Roy à propos du drapeau, il a
<« remué le bout du nez d'un air qui signiliail : un peut s'en-
tendre. «
L'imtel du Figaro illumine. o
*..
* #
En août, malgré les restrictions de la dernière loi électorale,
neuf nouveaux députés républicains sont envoyés à la chambre.
La majorité diminue à vue d'oeil.
Pour parer à ce danger, M. de Lorgeril propose quatrè an-
nées de domicile pour être électeur.
Ça passe comme une lettre à la poste.
L'Assemblée se proroge pour sept môiS;
Mn novembre, lè Figaro publie un numéro à sensation, por-
tant ce titre en caractères énormes :
1, a monarchie est faitkî
LE comte de chambord accepte! i.,es trois cou le urs !
Le lendetfiôin, la lettre suivante du- comte de Cbambord à
M. Chesniflong est publiée tffmsioïis les journaux fcj
« jDher monsieur*
«< Si votre intelligence était aussi nette que vos intentions
« sont pures, vous auriez compris que je ne puis renier Mi tra-
ditions de mi famille. Je ne ferai aucune concession, etc., ête...
La consternation est dans. 1 hôtel du Figaro.
Ou ienae heriaétiqucîneut toutes les persiennes qui donnent
stfr le. rue', ■ .
iït au met de la p::ilte sur la chaussée devant la maison pour
que le bruit des voitures n'irrite pas les nerfs de M. Villcmes-
sant abasourdi.
1877
Le èiknt de l'année est très-agîté par les menées bonapar-
tistes.
ï* prince impérial touche à sa majorité. Des hommes à
grosses moustaches font la navette de Paris à Cbistehurst.
On s'aperçoit que les rédacteurs des journaux imp Tialistcs
ont des chapeaux neufs. Us vivent mieux.
' Quelques-uns ont donné de»à-comptes dans leur garni.
L'Assemblée se réunit eh- août.
Sept éjections, par suite de décès, ont renforcé la gauche de
lept voix.
La droite, éfl*ue, récfeuuo huit années de di»nlicite-, cl vingt-
eiuq francs dé contributions pour être électeur.
Ce projet est voté.'
. E» septembre, M. Batfeîe interpelle le gouvernement sur sa
Bïolksse envers tes journaux démocratiques. Depuis le com-
aïeScement de l'année, dix-sept seutemout ont été supprimés,
Wale-neuf sùspendus, et quatre-vin#L-onzi privés de la vente
*4T la voie publique. Tant de faiblesse est dangereux.
La majorité donne raison à M. Batbio.
v Vc ministère tombé, et un nouveau cabinet est choisi tout
eùtier dans rextrêœe droite.
M. Chesnelong tente-uno nouvelle démarche auprès du comte
de Ciiambord.
11télégraphie, à ses collègKÇ» qu'il a complètement réussi et
qu'ils peuvent proclnu.er la mtatoarehie.
Immédiatement l'a droite rédige le p«?mîer* arlicie des-lois
cttttsûl'uttoanelles laissées e» suspens, et dépose le projet sui-
vant sur le- bureau dj l'Assethblée.
k Le comte die êhmt%&&«*t appelé au tronc ck France. ».
Au moment ou on allait voter, le président reeoH un te'ié-
grammo du comte'«fe-Chambord, ainsi r>uii;u :
a Décidément Chesnelong perd- boussole.- Ai- Fien Consenti du
fout. Veux drapeau de mes pères ou rien. »
Déconcertée, l'Assemblée ajourne lc vote et se prëëcige ah
avril suivant.
1878
Malgré les huit années de domicile et ie cens de vingt-cinq
francs, neuf candidats républicains sont nommés.
M.doKerdrel demande qu'on exige de to(ls jcs électeurs douze
années de domicile dans la même maison et pour trente-
trois francs de portes et fenêtres.
La mesure est adoptée.
Un membre de la gauche demande si l'on De pense pas à le-
ver bientôt l'état desiége dans les cinquante-deux départements
soumis à ce régime.
La Chambre répond à cette interpellation en décrétant l'état
desiége dans vingt-six nouveaux départements.
Etoile s'ajourne à l'année suivante.
1J870
La situation devient inquiétante pour la droite.
En dépit des lois restrictives du suffrage universel, huit
nouvelles élections ont augmenté lea forces du parti républi-
cain.
Déjà, duns une question grave, le cabinet n'a réuni que trois
voix de majorité.
L'époque de l'expiration des pouvoirs du président de la Ré-
publique approche.
Les bonapartistes, à sec, ont des dents longues et mena-
çantes.
Si on n'arrive pas à restaurer Chambord pendant que l'on a
encore trois voix de majorité, tout va cra«iuer.
Chesnelong se dévoue.
Il demande trois mois pour arranger l'affaire, et part à
Eroshdborlf.
L'Assemblée se proroge au 28 février.
1880
La Chambre se réunit en octobre.
Le 1er novembre,- Chesnelong arrive tout essoufflé.
— Cette fois, ça y est!... secrie-t-il, vous pouvez voter!... il
accepte.
Immédiatement M droite redépose sur le bureau la fameuse
proposition tant de fois resserrée, sortie et <;poussetêe :
Le comte de Chambyrd est appelé au trône de France.
Tout à côup, un grand biuit se fait à la porte.
Ce sont onze députés des départements <rui ont été élus le
dimanche précédent et viennent prendre leurs places.
La proposition do restauration monarchique est mise aux
voix et repo&ssete par huit voix de majorité.
Alors M. Qambetta dépose le projet suivant :
La République est définitivement proclpmér^
L'urgence est déclarée, et la proposition esi votiîe à huit voix
de majoi-Ué.
La droite est consternée.
M. Oambetta monte à la tribune et prononce ces paroles :
« Messieurs... remettez-vous. La République 4st plus difficile
« que cela; elle ne se croit pas légitrmemcut fondée par huit
« voix sur 8;>0, et elle aura l'honneur de se Soumettre de nou-
« veau au suffrage du pays. »
EPILOGUE
lf>.s(. — février, line nouvelle Assemblée élue par toute la
Eranee eonlirme rétablissement de lu République par 400 voix
contre 14.
Les bonapartistes, au nombre de deux, déclarent l'épreuve
doutetfse. Ôfl passe à l'ordre do jonr.
iuûo N BIENVENU.
fcBfiftW À f/ftISTOIRE DE FRANCE !
L&6 persan nag<# importants de l'histoire de Era^ier'ttoi- tuai
ont en si s»Uvéïft à souffrir des mauvo^.J(*Hie$£. devront à
M. le préfet d« Doubs une belle charuteïfe i ^
(la magistral, protecteur de nos gtoirj^, tàèrff, de Signifier
attx journalistes de son département «Iffvolr dorénavant.à rçs-
pecterv/ les personnages importante.*^ T histoire df'Franccl
— A kc to&nc heure ! vous èj&rcrez-vous, ou ne p*ar/a donc
plirs traiàï* tes hommes die la Révolution dans la botwft
Quf parte des hommes d*ïa Révolution, je vous prie? M. le
P*éiet j^ffé des personnage^ importants de l'histoire de France»
C¥, Sf»personnages im^tfrtanls de l'histoire de France, per-
SéUne n'a le drijiè Çi^Horer que ce sont nos seuls souverains :
1:c'éùx qui, coinriSÊj^raneois 1er et Louis XV, donnaient le pur
' exemple des ehMes vertus du foyer, ceux qui, comme
j Charles IX ou Louis XIV, bravaient presque l'impopularité
' pou* prhtéger tes calvinistes.
Û'cfit à propos même dudît Louis XIV que le Doubs vient
d'être frappé d'un arrêté préfectoral où brille ce considérant
qui ibAite «Fôtro encadré.
Un cadre, s'il vous pfeit Z ^Àfercjt !
Consiiiei-iint que t» mC'iilb Joutiftl, «tans mi article intitulé
LA X!Oï^tRGni*ARVwb<tbl«tiîl;il <t«parti pris lus faits historiques
el déversé I'obIïsSc Snr " l'es personnages les plus importants «le
Ce qui mérite surtout de frappor dans ce considérant qui
s'applique aux actes de Louis XIV, c'est qu'il n'y faudrait pas
PRIMES DE L'ECLIPSE
O ? * ' ' lA REVANCHE
L'idée qui fait bouillonner les cerveaux, l'espoir qui fait
bondir les cœurs ont pris — sinon un corps — un buste!...
La Rkvaxcue vit désormais — dans le marbre et le stuc,
— celui-ci popularisant celui-là !
rin -artiste a pétri pour nous cette image de nos rêves.
U Eçlipse olïre à ses abonnés la statuette de la Revanche,
Chacun voudra avoir cette figure sous les yeux.
La statuette de la Revanche, avec son piédestal, prise dans
nos bureaux : 6 francs; emballée avec soin et prête à être expé-
diée : 7 francs. •
Lejport reste à la charge du destinataire.
28 prime : Album de la LUNE et de l'ÉCLIPSE
Cent dessins les plus célèbres de Gill, réduits au moyen d'un
procédé graphique tout nouveau, formant un album élégant
et portatif. jj ....,„„ , .
Lf* Serins ainsi reproduits sont d'une délicatesse et d'une
fidélité parfaite, et de plus on les a finement coloriés.
Le prix de l'Album, pris au bureau, est de 0 francs. (Ajouter
1 franc pour le recevoir franco dans les départements.)
L'HOMME-CHIEN
Jusqu'à t Homme-Chien qui s'ei^imle et qui fait à coups de
crocs, — han! Iuiii : — sa campas/no pour la République!...
Ce mougick, échappé des MMs''moscovites, n'a pas plus tôt
effleuré de la patte le sol du Tivoli-Vanxhall, — où règne une
liberté sans bornes, — qu'il VKsI transformé subitement :
«L'animal a disparu...
Le citoyen seul est rost^,.,
Mais, par exemple, ètà îo citoyen redevient bête, — line bèlu
furieuse, féroce, enragé^,e'est lorsque, sous un pantalon, il
tlaire un bas de suie, un, iflOîlet monarchistes...
Alors, le brave dogues* hérisse et s'élance... •
Sa prunelle flamboya«|o $0*1«' f,;ms 1111 1!al llc
Ses dents, ses grilles béûSe-Bt (Je se piauler dans ttUftfoufolurc
de culotte...
Han!... han'.,.. huit !... ->y,i ■ . ■
("i'. t moi, qui ne conseillerai* pt& à MM. de Li.rgtfirîî ou de
Belcastcl «l'aller faire un iKUn'ir ago à la salle de ta nie de la
Douane !...
Ces honorables députés poSSçfcfent S'y convaincre, -- h> hSW
dépens, — que V Homme-Chieri est un second général # woe !
HISTOIRE DE SEPT ANS
l'IlKDICÏlONS l'Ol'Il J U
.n 1880
18T4
L'AssemnlmiMrfion.ile, qui eu d'jeemlwe précédant s'est pro-
rogée de trois mois pour laisser Orfc* ecw»(flalssîon «tes trente fe
temps de préparer les lois constitutionnelles, reprend m» servi-
ces en mars.
L'Assemblée entend la Itjclurc du rapport de cette coui-
mission.
Puis, fatiguée, elle se proroge ait- ui«*is de septembre suivant.
En septembre, l'Assembl-.-e »• réurtit,
Eile entame la discussion des lois citas.'il ullimnelles.
Cette discussion dure sans interruptiou pendant deux....
î« >urs.
A la suite desquels une demande âp vacaaees générales est
déposée par le général Ch ingaralvr.
Elle est votée avec ivresse.
(>n se sép\re jusqu'au l.'i di-oembre.
Pendant lp:*jiùïs db l'année, sekc «iéputéssohA morte dont'
onze de la d^jgto.
Ils ont élfl'lpéijiplacéspar soizç déput's répuWJweios;.
Du Ij aff/î'i décQBjjàfei suite de la discussion des lois consli-
tutionne
Yacanift de .\;.
Prorolfetion m*•(fcmaV:
■" 3 &rr>
Pendant les vacances, trois députés légitimistes ont rendu
leur âme à Dieu.
Leurs départements envoient trois républicains pour les rem-
placer.
*
* *
Peu à peu la majorité diminue.
Inquiète de ce résultat, la droite de l'Assemblée propose, toute
chose cessante, de s'occuper de la loi électorale.
Cette proposition est acceptée. *
M. Dahirel demande deux ans de domicile; on les lui ac-
corde.
Il calcule que eetle restriction doit enlever uno grosse partie
des suffrages au parti démocratique.
L'occasion ne se iait pas longtemps attendre de tenter l'é-
preuve.
Au mois de juillet, trois départements envoient à la chambre
trois députés nuance Grôvy.
En novembre, la chambre se réunit de nouveau, pour l'exa-
men des-lois constitutionnelles.
Après avoir voté le premier alinéa du préambule fins!
conçu :
« considérant que la chambre a besoin fe'un gou-
vernement stable.
Mlle s'ajourne au mois de février suivant.
1876
Plusieurs députés de la droite ont mis à profit leurs loisirs
pour tenter de nouveau une fusion des deux chrmbres de
Bourbon et d'Orléans.
M. Chesnelong parti en embassade à Frosdhorf, télégraphie à
Villemessanl :
« Tout va bien, j'ai sondé le Roy à propos du drapeau, il a
<« remué le bout du nez d'un air qui signiliail : un peut s'en-
tendre. «
L'imtel du Figaro illumine. o
*..
* #
En août, malgré les restrictions de la dernière loi électorale,
neuf nouveaux députés républicains sont envoyés à la chambre.
La majorité diminue à vue d'oeil.
Pour parer à ce danger, M. de Lorgeril propose quatrè an-
nées de domicile pour être électeur.
Ça passe comme une lettre à la poste.
L'Assemblée se proroge pour sept môiS;
Mn novembre, lè Figaro publie un numéro à sensation, por-
tant ce titre en caractères énormes :
1, a monarchie est faitkî
LE comte de chambord accepte! i.,es trois cou le urs !
Le lendetfiôin, la lettre suivante du- comte de Cbambord à
M. Chesniflong est publiée tffmsioïis les journaux fcj
« jDher monsieur*
«< Si votre intelligence était aussi nette que vos intentions
« sont pures, vous auriez compris que je ne puis renier Mi tra-
ditions de mi famille. Je ne ferai aucune concession, etc., ête...
La consternation est dans. 1 hôtel du Figaro.
Ou ienae heriaétiqucîneut toutes les persiennes qui donnent
stfr le. rue', ■ .
iït au met de la p::ilte sur la chaussée devant la maison pour
que le bruit des voitures n'irrite pas les nerfs de M. Villcmes-
sant abasourdi.
1877
Le èiknt de l'année est très-agîté par les menées bonapar-
tistes.
ï* prince impérial touche à sa majorité. Des hommes à
grosses moustaches font la navette de Paris à Cbistehurst.
On s'aperçoit que les rédacteurs des journaux imp Tialistcs
ont des chapeaux neufs. Us vivent mieux.
' Quelques-uns ont donné de»à-comptes dans leur garni.
L'Assemblée se réunit eh- août.
Sept éjections, par suite de décès, ont renforcé la gauche de
lept voix.
La droite, éfl*ue, récfeuuo huit années de di»nlicite-, cl vingt-
eiuq francs dé contributions pour être électeur.
Ce projet est voté.'
. E» septembre, M. Batfeîe interpelle le gouvernement sur sa
Bïolksse envers tes journaux démocratiques. Depuis le com-
aïeScement de l'année, dix-sept seutemout ont été supprimés,
Wale-neuf sùspendus, et quatre-vin#L-onzi privés de la vente
*4T la voie publique. Tant de faiblesse est dangereux.
La majorité donne raison à M. Batbio.
v Vc ministère tombé, et un nouveau cabinet est choisi tout
eùtier dans rextrêœe droite.
M. Chesnelong tente-uno nouvelle démarche auprès du comte
de Ciiambord.
11télégraphie, à ses collègKÇ» qu'il a complètement réussi et
qu'ils peuvent proclnu.er la mtatoarehie.
Immédiatement l'a droite rédige le p«?mîer* arlicie des-lois
cttttsûl'uttoanelles laissées e» suspens, et dépose le projet sui-
vant sur le- bureau dj l'Assethblée.
k Le comte die êhmt%&&«*t appelé au tronc ck France. ».
Au moment ou on allait voter, le président reeoH un te'ié-
grammo du comte'«fe-Chambord, ainsi r>uii;u :
a Décidément Chesnelong perd- boussole.- Ai- Fien Consenti du
fout. Veux drapeau de mes pères ou rien. »
Déconcertée, l'Assemblée ajourne lc vote et se prëëcige ah
avril suivant.
1878
Malgré les huit années de domicile et ie cens de vingt-cinq
francs, neuf candidats républicains sont nommés.
M.doKerdrel demande qu'on exige de to(ls jcs électeurs douze
années de domicile dans la même maison et pour trente-
trois francs de portes et fenêtres.
La mesure est adoptée.
Un membre de la gauche demande si l'on De pense pas à le-
ver bientôt l'état desiége dans les cinquante-deux départements
soumis à ce régime.
La Chambre répond à cette interpellation en décrétant l'état
desiége dans vingt-six nouveaux départements.
Etoile s'ajourne à l'année suivante.
1J870
La situation devient inquiétante pour la droite.
En dépit des lois restrictives du suffrage universel, huit
nouvelles élections ont augmenté lea forces du parti républi-
cain.
Déjà, duns une question grave, le cabinet n'a réuni que trois
voix de majorité.
L'époque de l'expiration des pouvoirs du président de la Ré-
publique approche.
Les bonapartistes, à sec, ont des dents longues et mena-
çantes.
Si on n'arrive pas à restaurer Chambord pendant que l'on a
encore trois voix de majorité, tout va cra«iuer.
Chesnelong se dévoue.
Il demande trois mois pour arranger l'affaire, et part à
Eroshdborlf.
L'Assemblée se proroge au 28 février.
1880
La Chambre se réunit en octobre.
Le 1er novembre,- Chesnelong arrive tout essoufflé.
— Cette fois, ça y est!... secrie-t-il, vous pouvez voter!... il
accepte.
Immédiatement M droite redépose sur le bureau la fameuse
proposition tant de fois resserrée, sortie et <;poussetêe :
Le comte de Chambyrd est appelé au trône de France.
Tout à côup, un grand biuit se fait à la porte.
Ce sont onze députés des départements <rui ont été élus le
dimanche précédent et viennent prendre leurs places.
La proposition do restauration monarchique est mise aux
voix et repo&ssete par huit voix de majorité.
Alors M. Qambetta dépose le projet suivant :
La République est définitivement proclpmér^
L'urgence est déclarée, et la proposition esi votiîe à huit voix
de majoi-Ué.
La droite est consternée.
M. Oambetta monte à la tribune et prononce ces paroles :
« Messieurs... remettez-vous. La République 4st plus difficile
« que cela; elle ne se croit pas légitrmemcut fondée par huit
« voix sur 8;>0, et elle aura l'honneur de se Soumettre de nou-
« veau au suffrage du pays. »
EPILOGUE
lf>.s(. — février, line nouvelle Assemblée élue par toute la
Eranee eonlirme rétablissement de lu République par 400 voix
contre 14.
Les bonapartistes, au nombre de deux, déclarent l'épreuve
doutetfse. Ôfl passe à l'ordre do jonr.
iuûo N BIENVENU.
fcBfiftW À f/ftISTOIRE DE FRANCE !
L&6 persan nag<# importants de l'histoire de Era^ier'ttoi- tuai
ont en si s»Uvéïft à souffrir des mauvo^.J(*Hie$£. devront à
M. le préfet d« Doubs une belle charuteïfe i ^
(la magistral, protecteur de nos gtoirj^, tàèrff, de Signifier
attx journalistes de son département «Iffvolr dorénavant.à rçs-
pecterv/ les personnages importante.*^ T histoire df'Franccl
— A kc to&nc heure ! vous èj&rcrez-vous, ou ne p*ar/a donc
plirs traiàï* tes hommes die la Révolution dans la botwft
Quf parte des hommes d*ïa Révolution, je vous prie? M. le
P*éiet j^ffé des personnage^ importants de l'histoire de France»
C¥, Sf»personnages im^tfrtanls de l'histoire de France, per-
SéUne n'a le drijiè Çi^Horer que ce sont nos seuls souverains :
1:c'éùx qui, coinriSÊj^raneois 1er et Louis XV, donnaient le pur
' exemple des ehMes vertus du foyer, ceux qui, comme
j Charles IX ou Louis XIV, bravaient presque l'impopularité
' pou* prhtéger tes calvinistes.
Û'cfit à propos même dudît Louis XIV que le Doubs vient
d'être frappé d'un arrêté préfectoral où brille ce considérant
qui ibAite «Fôtro encadré.
Un cadre, s'il vous pfeit Z ^Àfercjt !
Consiiiei-iint que t» mC'iilb Joutiftl, «tans mi article intitulé
LA X!Oï^tRGni*ARVwb<tbl«tiîl;il <t«parti pris lus faits historiques
el déversé I'obIïsSc Snr " l'es personnages les plus importants «le
Ce qui mérite surtout de frappor dans ce considérant qui
s'applique aux actes de Louis XIV, c'est qu'il n'y faudrait pas