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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 7.1874

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https://doi.org/10.11588/diglit.6767#0168
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L'SÙlùl PB I

• ils los redonnent au public et ils appellent cela les

PC

retQ'Jr de l'Assemblée, il sera question, paraît-il, de

^ aPUser M. Baze et de lui donner un nom qui, tout en

lfM,,e*ant le sien, expliquerait le caractère courroucé et
"té <iu titulaire.
a Rappellerait * Basilic. »

l'er ^tenais au patron de l'estaminet de Madrid de
^Suité de ses verres à bière.

Pf sont des bocks de Petit-Poucet, celai lui dis-je.
6 'imonidier répondit en gouaillant :
y ^lonsicur voudrait peut-être des bocks de sept lieues'!
9î!à ce que c'est que de fréquenter des journalistes!

H. BRIOLLET

KEMKDE AU PHYLLOXERA

^-dernier compte rendu de l'académie des seiences nous
^Prend les vains efforts d'un savant pour affliger du pliyl-

era une vigne qui se portait bien.
fî Je savant suait sang et eau pour convaincre le désobli-
j^t insecte à s'attacher au cep qu'il lui tendait,
pétait absolument coaime si le savant eût chanté,
cis ! ljlon> mais ce r'-sultat négatif ne me paraît pas appré-
^ans le public à sa jus!e valeur.

c'est tout bonnement la solution du fameux problème.
^ PPoçé aux imaginations des deux mondes.
Pour empêcher désormais lo phylloxéra d'atteindre votre
^Pe, vous prenez d'abord un savant.
Après quoi vous prenez un phylloxéra,
fuis vous dites an savant d'inviter le phylloxéra à dévo-
votre vigne.

te phyiioxera s'y refuse énergiquemeni, comme il est
"r°uvé par l'expérience.

vous pourrez dormir sur vos deux oreilles.

P. P.

GAZETTE ET REVUE DES THÉÂTRES

XX '

Comédie-Française. — Une chaîne.

jj^uelle id e saugrenue, biscornu"., incongrue, a eue
jJPWriO de repreodre Vue Chaîne ?
.erait-ce pour nous convertir à cette philosophie de Scribe
Proserit l'idéal, exile l'enthousiasme, et n'admet aucun
jCôs généreux instincts par lesquels fiant est r muée?
m-,!4 Poésie, l'amour, le dévouement, la passion, n'ont ja-
pfe 6lé, en efTet, plus effrontément bafoués que dans celte
jCe écœurante.

gf^a seule chose regardée comme raisonnable par le célèbre

^unt académicien, c'est de se faire une position.
(j,-L,e reste n'est que folie, chimère, illusion, pur caprice
^sprits romanesques.

M. le direeteur du Théâtre-Français croit-il bien utile de
,eHettre à la scène ces façons de voir mesquines, égoïstes et
ourgeoises, à une époque où des aspirations hautes, arden-

tes
Par
C

et nobles peuvent seules relevo? notre morale humilié
^ nos fautes et abattu par les événements ?

cei soit dit sans vouloir en rien amoindrir le talent des
justes qui interprètent Vue Chaîne. MM. Got, Febvre et
S^Kon, M"" Favrt et Reichemberg, ont droit à des éloges
£frr'0U-X' ^nis ^0(iue'in n'a donc pas vu l'excellent Ré-
. ler jouer — sans charge tabarine — l'amusant personnage
e l'avoué Balandart ?

Gilberte et Maioellc.

j ^es deux ouvrages —- si diversement accueillis — déve-
Ppent pourtant le même thème :

.^Quime Gilberte, Marcelle est une femme doues, lion-

Hôte,

'lu

aimante jusqu'aux abnégations les plus sublimes,

Un mari trompe, et qui pardonne à l'infidèle.

^ *ais la Gilberte, de MM. Gondinct et Deslandes, — œuvre
,j, Peu longuette, traitée dans une demi teinte délicate,
^comique anodin comme d'un drame tempéré, — a bo-
(j^ablement réussi au Gymnase. La Marcelle, au contraire,
$JJM. Dennery et Brésil, oii les noirceurs les plus extra-
4jjf*Vtéa de l'Ambigu s,'amalgament avec les farces les plus
J°l'4ées de Bobino, a succombé, au Vaudeville, sous les
p,.,68 et les sifflets. Heur et malheur. La roche TarpMonno est
a s du Capitole, et !e boulevard Bonne-Nouvelle, de celui
6 italiens,

j Gilberte, c'est M,lc Dclaporte; Marcelle, c'est MJlc Barthot.
j . Ee veux pas les séparer dans mes bravos : l'une grassouil-
*e et rondelette; l'autre, mince, frêle, émaciée — un bil-

iUet en deux personnes!...
tP s rôles à côté de ces deux pièces sont convenablement
U **Us : ici, par Delannoy, par Parade, par Saint-Germain,
r Mm" Alexis et Lovely; là, par Mmes Fromentin et An-

gelo, et par MM. Pujol, Andrieu, Landrol, Ravel et Le-
sueur. Ce dernier a fait da type episodiq,10 de Pontvillaln
une silhouette animée et vivnte, sans la moindre carica-
ture.

L'autre soir, au foyer, on questionnait Ravel sur son
âge :

— J'ai cinquante ans, répondit le vieux et amusant comé-
dien.

— Ma parole, fit mademoiselle Angelo, vous n'en paraissez
pas plus de quarante-cinq.

— Ah ! soupira Ravel, ce sont les chngrjng

Ambigu, — L'Ofiicier de fortune

Ces dix tableaux bourrés d'anachronismes, d'invraisem-
blances et de rengaines, mais pleins de mouvement, de situa-
tions, d'intérêt, ne m'ont pas ennuyé un seul instant, encore
qu'ils commencent par Joseph Balsamo pour finir p^r la Dame
aux Camélias, et que la principale péripétie, _ cene des faux
pandours envahissant le tribunal des Invisibles, — en soit
empruntée, trait pour trait, .à un roman d'AlexandreDumas
père, intitulé : le Capitaine Richard.

Paul Deshayes se démène là-dedans avec une verve enra-
gée. 11 s'y montre tour à tonr léger, — oui, L'ger, en dépit
de sa florissante santé, — lendre, mordant, chevaleresque,
pathéiique. Dumaine et Môlingue ont désormais un succes-
seur tout trouvé.

J'ai déjà constata, à propos de l'Abandonnée, de M. Coppée,
au Gymnase, avec quelle vérité poignante mademoiselle
Vannoy sait mourir. Montai est un traître consciencieux et
convaincu, Touzé a dessiné d'une façon nette et naïve la
physionomie d'un valet poltron et grotesque. Quant à mon
camarade Charly, personne ne l'a applaudi plus que moi...
dans le Cousin Pons, à Cluny.

fit ' ■ ■ ^pi I ■ ï ■■■ - i1 >

Il y a, au prologue de VOffic'er de fortune, une scène où le
président, de la rociété secrète des Invisible» expose à ses
co-associés l'état politique de l'Europe à l'époque où se passe
l'action.

Il est fort question, dans cette tirade, — un peu préten-
tieuse pour l'Ambigu, — de l'électeur Charles-Albert, —
lisez Frédéric H, — de l'archiduchesse Marie-Thérèse et de
la pragmatique sanction...

Au moment où le bon Arondel prononçait ce dernier
mot, une de mes voisines, — aux fauteuils d'orchestre, —- a
consulté vivement son programme.,.

— Qu'est ce que tu cherches, ma minette ? lui a demandé
son mari...

— Mon ami, je cherche le nom de l'actrice qui joue la

^■"ymaliquc sanction.

Ohâteau-d'Eau. — Paris la Nuit.

Je suis persuadé que le théâtre de MM. Dnponlavisse et
Cogniard trouverait aisément sa voie et son succès dans ces
mélodrrmcs populaires dont une pointe de sentiment adou-
cit à propos la gaieté violente. Greuze et Paul de Kock mé-
langés. Paris la nuit est un des modèles du genre. Je ne ferai
pas à MM. Pailly et Gaussias, et à mesdames Alida Perly
et Berriief, m mauvaise plaisanterie de lss comparer à Matis,
à Charles Pérey, à Eugénie Prospcr et à Hortense Jouve,
— qui ont créé la pièce à l'Ambigu ; mais, enfin, tels qu'ils
sont, je les estime comme fort suffisants et animés de la
meilleure intention de bien faire. Et puis, il y a les Clodo-
ches qui cabriolent sur le tout!

Ce quadrille mérite, — à lui seul, — d'attirer lx cour et la
ville...

0 Yestris, ô Gardel, ô Milon, ô Aumer, — professeurs de
la danse noble, académique et mesurée, — que diriez-vous
en face de ces Aissaouas chor'graphiques?

Certes, votre perruque se dresserait sur votre crâne véné-
rable et secouerait à tous les vents d'indignation et de cour-
roux un nuage de poudre aux parfums pénétrants!...

XX

Au Château-d'Eau, il rèjne une grande fraternité entre
les pelites dames qui figurent à cet acte du bal masqué.

Lorsque l'une d'elles déclare à ses camandes qu'elle aura,
dans la salle, un adorateur nouveau, — Jt fout qu'il soit
nouveau, — les autres lui cèdent la place la plus appar nte
à l'avant scène et le plus joli costume du magasin, — celui
de madame Judic dans la Timbale d'argent.

Avant-hier, une rupture éclatante avait lieu entre l'une
do ces demoiselles et un figurant mâle qui l'honore de sa
tendresse.

— Oui, s'écriait celui-ci avec colère, c'est fini, je te quitte.

— Tu as tort, répliquait la figurante. On t'a fait des Can-
cuis. Je n'ai jamais cessé d'être digne de toi.

— Comment, malheureuse, tu oses soutenir que j'ai tort,
et voi'à quinzo jours que tu ne quittes pas le costume de la
Timbale d'argent !...

STAR.

Théâtre de la porte Saint-Martin, prochaine-
ment LE TOUR DU INONDE, pièce scientifique en 15 ta-
bleauxet à grand sDcctacle. . ,

Représentation de MM. Dumaine, Lacressonniere, Van-
noy, Alexandre, Mm" Patry et A. Moreau.

Indépendamment de l'attraction que peut produire cette
pièce d'un genre nouveau au théâtre, l'interprétation hors
ligne, les quinze décors et les nombreux costumes des cinq
parties du monde, les machines et les ballets, assurent
d'avance un immense succès à l'œuvre des auteurs populai-
res, d'Enncry et Jules Verne.

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SOCIÉTÉ ANONYME

RAFFINERIE DE lïONFLEl R

CAPITAL SOCIAL : 3.0QO.Q«o dk h.^,-
SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
Rue du Quatre-Septembre, 16, à Paris

CON6F.ll, I)'All.MI.NtHTH\Tt(^

Nommé par r Assemblée générale du %\ ijui 187}
Mil. FAHx de la Coste, trésorier-paveur générul du dénartenient du

I.éopold Dreyfus, ancien négociant fabrUpinit;
Ferdinand Féval, propriétaire :

Théodore de Moimi.u:, ingénieur civil, iiiiciç.u seccdlatte «én*-
rnl et chef;du service d'exploitation de- chemins de 1er d'Alsac.
Priam de Vili.ai.o.xoa. propriétaire:
Jules Vidal, banquier. .

ÉMISSION DE 4,000 ACTIONS

DE 50 0 FRANCS

(OSées en vertu do la décision prise «n AssrmWe générale extraordinaire, 1»
28 Août 1s7-U

Conditions de la Souscription

Le montant des Actions e3t payable, savoir s
25 francs en souscrivant ;
100 francs à la répartition ;
125 francs le 28 août 1875 ;

Et le surplus, au fur et à masure des besoins de la Société,
et suivant avis du Conseil d'administration.

La SoDscriplion sera envcrle

Les in. 16 et 11 Octobre,

A PARIS, dans les bureaux de la Société, rue du Quatre-
Septembre, tfi:

A HONFLEUR, dans les bureaux de la Raffinerie, rue
Bavole ; .

Pans les DEPARTEMENTS, rhez tons, les Agents de
change;, Banquiers et Changeurs correspondants de la Société.

On peut sonHcrire par correspondance : Soit en envoj'ant les
tonds par lettres chargées ; si.it en versant dans les Succursales
iJe la Banque «le France au crédit de la Société anonyme de la
Raffinerie de Honfleur.

!m les demandes dépassent 4,900 actions, la répartition se fera
proportionnellement.

Les Actions seront cotées à la Bourse de Paris
EXPOSÉ

T.a Raffinerie 4? Honfleur est. sans contredit, nu des plu*
beaux établissements industriels du département du Calvados. '

Elle occupe une superficie, de 10.:tuo métrés et se compose île
sept corps ae bâtiments, construits en briques, couverts en ardoi-
ses, et dont les principaux ont jusqu'à six et huit étages en éléva-
tion.

t'nc expertise contradictoire, faite en 1872, l'estimait— en faisant,
observer que le matériel existant, à cette époque, n'avait été prisé
qu'avec, une dépréciation de trente, quarante, et souvent cinquante
Jour cent — à la somme de 900.000 fr.

" Depuis celte époque. — en 187-2 et 1873, — 1,000,000 francs ont
été dépensés en constructions nouvelles et eu matériel complémen-
taire. . ,

L'Usine, son matériel fixe et son matériel roulant, ses annexes et
dépendances, ont été adjugées, le 25 mai 1874, en l'audience des
criées du Tribunal civil d'e I'ont-l'Evéque, h la Société anonyme rorn

l,*.\riUT KT l'exploitation Or la kéthoi'.l'.ssiox de la lî mtinkme de

Honfleur, au prix de 550,000 francs, c'est-à-dire au cinquième de
sa valeur réelle et effective, constatée par devis et estimations.

Le 2R août 1S7'i, cette Société anonyme, — aujourd'hui proprié-
taire incommulable de la Raffinerie, — s'est constituée définitive-
ment, sous la dénomination de Société anonyme de la ItArriNEniK de
Ponfleuh, au capital de un mi/lion de francs, entièrement souscrit,
— ainsi que le constate la déclaration légale faite le fi août 1874, en
l'Etude de M0 Lavoipnat. notaire à Paris;—[elle u décidé, en Assem-
blée générale, extraordinaire, que son capital serait porté k trois
millions île franés, et qu'en conséquence, 1,000 actions nouvelles, de
:,00 fr. chacune, seraient créées, et offertes à la souscription pu-
blique.

Ces 4.000 actions, émises en ce moment, orit pour objet la mise
en exploitation industrie/le et commerciale de l'Usine.

L'importance de l'exploitation justifie, -et au delà, l'élévation du
capital.

La Raffinerie de Honfleur est aménagée et outillée pour une, fa-
brication d'environ 5,000 pains de sucre par jour, ce qui, en ne
comptant que, trois cents jours de travail effectif par année, repré-
sente une production moyenne de 1,500,000 pains, et, nécessaire-
ment, un mouvement de fonds incessant et considérable.

A l'aide de quelques modification» dans l'aménagement, la fabri-
cation pourra être portée, à 0,000 pains par jour.

Au capital de 000,000 de francs, une action représente la pro-
priété d'un six millième de l'actif social et de, tous les droits y affé-
rents : la lialiincrie n'entrant dans cet actif que pour son prix
d'achat seulement.

Aux termes de l'article 21 des Statuts de la Société, il est attribué
90 0/0 aux actions dans la répartition des bénéfices nets.

Ces bénéfices, calculés sur le rendement commercial d'une fabri-
cation annuelle de 1,500,000 pains de sucre, ne sauraient être éva-
lués au-dessous de 0 fr. 50 centimes par pain, et, dans des circons-
tances données, ils pourront être portés à 0 fr. 75 centimes et
h \ franc.

C'est sur cette donnée qu' faut calculer le rendement annuel de
l'action.

Par délégation du Conseil d'administration,
Th. dis .YIonmi.k.

Insensibiiisateur Duchesne. — Guorison, extraction et
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Mmo sarah félix prévient sa nombreuse clientèle que
prochainement la couleur bleue de ses flacons : Eau des
lées sera changée en couleur ambrée.

La récompense unique qu'elle a obtenue à Vienne est un
puissant argument contre la concurrence, et pour éviter les
contrefaçons déloyales et nuisibles, Mnt Sarah Félix
a cru devoir changer la couleur bleue de ses flacons, et les
nouveaux, qui seront de couleur ambrée, porteront sa si-
gnature incrustée sur les deux côtés.

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