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lre Année. — N° 4.

Avril 1874.

L'ÉGYPTOLOGIE

JOURNAL MENSUEL PUBLIÉ A CHALON-SUR-SAONE PAR F. CHABAS

prix d'abonnement: un an ou douze numéros, 24 francs.

OS S'ABO.WE :

( A Chalon-sur-Saône, chez Jules DEJUSSIEU, Imprimeur;
A Paris, chez MAISONNEUVE & Ci0, Editeurs, 15, quai Voltaire.

Analyse de la première Maxime. (Suite.)

La finale ~\ se rencontre très souvent placée à la suite du radical pour exprimer le substantif,
l'idée abstraite : <==>Q§q, pent signifier l'amowr;^ LJ e , la puissance, la victoire '0_g>,
la naissance. Mais dans ce cas , comme pour les participes, n'est pas nécessairement écrit , et
on trouve la naissance exprimée par les groupes ('j ^tjf},^,1, f] ^ ^|2> etc-

Rappelons encore que le verbe uec s'emploie souvent pour exprimer la génération masculine ;
les noms si communs de Ramsès, Rames, Thothmès, Ptahmès, etc., signifient : Celui qui est né de
Ra, de Thoth, de Ptah, etc. On se sert encore de uec a propos de la production des végétaux par
la terre , et ce mot possède en outre d'autres acceptions dérivées des idées créer, former, produire.

Dans le texte étudié le mot uec est suivi du pronom ^ affecté du préfixe mais entre le
radical et le pronom combiné il y a place pour un ou deux signes qui ont été enlevés par la tache
dont j'ai déjà parlé ; il peut y avoir le déterminatif surabondant que notre manuscrit associe
presque partout à l'idée enfant, ou bien la désinence Q^ ; dans l'un et l'autre cas on peut lire: Tu
es né, ou la naissance, naissance de toi, ou enfin né de toi.

La suite de la phrase fera cesser toute incertitude. On y lit, en effet, littéralement :
Tu fus en petit enfant, jugé lui faire un homme bon.

Pour justifier cette traduction il nous suffira d'étudier le mot °jrvfî' pamuot.

Ce mot est d'occurrence fréquente dans les textes ; il s'y rencontre presque constamment déter-
miné par un hiéroglyphe qui en spécialise exactement la signification : celui de la femme tenant un
petit enfant dans ses bras , fcjfo . Le mot désigne donc l'enfant, sinon à la mamelle, au moins
encore incapable de marcher ou de se tenir seul debout, le baby.

Ce groupe peut toutefois se dire d'un nourrisson. C'est ainsi par exemple que la déesse Anouké
est figurée dans l'action d'allaiter Ramsès II. La légende du tableau dit: Moi. la mère Anouké,
dame d'Abijdos, ^ZZl^t$£ /— A 0 , je t'ai nourri de (mon) sein3.

A Edfou un Ptolémée est appelé :

Roi dans son berceau, l'allaite sa mère.

1 Pap. Anastasi i, 27 , 7.

° Pap. mag. Harris, 1, 2. Le signe du pluriel est aussi
d'un emploi très arbitraire.

3 Bas-relief de Beit-el-Wally. Denlem. III, 177.
* Duemiciien : Alt. Temp. i, 24, 4.
 
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