L'ÉGY P TO L 0 G 1E.
Nous obtenons ainsi la version correcte ci-après de la deuxième réponse du scribe Khonshotep :
« Le scribe Khonshotep répondit à son père le scribe Ani: Ne rabâche pas tes mérites; je suis
« obsédé de les actes. L'homme ne déserte pas sa voie en écoutant et répondant à propos. L'homme
« est le second de dieu : et ils ont l'obligation d'écouter.
« L'homme est sous celui qui lui répond. Quand deux hommes ne se connaissent pas , les paroles
« sont pour le mal (comme) celles de qui ne connaît pas son précepteur.
« Je suis devenu un homme ayant le cœur fait pour le commandement, et toutes les oppositions
« fâcheuses que tu as articulées, toutes sont à bout. N'en fais pas une criaillerie comme s'il
« s'agissait d'une affaire d'ancêtres; ce que je dis à Dieu, ce que tu m'as fait jurer, laisse-le de
« côté. »
Voici la version de M. de Rougé :
« Le scribe Khonshotep, son fils , répondit au scribe Ani : Ne viens pas me vanter tes exploits !
« Je suis chargé de tes conseils. Ce n'est pas perdre son temps que d'écouter un discours à sa
« place. L'homme est le second de Dieu ; c'est son devoir d'écouter les réponses de chacun.
« L'homme qui ne connaît pas son second tombe dans une multitude de maux, et celui qui ne
« s'instruit pas devient (digne des tribunaux?). Mais la multitude fait peu de cas des bonnes
« paroles.....Je t'ai donné mes dernières paroles, qu'elles restent avec toi dans ta route. »
On verra facilement sur quels groupes portent les différences.
La traduction de M. Brugsch n'a pas porté sur ce passage , ni sur le reste du papyrus.
Analyse de la troisième et dernière réplique du scribe Ani.
(Texte hiératique , p. 23, lig. 12 à 17.)
Nous obtenons ainsi la version correcte ci-après de la deuxième réponse du scribe Khonshotep :
« Le scribe Khonshotep répondit à son père le scribe Ani: Ne rabâche pas tes mérites; je suis
« obsédé de les actes. L'homme ne déserte pas sa voie en écoutant et répondant à propos. L'homme
« est le second de dieu : et ils ont l'obligation d'écouter.
« L'homme est sous celui qui lui répond. Quand deux hommes ne se connaissent pas , les paroles
« sont pour le mal (comme) celles de qui ne connaît pas son précepteur.
« Je suis devenu un homme ayant le cœur fait pour le commandement, et toutes les oppositions
« fâcheuses que tu as articulées, toutes sont à bout. N'en fais pas une criaillerie comme s'il
« s'agissait d'une affaire d'ancêtres; ce que je dis à Dieu, ce que tu m'as fait jurer, laisse-le de
« côté. »
Voici la version de M. de Rougé :
« Le scribe Khonshotep, son fils , répondit au scribe Ani : Ne viens pas me vanter tes exploits !
« Je suis chargé de tes conseils. Ce n'est pas perdre son temps que d'écouter un discours à sa
« place. L'homme est le second de Dieu ; c'est son devoir d'écouter les réponses de chacun.
« L'homme qui ne connaît pas son second tombe dans une multitude de maux, et celui qui ne
« s'instruit pas devient (digne des tribunaux?). Mais la multitude fait peu de cas des bonnes
« paroles.....Je t'ai donné mes dernières paroles, qu'elles restent avec toi dans ta route. »
On verra facilement sur quels groupes portent les différences.
La traduction de M. Brugsch n'a pas porté sur ce passage , ni sur le reste du papyrus.
Analyse de la troisième et dernière réplique du scribe Ani.
(Texte hiératique , p. 23, lig. 12 à 17.)