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https://doi.org/10.11588/diglit.31281#0028
cst dëcent et convenable, et si tu te troures
avec des étrangers, garde le silence opiniâtre-
ment.
47-
Ne ris ni long-temps, ni souvent, ni avec
a% rec excès. *)
48-
Refuse le sertnent en tout et partout, iî
cela est en ton pouvoir; smon, autant que
i’occadon pourra le permettre.
49-
Evite de manger dehors, et fuis tous Ies
festins p.ublics ; mais li quelque occasion extra-
ordinaire te force de te relâcher en cela , re-
double alors ton attention sur toi-méme, de
peur que tu ne te laiiles aller aux manieres et
aux facons de faire du peuple : car sache que
si r un des conviés elt impur, celui qui est as-
sis près de lui, et qui fait comme lui, est ne'-
ceJOTairement souillé, quelque pureté qu’il ait
par lui-même.
*) Dans ce précepfe d’Epicteîe, on reconnoft la doctrine
deSocrate: car daris le troisieme Liv. de la Réptibliquc
de Platon, ce Philosophe, après avojr condamné les la-
mentations, les pleurs, et tout ce qu’on fait dans Ie
deuil, condamne auilî le rire imrraodéré. 11 ne stut
pas non plns, dit-il, étre enclin à rire : car dcs qu’un
homme s’ejî abandonnc à un rire excejss , iL eji impossi-
hle qu’il n’arrive en lui un changement considérablc,
11 nt saut donc pas qu’un Pocte nous repréfente des
hommes de conféquÉnce livrés à ce rire immodéré, en-
cort moins des Dieux. Nous nc recevrons donc pas
ce qu’Homere dït, qu’il s’e'leva entre les bienheureujc
Immortels un rire qui ne finisibit point, quand i!s vitcnt
Vulcain empressè à ks servir.
avec des étrangers, garde le silence opiniâtre-
ment.
47-
Ne ris ni long-temps, ni souvent, ni avec
a% rec excès. *)
48-
Refuse le sertnent en tout et partout, iî
cela est en ton pouvoir; smon, autant que
i’occadon pourra le permettre.
49-
Evite de manger dehors, et fuis tous Ies
festins p.ublics ; mais li quelque occasion extra-
ordinaire te force de te relâcher en cela , re-
double alors ton attention sur toi-méme, de
peur que tu ne te laiiles aller aux manieres et
aux facons de faire du peuple : car sache que
si r un des conviés elt impur, celui qui est as-
sis près de lui, et qui fait comme lui, est ne'-
ceJOTairement souillé, quelque pureté qu’il ait
par lui-même.
*) Dans ce précepfe d’Epicteîe, on reconnoft la doctrine
deSocrate: car daris le troisieme Liv. de la Réptibliquc
de Platon, ce Philosophe, après avojr condamné les la-
mentations, les pleurs, et tout ce qu’on fait dans Ie
deuil, condamne auilî le rire imrraodéré. 11 ne stut
pas non plns, dit-il, étre enclin à rire : car dcs qu’un
homme s’ejî abandonnc à un rire excejss , iL eji impossi-
hle qu’il n’arrive en lui un changement considérablc,
11 nt saut donc pas qu’un Pocte nous repréfente des
hommes de conféquÉnce livrés à ce rire immodéré, en-
cort moins des Dieux. Nous nc recevrons donc pas
ce qu’Homere dït, qu’il s’e'leva entre les bienheureujc
Immortels un rire qui ne finisibit point, quand i!s vitcnt
Vulcain empressè à ks servir.