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https://doi.org/10.11588/diglit.28132#0185
D 3E D A F O li î E1. *4J
pantes , 6c ils en ont pitié. Environnez d’une.
Troupe de Définïtions magistrales, de Conclujîons ,
de Corollaires, de Propolitions expiicites & mipüci-
tes^ ce qui compose la Milice de l’Ècole sacrée 3
ils trouvent tant de moyens d’échaper, que Vul-
cain même ne pourroit pas les retenir5 eût-il le fî-
let dont il se servit pour montrer aux Dieux sa nou-
velle paire de cornes. 11 n’y a point de nœud que
ces Messieurs ne coupent du premier coup avec le
couteau du Disiinguo, couteau formé de tous ces
termes monstrueux qui sont nez dans le sein de la
subtilité scholastique.
* Voyons nos Gracles, dans léur plus sublime
fondtionj voyorts les interpreter les mysteres cachez
de la Dodtrine du salut. S’agit-il de la Création,
duPéché originel, de l’Incarnation, de l’Eucha-
ristie ? Ces matieres sont trop rebattues 5 il faut les
laisser aux Apprentis Théologiens. Mais voici les
Questions dignes des grands Maitres, des Maitres
iUuminez, comme ils disent : aussî, dès qu’ils tom-
bent sur ces sujets-là, ils se réveillent, ils se rani-
ment. Or écoutez quelques-unes de ces fines ôc
importantes interrogations. Y-a-t-il un instant
dans la Génération Divine? Jesus-Christ a-t-il plu-
sieurs filiations ? Cette proposition, Dieu lc Pere
hait fon Fils, est-elle possible ? Dieu a-t-il pu s’unir
personellement avec une Femme, avec le Diable,
avec un Ane, avec une Citrouille, avec un Cail-
lou ? En cas que Dieu se communiquât à la nature
citrouillere, comme il a fak à la nature humaine,
com-
* Voycz la Fig. pag. 14?,
pantes , 6c ils en ont pitié. Environnez d’une.
Troupe de Définïtions magistrales, de Conclujîons ,
de Corollaires, de Propolitions expiicites & mipüci-
tes^ ce qui compose la Milice de l’Ècole sacrée 3
ils trouvent tant de moyens d’échaper, que Vul-
cain même ne pourroit pas les retenir5 eût-il le fî-
let dont il se servit pour montrer aux Dieux sa nou-
velle paire de cornes. 11 n’y a point de nœud que
ces Messieurs ne coupent du premier coup avec le
couteau du Disiinguo, couteau formé de tous ces
termes monstrueux qui sont nez dans le sein de la
subtilité scholastique.
* Voyons nos Gracles, dans léur plus sublime
fondtionj voyorts les interpreter les mysteres cachez
de la Dodtrine du salut. S’agit-il de la Création,
duPéché originel, de l’Incarnation, de l’Eucha-
ristie ? Ces matieres sont trop rebattues 5 il faut les
laisser aux Apprentis Théologiens. Mais voici les
Questions dignes des grands Maitres, des Maitres
iUuminez, comme ils disent : aussî, dès qu’ils tom-
bent sur ces sujets-là, ils se réveillent, ils se rani-
ment. Or écoutez quelques-unes de ces fines ôc
importantes interrogations. Y-a-t-il un instant
dans la Génération Divine? Jesus-Christ a-t-il plu-
sieurs filiations ? Cette proposition, Dieu lc Pere
hait fon Fils, est-elle possible ? Dieu a-t-il pu s’unir
personellement avec une Femme, avec le Diable,
avec un Ane, avec une Citrouille, avec un Cail-
lou ? En cas que Dieu se communiquât à la nature
citrouillere, comme il a fak à la nature humaine,
com-
* Voycz la Fig. pag. 14?,