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& dVIndulgencesj une Maison st nombreuie en do«
meiliquesj tant de délices & de plaisirs. En voilà
beaucoup 5 & néanmoins, ce n’esc qu’une foible
ébauche de la sélicité Fapalec Aii-iieu de tant de
biens 3 viendroient les veillcs, les jeunes, les lar-
mes, lesprieres, les sermons, les méditations, les
soupirs, & mille autres maux de ia même nature.
Ajoutons à cela, tant d’Ëcrivains, tant de Copis-
tes , tant.de Notaires, tant d’Avocats, tant de
Promoteurs, tant de Secrétaires, tantdeBanquiers,
tant d’Ecuyers, tant de Balfreniers, tant de Ma-
quereaux, ( iîlence là-dessus, il faut épargner les
oreilles chastes,) enfin, une si prodigieuse quantite
d’hommes de toute condition, qui ruïnent ( qui ho-
norent, voulois-je dire) le Siege de Rome : tous
ces illustres Officiers de Saint Pierre mourroient de
faim. II seroit barbare , abominable , & encore
plus détestable, de rappeller à la besace & au bâ-
ton, les souverains Monarques dc l’Eglise, ces vé-
ritables lumieres du Monde. C’étoit à Pierre & à
Paul à vivre d’aumône & de travail : aussi se repo-
se-t-on sur eux de tout ce qu’il y a de pénible j
n’ont-ils pas assez de loisir pour y vaquer ? Mais,
tout ce qu’il y a de splendide & d’éclatant, deplai-
lir & de volupté, nos Saints Peres l’ont gardé pour
eux : n’ont-ils pas bien fait ?
11 est donc arrivé par mon moyen, qu’il n’y a
pas de gens qui vivent plus dans h mollesse & dans
rindolenee, que les Papes -, & pourvu que leurs
fonétiohs Épiscopales consistent en des ornemens
mysterieux, <k presque de 'shéatre,, en cérémo-
,. i nies,
& dVIndulgencesj une Maison st nombreuie en do«
meiliquesj tant de délices & de plaisirs. En voilà
beaucoup 5 & néanmoins, ce n’esc qu’une foible
ébauche de la sélicité Fapalec Aii-iieu de tant de
biens 3 viendroient les veillcs, les jeunes, les lar-
mes, lesprieres, les sermons, les méditations, les
soupirs, & mille autres maux de ia même nature.
Ajoutons à cela, tant d’Ëcrivains, tant de Copis-
tes , tant.de Notaires, tant d’Avocats, tant de
Promoteurs, tant de Secrétaires, tantdeBanquiers,
tant d’Ecuyers, tant de Balfreniers, tant de Ma-
quereaux, ( iîlence là-dessus, il faut épargner les
oreilles chastes,) enfin, une si prodigieuse quantite
d’hommes de toute condition, qui ruïnent ( qui ho-
norent, voulois-je dire) le Siege de Rome : tous
ces illustres Officiers de Saint Pierre mourroient de
faim. II seroit barbare , abominable , & encore
plus détestable, de rappeller à la besace & au bâ-
ton, les souverains Monarques dc l’Eglise, ces vé-
ritables lumieres du Monde. C’étoit à Pierre & à
Paul à vivre d’aumône & de travail : aussi se repo-
se-t-on sur eux de tout ce qu’il y a de pénible j
n’ont-ils pas assez de loisir pour y vaquer ? Mais,
tout ce qu’il y a de splendide & d’éclatant, deplai-
lir & de volupté, nos Saints Peres l’ont gardé pour
eux : n’ont-ils pas bien fait ?
11 est donc arrivé par mon moyen, qu’il n’y a
pas de gens qui vivent plus dans h mollesse & dans
rindolenee, que les Papes -, & pourvu que leurs
fonétiohs Épiscopales consistent en des ornemens
mysterieux, <k presque de 'shéatre,, en cérémo-
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