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3 ou 4 mètres au dessous des décombres, dans l'étendue de
deux kilomètres environ; c'est-à-dire de B juspu'à G sur la
carte; il parait du reste que l'enlèvement des pierres de ce mur
jusqu'à 3 ou 4 mètres de profondeur au dessous des décombres
est tout récent, parceque quelques uns de ceux qui les ont
enlevés, vivant encore, m'ont affirmé qu'ils avaient démoli ce
mur du dessous des décombres et en avaient emporté les
pierres en ville pour d'autres constructions.
Au point C, le sol commence à devenir bas, il y est à
peine de 5 mètres au dessus du niveau de la mer; et il est
encore beaucoup moins élevé au delà de ce point; de sorte que
la continuation des fouilles était impossible de C jusqu'à D
dans l'espace d'environ 700 mètres, parce que nous étions in-
commodés par l'eau qui sortait à 2 mètres de profondeur.
Heureusement, les chercheurs de pierres m'ont affirmé qu'en
construisant la petite mosquée et les maisonnettes situées sur
la petite hauteur dans le point I) de notre carte, ils ont vu la
continuation de notre mur toujours de même largeur et du
même genre de construction. Ce témoignage me parait d'autant
plus véridique que ce point se trouve sur le prolongement de
la dernière partie découverte par les fouilles et termine une
langue de décombres, et qu'il n'y a pas de raison qui ait pu
forcer l'ingénieur Dinocrate à faire dévier ce mur dans cet
espace uni.
Nous voilà donc sûrs de la position antique du mur d'en-
ceinte de la ville d'Alexandrie, depuis Bourg-el-Silsilé (Cap
Lochias), jusqu'à la petite mosquée située au Hadra, dans une
étendue de plus de 3 kilomètres de longueur (de A jusqu'à I)
sur ma carte). Les fouilles devenant de plus en plus imprati-
cables d'une manière continue entre le canal Mahmoudiéh et
les collines jusqu'au port de l'Ouest à cause des maisons parti-
culières et des jardins qui occupent l'emplacement du mur cherché,
il a fallu se borner à creuser le long des routes et sentiers
3 ou 4 mètres au dessous des décombres, dans l'étendue de
deux kilomètres environ; c'est-à-dire de B juspu'à G sur la
carte; il parait du reste que l'enlèvement des pierres de ce mur
jusqu'à 3 ou 4 mètres de profondeur au dessous des décombres
est tout récent, parceque quelques uns de ceux qui les ont
enlevés, vivant encore, m'ont affirmé qu'ils avaient démoli ce
mur du dessous des décombres et en avaient emporté les
pierres en ville pour d'autres constructions.
Au point C, le sol commence à devenir bas, il y est à
peine de 5 mètres au dessus du niveau de la mer; et il est
encore beaucoup moins élevé au delà de ce point; de sorte que
la continuation des fouilles était impossible de C jusqu'à D
dans l'espace d'environ 700 mètres, parce que nous étions in-
commodés par l'eau qui sortait à 2 mètres de profondeur.
Heureusement, les chercheurs de pierres m'ont affirmé qu'en
construisant la petite mosquée et les maisonnettes situées sur
la petite hauteur dans le point I) de notre carte, ils ont vu la
continuation de notre mur toujours de même largeur et du
même genre de construction. Ce témoignage me parait d'autant
plus véridique que ce point se trouve sur le prolongement de
la dernière partie découverte par les fouilles et termine une
langue de décombres, et qu'il n'y a pas de raison qui ait pu
forcer l'ingénieur Dinocrate à faire dévier ce mur dans cet
espace uni.
Nous voilà donc sûrs de la position antique du mur d'en-
ceinte de la ville d'Alexandrie, depuis Bourg-el-Silsilé (Cap
Lochias), jusqu'à la petite mosquée située au Hadra, dans une
étendue de plus de 3 kilomètres de longueur (de A jusqu'à I)
sur ma carte). Les fouilles devenant de plus en plus imprati-
cables d'une manière continue entre le canal Mahmoudiéh et
les collines jusqu'au port de l'Ouest à cause des maisons parti-
culières et des jardins qui occupent l'emplacement du mur cherché,
il a fallu se borner à creuser le long des routes et sentiers