DU CHEVAL D E MasC-AüRELE. î|
«ju’il est démontré que les beaux chevaux chez
îes Romains , étoient très*dif±erens de celui de
Marc-Aurele.
Faut-il avoir de grandes connoisTances pour
n’ëtre pas un peu cnoqué de i’étude fausse de
îa croupe, & de celie des cuiires de ce cheval?
Je veux que l’ensemble général dece'cte croupe,
ne soit pas d’une bien mauvaise forme ; ses dé-
tails & la froideur des cuiises , (je les ai sous
ies yeux,) sont trop éîoigiies du beau Natu-
rel, pour qu’on puiise s’empêcher de sourire
un peu , quand on entend appelîer cela un
chef- d’œuvre.
je n’ai rien lu d'aussi applicabie à cette sta-
tue & à ceux qui la jugent si mal, que la ré-
ssexion suivante : /’imagmation échauffeepar quel-
ques beautés du premier ordre dans un ouvrage
monjïrueux ddailleurs, fermera bieutbt les yeux.
sur les endroils foibles, tramformera les défauts
mêmes en beautés^ Vfi nous conduira par dégrés
à cet enthoufiafme froid Jff ftupide qui ne fent rien
à force dàadmirer tout j espece de paralifie de
Vesprit qui nous rend indignes çff incapables de
goüter les beautés réelles ( Réssexions sur le
goût, par Mr. d’Alembert. )
Qiie diroit-il donc de ceux qui s’extasient sur
im ouvrage comme celui dont nous parlons,
«ju’il est démontré que les beaux chevaux chez
îes Romains , étoient très*dif±erens de celui de
Marc-Aurele.
Faut-il avoir de grandes connoisTances pour
n’ëtre pas un peu cnoqué de i’étude fausse de
îa croupe, & de celie des cuiires de ce cheval?
Je veux que l’ensemble général dece'cte croupe,
ne soit pas d’une bien mauvaise forme ; ses dé-
tails & la froideur des cuiises , (je les ai sous
ies yeux,) sont trop éîoigiies du beau Natu-
rel, pour qu’on puiise s’empêcher de sourire
un peu , quand on entend appelîer cela un
chef- d’œuvre.
je n’ai rien lu d'aussi applicabie à cette sta-
tue & à ceux qui la jugent si mal, que la ré-
ssexion suivante : /’imagmation échauffeepar quel-
ques beautés du premier ordre dans un ouvrage
monjïrueux ddailleurs, fermera bieutbt les yeux.
sur les endroils foibles, tramformera les défauts
mêmes en beautés^ Vfi nous conduira par dégrés
à cet enthoufiafme froid Jff ftupide qui ne fent rien
à force dàadmirer tout j espece de paralifie de
Vesprit qui nous rend indignes çff incapables de
goüter les beautés réelles ( Réssexions sur le
goût, par Mr. d’Alembert. )
Qiie diroit-il donc de ceux qui s’extasient sur
im ouvrage comme celui dont nous parlons,