®}2 NoTES-SÜR LE XXXIV. LIVRE

célebres ; car la plupart des liomraes doivent
moins leur rçnommée à leur propre génie ,

dans i’âge de la force & de la virilité, autant que
l’élégance dans la jeunesse. Varron en reprochant les
premieres à Poiyclète , ne savoit peut-être ce qu’il
disoit.

Pline auroit pu dire de quelie maniere étoient les
ssatues que Polyclète imagina de faîre porter Jhf une
Jeule jambe. Si eües étoient de bronze , comme on
le doit penser, puisque le 34e. Livre traite de ces sor-
tes d’ouvrages, Parmature & ie bronze même les sou-
tenoient : de marbre , il eût fallu , comme aujour-
d’hui, un tronc d’arbre ou un équivaient. Cependant,
ies curieux de l’Histoire de l’Art doivent 'savoir gré à
Pline d’avoir conservé une date qui est peut-être sûre.
L’Artiste, sans mépriser cette Histoire , s’attache aux
objets de déveioppement, & à ce qtii tend à iui faire
produire de bons ouvrages \ il a aussi en vue ce qui
peut augmenter les vraies cônnoissances & reètifier
les travers prétendus Savans , dont nous sommes
inondés.

Les différens Polyciètes, car il y en eut, je crois,
deux ou trois, sont rassemblés dans ie' pich/ra vctc-
rum de Junios ; & si l’Abbé Gedoyn eût consulté cet
ouvrage avec attentîon, il n’auroit pas dit dans une
note de son' Pausanias francois : Pautre ( Polyclète )
sut élève de Naucydès qui vivoit en la 9 ss. Olympia-
de, Junjüs ria pas compris ce demier days Jon cata%