iG Notës sur LE XXXV. livre
premier qui exprima la beauté, l’aspecft des
figures
Celui-ci est un grand Connoiiîeur, diroit-on; car
depuis des siecles on sta prls pour tel. Cet autré
sest asîurément, puisqu’li occupé une place où il
faudroit l’être. Celüi qui décide continueliement l’iesf
auiïî ; car on l’écoute : on le consuite méme de pré-
férence, & rarement ses décisions sont rejettées. Ceîui
qui se tient confiamment & depuis beaucoup d’am
nées appliqué à-ff’étude & à la pratique de son art,
pourroit bien l’être encore ; mais ni morgue , ni im
soience , ni fauileté de sa part, ne nous en impo-
sent : ainsi nous le placerons après les autres. Voilà
comment on ciasfe pour le mieux poisible les Com
noisseurs en beaux arts. Mais, demandera-t-on peut-
étre , est-ce à la Cour , à la vilie, ou aux petitcs
maijons ? Faites ce que j’ai fait ; donnez-vous ia
peine d’y aller voir, & vous rn’en direz des nouvelles.
Je traduis : Bvenor pater Parrhaju , prœceptor
maximi piBoris, de quo Juis annis dicemus, pàr Eve*
nor , pere de Parrhdfms 'ej maïtre d'un très-grand
Peintre , dont nous parlcrons dans Jbn temsparce
que le latin ne dit pas autre chose. Mais Mr. Poin-
smet lui fait dire : Ëvenor, pere de Parrhafùs , eti
qui ilforma un éleve immortèl ès te premiér Peintrt
du monde, dont nous parlerotis à Ja date. Pourquoi
par une traduclion aufîi forcée, faise dir'e à Piine' ce
qu’il est loin d’avoir „dit ? Pourquoi lui prêter une
premier qui exprima la beauté, l’aspecft des
figures
Celui-ci est un grand Connoiiîeur, diroit-on; car
depuis des siecles on sta prls pour tel. Cet autré
sest asîurément, puisqu’li occupé une place où il
faudroit l’être. Celüi qui décide continueliement l’iesf
auiïî ; car on l’écoute : on le consuite méme de pré-
férence, & rarement ses décisions sont rejettées. Ceîui
qui se tient confiamment & depuis beaucoup d’am
nées appliqué à-ff’étude & à la pratique de son art,
pourroit bien l’être encore ; mais ni morgue , ni im
soience , ni fauileté de sa part, ne nous en impo-
sent : ainsi nous le placerons après les autres. Voilà
comment on ciasfe pour le mieux poisible les Com
noisseurs en beaux arts. Mais, demandera-t-on peut-
étre , est-ce à la Cour , à la vilie, ou aux petitcs
maijons ? Faites ce que j’ai fait ; donnez-vous ia
peine d’y aller voir, & vous rn’en direz des nouvelles.
Je traduis : Bvenor pater Parrhaju , prœceptor
maximi piBoris, de quo Juis annis dicemus, pàr Eve*
nor , pere de Parrhdfms 'ej maïtre d'un très-grand
Peintre , dont nous parlcrons dans Jbn temsparce
que le latin ne dit pas autre chose. Mais Mr. Poin-
smet lui fait dire : Ëvenor, pere de Parrhafùs , eti
qui ilforma un éleve immortèl ès te premiér Peintrt
du monde, dont nous parlerotis à Ja date. Pourquoi
par une traduclion aufîi forcée, faise dir'e à Piine' ce
qu’il est loin d’avoir „dit ? Pourquoi lui prêter une