Prix : 8 Centime». — Ave Supplément (816* da ti Lista in Prisouiiin) : 10 Centimes
CtisrleviUe, le 6 Juillet 19IS.
Gazette des Ardennes
JOURNAL DBS PATS OCCUPES PARAISSANT DEUX FOIS PAR SEMAINE
i On s'abonne) dans tous les bureaux de poste
F
LES MUNITIONS
le chemin Jo
Lee Alliés viennent enfin de déci
]a victoire! Le bon, le vrai, le sûr,
vrai qu'ils croysient l'avoir trouva plusieurs fols déjà,
dépoli les dix mois qu'ils cherchent. Mais, bilos, il
paraît que ce n'était jamais « le boa.. Maintenant ça
j estl Après l'échec des différentes offensives, après
l'insuccès désastreux qui Tient de détraquer le fameux
- rouleau compresseur ■ mue at lui lait faire machine
' arriére depuis deux moia, apros le mécompte du
blocus affameur, les «usures viennent enfin de décou-
vrir ce qu'ils croient être le - secret • de la force
lileminde.
Ce ressort mystérieux d'une résistance indomp-
table et d'une puissance offensive foudroyante, qui fait
qoe l'héroïsme déconcertant des ■ Barbares • n'a pu
«r* bris* par les efforts combinés do la plu» formi-
dable coalition, quel est-llf /
Ceet, paralt-il, I» supériorité toute ■ matérielle ■
de l'armement allemand, c'est la plus grande quantité
d'artillerie et de munitione. Pour venir à bout de
f ennemi tant détesté. — qu'on espérait naguère étran-
gler en on tour de main et qui a eu le mauvais goût
de ne pas se laisser faire! — il suffira donc, colle fois,
de fabriquer plus et toujours plus de canons et de
munitions et d'en acheter plus et toujours plus aux
Ibunusseors ■ neutres •, jusqu'à ce que, sous l'ouragan de
fer et de feu, le cœur indomptable du dernier «Boche»
ait cessé de battre. Alors la voie sera libre pour les
• champions de la civilisation », — blancs et de teintes
couleurs 1
On s'ûtonne toutefois que dans cette nouvelle spé-
culation superfine, personne ne semble encore avoir
découvert ce qui cloche. Comment! No dlaait-on pu,
Tbi ver passé', que r Aile magne serait bientôt à sont de
munitions! Comment te fait-il que. maintenant ce
•aient les Alliés qui eu manquent! lis ont pris leur
temps pour s'eu apercevoir! Et ce n'est que i
qu'on a uns U. Uoyd George i la tète d's
• ministère des munitions ■ ! Ce n'e
qu'en France on crée, au ministère de la guerre, une
organisation, semblable et ou'on clame à'cor et" a cri
que seule la supériorité dos munitions a permis aux
armées austro-allemandes de changer en débâcle l'of-
fensive russe contre les Carpatbes et de prendre de
plus en plus pied sur le sol de la Sainte Russie I
Voilà qui est singulier, liais en attendant, le
monde entier s'apprèlo à gober ce nouveau «bluff»
anglais, — car c'est d'Angleterre que cette nouvelle
illusion a été lancée. On comprendra pourquoi. Ne
parle-t-oa pas, depuis quelques mois, de la nécessité
de plus en plus pressante pour l'Angleterre, d'adopter
le service obligatoire f Les alliés de l'Angleterre ne se
plaignent-ils pas plus ou moins discrètement de ce qne
celle-ci n'envoie pas ussoz d'homme) au combat! Ces
discussions, ces reproches se firent de plut eu plus
gênants pour l'amour-propre anglais et pour la beauté
du rôle » désintéressé ■ que celui ci aime à f*stffi —
jusqu'à ce que le contre-argument sauveur i« été
C'est fait, et nous allons '
contentement et 1s méflsnc
faire jour. Ses fllt, que l'Àngleli
envoyer au feu, elle a trouvé moyeu de las garder, ils
fabriqueront des munitions. Toute l'Europe belligé-
rante eet debout jusqu'au dernier homme, bien 1 La
flère Albion ne veut pas rester en arrière. Seulement,
au lieu d'aller au front, oùonritquede te faire tuer,
sine. Ceal pfus pradont et
li commençaient à s
es françaises! Que penîoz-
tnts qui s'appliquent à coucrir le
t égoïste de leurs a maltros • anglais?
Car voili leur truc : que les Alliés donnent leur chair
trouvent qu'il leur convient mieux do fournir ï • autre
facteur de la victoire ., celui dont ils viennent de
^couvrir au bon moment l'importance capitale. En
front, autant qun possible, leurs gens de couleur, leurs
prétoriens de race iniériiuro.
Les Taleureuï joueurs de loot-balt et de tennis ne
songent paa t quitter la tur abri de leur lie. Ils ont
mieux à faire. Ils fabriqueront les munitions pour
ceux qnl continueront à taire à l'Angleterre un rem-
part vivant de leurs corps ! Oh, noua entendons bien
que cela va leur couler de l'argent, beaucoup d'argent
peut-tire ! Hais les autres peuples engagés dans la
plus terrible des guerres, — qu'ils soient les alliés de
l'Angleterre ou tes ennemis — donnent leur tang et
Pas si bète, l'Anglais i n p,re, ]e , gentleman ., il
ira même à l'usine — pensci-doncl — et son orgueil
taûra persuader une fois de plus à tous ceux qui eu
sont les dupes, qne c'est lui qui libérera, le monde du
terrible • militarisme >.....
Oui, mais ce flu calcul risque fort de n'èlre encore
qu'un nouveau mécomplo I Ce n'est pas par ces
moyens-là qu'on réduira l'iuebrenlabla vaillance du
peuple allemand I Lui aussi s'entend à fsbriquer des
munitions. Sam mluliiàre spécial, sain propagande
tapageuse, 11 a sa Jusqu'ici subvenir à tous las besoins
<lo. sa défense victorieuse. 11 continuera, cl s'il est
nécessaire qu'il en fabrique plus et plus, soyez certain
qu'il le fera, Monsieur Lloyd George [
Pour • faire marcher ■ vos allies, confiants dans
les chemins • sûrs et infaillibles • de votre « victoire»
MULTOS OFFICIELS aLLEMADS
Théâtre dt la eut're A Cou
d ouest ds Souches.
nnomlo.prSpnrie 1
lurent reprit hier par f'enneml,
Tkttlre de la «serre d MM — Rien l'SSSaStl
ÎA/drre dt la guerre au Sui-Eil. — Au nord di
suite. >u delà de li ligne Mariampoi-.Narajow-ld
lelnl le 1
deiioui d
ii ait tenté de réiisler opiniâtrement
i, lai bat-fond? da la Labunka et du
entre nos mains.
ilca, entre Krasnik et l'embouchure
pet allemandes ont pris pied sur la
:l.e da la Vlitule tt la Piliea, la Ra-
ngeaient ; une contre attaque
la Kadom.
Brué QoarUar (loin], t juillet IHI.
lA/dfre de U «verre ; fOmt, ■— Sa Argon ne, nos
troupes ont continua leur o Ile naïve. Noire butin a'aat
considérablement accru; il atteint pour las deux pre-
mières journées de Juillet : I,S36 prisonnier., dont SI offi-
Cleri, Ï3 mitrailleuse!, 7Ï la n'es-mi pet, 1 canon-révolter.
Surlet ilauti-de Uiuse l'ennemi répéta quatre fols,
sn dépit ds tout tas insuccès, m [«natives pour rtpran-
dre set poiltloni psrdutL pus des Eparges i nous avons
repoussé ailé ment tes attaques.
Au nord-ouest de Rfgniéïille noua avons enlevé Isa
poiitiont iv tur usa largeur de 600 mètres tt
arraché à l'ennemi un bout de forêt au nord de Fey-an-
Haye,
L'activité des aviateurs fut très viva hitr. Dst avisos
allemand! bombirdèrenl le fort da Landguard prêt da
Kantien, ainsi qu'une flottiHt de destructeurs anglais et
attaquèrent la place tortillé de Nancy, les installations de
chemin de 1er ds Dombasle et le fort d'arrêt de Remire-
mont. Un avion anglais prit feu cl t'abattit, au nord de
liand, pret de li frontière hollandaise, —
Un irlou de guerre allemand obligea un aviateur
français d'atterrir prêt da li Sehlue-bt.
L'ennemi bombarda Bruges, aaoi causer de dégiti
militaire». ' ■ ■ • ■ ■ ' ; -
fa gserre s lEtt. — La situation est sans
changeai en L
théâtre dt la furrre ou Ïsd-Eif. — L'trmée du général
von Linsingen ait in pleine poursuite vers la ZIolo-Lipa g
3,000 RaSSHM turent laits prisonnier! par elle. Soui ta
icue également ste positions allant
De Ktmionkt
UM changement
Les trmtes d
* îusqu'i
i nord d
1 Krylow (au Bug} la ai
i Macken
Entre la Visluls al ta Pilles rien d'essentiel.
Théitrt dt la jutrre a COuttt, — Une attaque anglaise
u nord d'ïpret, a fa routa de Pilkem, et une poutBée
rtnraita vert Souchei furent repoussée» avic des pertet
Des i
sopes prirent h
m (a ta lisière
1,500 mètrei
avancèrent jusqu'à 400 mètres à travers un terrain
entrecoupé de trtnebées. Les Français, qui te défendirent
déttipértment, durent évacuer une tranchée après l'autre
en lubisiant de lourdes pertes; Ils noua abandonnèrent,
en outre, 1,000 prltonniera non blessés, dont un état-
major de bataillon, deux pièces de campagne, à inilrall-
leuaei, 3 lance-minet légers et 4 lourds. Un coup de
main, entreprit en même tempe contre une position de
blockhaut francsia prêt de Itaut-de-Iticupt (au tud de
Norroy-aur-Uoielie), réunit également; la position fut
détruite par une eiplotion avec te détachement qui
l'occupait at tes moyens dt
manquement évacuée.
SJtti
1.1. booiïtt
exécutée nultti
mité det plut [
contre lieuses, lomlurcnt i proii-
2j niouumenU d'art de.la tille,
e d tsM. — La tlluallon stt sans
ÏJt/dlrr <fr la gutrre au Sué-Etl. — Les trou
commandée! par le général von Linsingen.
sur tout leur front la Zlola Lipa; la rive ouesl
fluiato jours. «Ile lorca le passage du ffujeslr en lace
d'une Ion* pjtitxn roaemie et ruasse devant elle. <f uns
-potnion a I autre, f'eonenil vaincu. Au teclsur du Bug
ïennemf évacua estts nuit la léle de pont de Krjlotr.
iu nord du secteur
jculhutés hier près de l'Ioaka Turoh
ïor, et près de Tsmawka Krasoik.
I Ihriltre dt la )uirrt i
- Pendant la nuit, deuT
ItèM près rtoi Eparges.
lois LePrCIre b'est »ug-
■teenté d'une pièce de campagne et île trou unlrailleusi
pt plus, un parc du génie, avec un nombreux lualéri
lomba entre noi mains,
* -Nos aviateurs attaquèrent le cliamp d'nvialion de Ci
■bieux, à f'E»t d'Ëpinal, et un camp français a l'Est
îiruet dans les Vnsgcs.
S Tk/'airt it la yiurri s (EtL — Ce malin de très bon
lifié, au sud de Diale-Blolo ;a l'ouest de la roule
-ËuwallU 1 Kthvarja), et fait prisonniers MW Musses.
1 Iheâtredt la lu/m as Sud-Eil, — La litualion d
mnupei allimandea n'a pas changé.
BlUfTISS OFFICIELS FUItCUS
at plut renoi
i matinée du n juti
Dans let Voagei, une attaque allemande t réussi t rejeter
aomentaaément aoa avtnt-poalet det peniet t l'esi de tlet-
■rtl. Kout tvoot, par une coatre-tllaqat Immédlato, recon-
[Uis en partis la ternie perdu.
Sur 1s reste du front, nuit ctlme.
Dans les Vosges, nout avoos reconquit, dint la matluét,
tétai les positions^ que non! occupions S^l'ett de ileHeral.
jjllocs dartUferie. " *" qU"
Didi li région au cord d'Arru, la nuit a été mirquée ptr
■Au aord du château de Ctrleul, nom aroni legé-rement
irogreggé. An sud du cabaret ltou^e, uni attaque allemaaile
.ete repouiaéo.
eer.yé.
Nuit calme dans le Nord, dtat II région d'Arras etjusqa'en
Argonae slgctlée lier a été psrtl-
gt tur noa treacbétt t ] Bat de la routa de
repouiiéea.
H la Ironi île l'Aies
Allomnads ont ait
■llle cl le Pour do
ÏUO mètres det OanSaU dotrulta du notre première llgao. L»
huinbardcuCLl eiiuuL'il .1 c„i:.l.:i..- j.n .urii i.':. Ui-iss lijiivulltj
attaquot oui été Imni.jJ-.stL'ineiit un.'/n par nuire srlilleile.
Dusl d'ainlltrio duos la ri(jloa du Uoii d'AUlj-, do Hlrej et
Ouiii[ii0'f oit ut iciiouuiica.
QUEL AVEU !
neitre
i jeu
Hitei et chauvins ae mllenl d
le contre lea a dangereuse Illusions -, — cens là
I ai sont les grandi coupable!, les artlaans de 1 inr
on balneuee et mensonrère, lea complices allltrsa
nRlanle aventure gouir^uementalel II est ptrlicu-
iatlteodu de îoir T « Echo de Parti », porte-
■■ iii-liuri"......r. français, reproduire un ailicts
étonne pat moint de trouver dans les s DtbaZ »,
■À que nout lisons, entre aulre, dam 1' n Eche t
oîSjuin: - —
qu'on n
i. Cet a
pu!j;:<t i
artU
e, qui pui» quoi!
^1 /anfaitu (( dulingusnt mil dt 11
nions erronées fie le public a cruîi et cdporttei
s que l'Allemagne allait être Iffamée, qui li uourri-
flnii Lors de prii, que • la foule te rc-pandait dm loi
i réclnmint la paix et que tout «liait crtquer au Cer-
r.inLn ii'.ii ir'-ntUe u'étsl; pu eaicu
' . Moala •, ctt un payt de dlici-
rjjos, os lout est
la population civil
Toute la niéiallurgie .
çont donc psi de fallacieuses
puoliqui
A lit
décidém
.n » s
» pbrasas dant I' n Echo dt Parts t, en émit
rêver I fjai tttrtt qui, depuit dtt nuit, crpil
uariirljwr a fa wcfoire as mdiauant la /ajos
os ami Ccxptoitir » qui kt. Jfauries Barrit dant ta
lit fruqm quoudirt écrit pour ce ntrau a Echo de
i » ? Uni plu que lui a cosfribua à ccfft dtbauckt
. J'entends d'Ici l'objection que lera le public à cet artlcls.
• Nous n'svona cru tnnt de choses, va-t il dire, que
parce qu'on les avait imprimées dsns certains Jour-
naux. • Bit, ae retournant vers cea loursaUstas, fi
leur reprochera : • C'est vous, eu flu de csmpts, les
vrais coupables. •
11 n'est pas interdit de répondre à celle objection qui s ss
valeur. Il ett vrai qu'au début do li guerre quelquea feufffM
(S .tDOir loule la.orrT»nd<.pr..(.(,ouItoiidi!redePartaf
LilltD.), te tont attaché» a lurlout reproduire lea nau-
rral qu'on a parlé de II lirolas de l'Allemiguc, do sa pénurie
d'argent et de 1er, comme on avait tpllogué aur le peu ds
résistance de ses troupei. Ce lut un travers Inhérent aux
foianulei du journalisme moderne où f) a formation tient la
plut grande place. Prioii de lourcn dt nounellia, esrfsfua
correspondait» Epécttu.ren onl réptndu d'intiacfes, ta chant
qu'on leur tarait un tccueil d'autan! plua enapretté qu'ellts
nout annonceraient davantage It itiblessa de l'ennemi... >
UN DOCUMENT RÉVÉLATEUR
riepult I
lire par la lorce loyale,
es, dont l'Histoire fan
imbet asphysijnlet ett
naaçje de projectile
phyïhantt (voir par eximp
mands dts 13, it, 16 et 17 a'
ni constaté, à plusieurs reprises
emiod, que lea Anglais at
été las première à faire
dégageant des gai aB-
i niques ali»>
' Uaa '
u:er de reprà-
périoilté de la
a plut tifeeca.
»3B, «
CtisrleviUe, le 6 Juillet 19IS.
Gazette des Ardennes
JOURNAL DBS PATS OCCUPES PARAISSANT DEUX FOIS PAR SEMAINE
i On s'abonne) dans tous les bureaux de poste
F
LES MUNITIONS
le chemin Jo
Lee Alliés viennent enfin de déci
]a victoire! Le bon, le vrai, le sûr,
vrai qu'ils croysient l'avoir trouva plusieurs fols déjà,
dépoli les dix mois qu'ils cherchent. Mais, bilos, il
paraît que ce n'était jamais « le boa.. Maintenant ça
j estl Après l'échec des différentes offensives, après
l'insuccès désastreux qui Tient de détraquer le fameux
- rouleau compresseur ■ mue at lui lait faire machine
' arriére depuis deux moia, apros le mécompte du
blocus affameur, les «usures viennent enfin de décou-
vrir ce qu'ils croient être le - secret • de la force
lileminde.
Ce ressort mystérieux d'une résistance indomp-
table et d'une puissance offensive foudroyante, qui fait
qoe l'héroïsme déconcertant des ■ Barbares • n'a pu
«r* bris* par les efforts combinés do la plu» formi-
dable coalition, quel est-llf /
Ceet, paralt-il, I» supériorité toute ■ matérielle ■
de l'armement allemand, c'est la plus grande quantité
d'artillerie et de munitione. Pour venir à bout de
f ennemi tant détesté. — qu'on espérait naguère étran-
gler en on tour de main et qui a eu le mauvais goût
de ne pas se laisser faire! — il suffira donc, colle fois,
de fabriquer plus et toujours plus de canons et de
munitions et d'en acheter plus et toujours plus aux
Ibunusseors ■ neutres •, jusqu'à ce que, sous l'ouragan de
fer et de feu, le cœur indomptable du dernier «Boche»
ait cessé de battre. Alors la voie sera libre pour les
• champions de la civilisation », — blancs et de teintes
couleurs 1
On s'ûtonne toutefois que dans cette nouvelle spé-
culation superfine, personne ne semble encore avoir
découvert ce qui cloche. Comment! No dlaait-on pu,
Tbi ver passé', que r Aile magne serait bientôt à sont de
munitions! Comment te fait-il que. maintenant ce
•aient les Alliés qui eu manquent! lis ont pris leur
temps pour s'eu apercevoir! Et ce n'est que i
qu'on a uns U. Uoyd George i la tète d's
• ministère des munitions ■ ! Ce n'e
qu'en France on crée, au ministère de la guerre, une
organisation, semblable et ou'on clame à'cor et" a cri
que seule la supériorité dos munitions a permis aux
armées austro-allemandes de changer en débâcle l'of-
fensive russe contre les Carpatbes et de prendre de
plus en plus pied sur le sol de la Sainte Russie I
Voilà qui est singulier, liais en attendant, le
monde entier s'apprèlo à gober ce nouveau «bluff»
anglais, — car c'est d'Angleterre que cette nouvelle
illusion a été lancée. On comprendra pourquoi. Ne
parle-t-oa pas, depuis quelques mois, de la nécessité
de plus en plus pressante pour l'Angleterre, d'adopter
le service obligatoire f Les alliés de l'Angleterre ne se
plaignent-ils pas plus ou moins discrètement de ce qne
celle-ci n'envoie pas ussoz d'homme) au combat! Ces
discussions, ces reproches se firent de plut eu plus
gênants pour l'amour-propre anglais et pour la beauté
du rôle » désintéressé ■ que celui ci aime à f*stffi —
jusqu'à ce que le contre-argument sauveur i« été
C'est fait, et nous allons '
contentement et 1s méflsnc
faire jour. Ses fllt, que l'Àngleli
envoyer au feu, elle a trouvé moyeu de las garder, ils
fabriqueront des munitions. Toute l'Europe belligé-
rante eet debout jusqu'au dernier homme, bien 1 La
flère Albion ne veut pas rester en arrière. Seulement,
au lieu d'aller au front, oùonritquede te faire tuer,
sine. Ceal pfus pradont et
li commençaient à s
es françaises! Que penîoz-
tnts qui s'appliquent à coucrir le
t égoïste de leurs a maltros • anglais?
Car voili leur truc : que les Alliés donnent leur chair
trouvent qu'il leur convient mieux do fournir ï • autre
facteur de la victoire ., celui dont ils viennent de
^couvrir au bon moment l'importance capitale. En
front, autant qun possible, leurs gens de couleur, leurs
prétoriens de race iniériiuro.
Les Taleureuï joueurs de loot-balt et de tennis ne
songent paa t quitter la tur abri de leur lie. Ils ont
mieux à faire. Ils fabriqueront les munitions pour
ceux qnl continueront à taire à l'Angleterre un rem-
part vivant de leurs corps ! Oh, noua entendons bien
que cela va leur couler de l'argent, beaucoup d'argent
peut-tire ! Hais les autres peuples engagés dans la
plus terrible des guerres, — qu'ils soient les alliés de
l'Angleterre ou tes ennemis — donnent leur tang et
Pas si bète, l'Anglais i n p,re, ]e , gentleman ., il
ira même à l'usine — pensci-doncl — et son orgueil
taûra persuader une fois de plus à tous ceux qui eu
sont les dupes, qne c'est lui qui libérera, le monde du
terrible • militarisme >.....
Oui, mais ce flu calcul risque fort de n'èlre encore
qu'un nouveau mécomplo I Ce n'est pas par ces
moyens-là qu'on réduira l'iuebrenlabla vaillance du
peuple allemand I Lui aussi s'entend à fsbriquer des
munitions. Sam mluliiàre spécial, sain propagande
tapageuse, 11 a sa Jusqu'ici subvenir à tous las besoins
<lo. sa défense victorieuse. 11 continuera, cl s'il est
nécessaire qu'il en fabrique plus et plus, soyez certain
qu'il le fera, Monsieur Lloyd George [
Pour • faire marcher ■ vos allies, confiants dans
les chemins • sûrs et infaillibles • de votre « victoire»
MULTOS OFFICIELS aLLEMADS
Théâtre dt la eut're A Cou
d ouest ds Souches.
nnomlo.prSpnrie 1
lurent reprit hier par f'enneml,
Tkttlre de la «serre d MM — Rien l'SSSaStl
ÎA/drre dt la guerre au Sui-Eil. — Au nord di
suite. >u delà de li ligne Mariampoi-.Narajow-ld
lelnl le 1
deiioui d
ii ait tenté de réiisler opiniâtrement
i, lai bat-fond? da la Labunka et du
entre nos mains.
ilca, entre Krasnik et l'embouchure
pet allemandes ont pris pied sur la
:l.e da la Vlitule tt la Piliea, la Ra-
ngeaient ; une contre attaque
la Kadom.
Brué QoarUar (loin], t juillet IHI.
lA/dfre de U «verre ; fOmt, ■— Sa Argon ne, nos
troupes ont continua leur o Ile naïve. Noire butin a'aat
considérablement accru; il atteint pour las deux pre-
mières journées de Juillet : I,S36 prisonnier., dont SI offi-
Cleri, Ï3 mitrailleuse!, 7Ï la n'es-mi pet, 1 canon-révolter.
Surlet ilauti-de Uiuse l'ennemi répéta quatre fols,
sn dépit ds tout tas insuccès, m [«natives pour rtpran-
dre set poiltloni psrdutL pus des Eparges i nous avons
repoussé ailé ment tes attaques.
Au nord-ouest de Rfgniéïille noua avons enlevé Isa
poiitiont iv tur usa largeur de 600 mètres tt
arraché à l'ennemi un bout de forêt au nord de Fey-an-
Haye,
L'activité des aviateurs fut très viva hitr. Dst avisos
allemand! bombirdèrenl le fort da Landguard prêt da
Kantien, ainsi qu'une flottiHt de destructeurs anglais et
attaquèrent la place tortillé de Nancy, les installations de
chemin de 1er ds Dombasle et le fort d'arrêt de Remire-
mont. Un avion anglais prit feu cl t'abattit, au nord de
liand, pret de li frontière hollandaise, —
Un irlou de guerre allemand obligea un aviateur
français d'atterrir prêt da li Sehlue-bt.
L'ennemi bombarda Bruges, aaoi causer de dégiti
militaire». ' ■ ■ • ■ ■ ' ; -
fa gserre s lEtt. — La situation est sans
changeai en L
théâtre dt la furrre ou Ïsd-Eif. — L'trmée du général
von Linsingen ait in pleine poursuite vers la ZIolo-Lipa g
3,000 RaSSHM turent laits prisonnier! par elle. Soui ta
icue également ste positions allant
De Ktmionkt
UM changement
Les trmtes d
* îusqu'i
i nord d
1 Krylow (au Bug} la ai
i Macken
Entre la Visluls al ta Pilles rien d'essentiel.
Théitrt dt la jutrre a COuttt, — Une attaque anglaise
u nord d'ïpret, a fa routa de Pilkem, et une poutBée
rtnraita vert Souchei furent repoussée» avic des pertet
Des i
sopes prirent h
m (a ta lisière
1,500 mètrei
avancèrent jusqu'à 400 mètres à travers un terrain
entrecoupé de trtnebées. Les Français, qui te défendirent
déttipértment, durent évacuer une tranchée après l'autre
en lubisiant de lourdes pertes; Ils noua abandonnèrent,
en outre, 1,000 prltonniera non blessés, dont un état-
major de bataillon, deux pièces de campagne, à inilrall-
leuaei, 3 lance-minet légers et 4 lourds. Un coup de
main, entreprit en même tempe contre une position de
blockhaut francsia prêt de Itaut-de-Iticupt (au tud de
Norroy-aur-Uoielie), réunit également; la position fut
détruite par une eiplotion avec te détachement qui
l'occupait at tes moyens dt
manquement évacuée.
SJtti
1.1. booiïtt
exécutée nultti
mité det plut [
contre lieuses, lomlurcnt i proii-
2j niouumenU d'art de.la tille,
e d tsM. — La tlluallon stt sans
ÏJt/dlrr <fr la gutrre au Sué-Etl. — Les trou
commandée! par le général von Linsingen.
sur tout leur front la Zlola Lipa; la rive ouesl
fluiato jours. «Ile lorca le passage du ffujeslr en lace
d'une Ion* pjtitxn roaemie et ruasse devant elle. <f uns
-potnion a I autre, f'eonenil vaincu. Au teclsur du Bug
ïennemf évacua estts nuit la léle de pont de Krjlotr.
iu nord du secteur
jculhutés hier près de l'Ioaka Turoh
ïor, et près de Tsmawka Krasoik.
I Ihriltre dt la )uirrt i
- Pendant la nuit, deuT
ItèM près rtoi Eparges.
lois LePrCIre b'est »ug-
■teenté d'une pièce de campagne et île trou unlrailleusi
pt plus, un parc du génie, avec un nombreux lualéri
lomba entre noi mains,
* -Nos aviateurs attaquèrent le cliamp d'nvialion de Ci
■bieux, à f'E»t d'Ëpinal, et un camp français a l'Est
îiruet dans les Vnsgcs.
S Tk/'airt it la yiurri s (EtL — Ce malin de très bon
lifié, au sud de Diale-Blolo ;a l'ouest de la roule
-ËuwallU 1 Kthvarja), et fait prisonniers MW Musses.
1 Iheâtredt la lu/m as Sud-Eil, — La litualion d
mnupei allimandea n'a pas changé.
BlUfTISS OFFICIELS FUItCUS
at plut renoi
i matinée du n juti
Dans let Voagei, une attaque allemande t réussi t rejeter
aomentaaément aoa avtnt-poalet det peniet t l'esi de tlet-
■rtl. Kout tvoot, par une coatre-tllaqat Immédlato, recon-
[Uis en partis la ternie perdu.
Sur 1s reste du front, nuit ctlme.
Dans les Vosges, nout avoos reconquit, dint la matluét,
tétai les positions^ que non! occupions S^l'ett de ileHeral.
jjllocs dartUferie. " *" qU"
Didi li région au cord d'Arru, la nuit a été mirquée ptr
■Au aord du château de Ctrleul, nom aroni legé-rement
irogreggé. An sud du cabaret ltou^e, uni attaque allemaaile
.ete repouiaéo.
eer.yé.
Nuit calme dans le Nord, dtat II région d'Arras etjusqa'en
Argonae slgctlée lier a été psrtl-
gt tur noa treacbétt t ] Bat de la routa de
repouiiéea.
H la Ironi île l'Aies
Allomnads ont ait
■llle cl le Pour do
ÏUO mètres det OanSaU dotrulta du notre première llgao. L»
huinbardcuCLl eiiuuL'il .1 c„i:.l.:i..- j.n .urii i.':. Ui-iss lijiivulltj
attaquot oui été Imni.jJ-.stL'ineiit un.'/n par nuire srlilleile.
Dusl d'ainlltrio duos la ri(jloa du Uoii d'AUlj-, do Hlrej et
Ouiii[ii0'f oit ut iciiouuiica.
QUEL AVEU !
neitre
i jeu
Hitei et chauvins ae mllenl d
le contre lea a dangereuse Illusions -, — cens là
I ai sont les grandi coupable!, les artlaans de 1 inr
on balneuee et mensonrère, lea complices allltrsa
nRlanle aventure gouir^uementalel II est ptrlicu-
iatlteodu de îoir T « Echo de Parti », porte-
■■ iii-liuri"......r. français, reproduire un ailicts
étonne pat moint de trouver dans les s DtbaZ »,
■À que nout lisons, entre aulre, dam 1' n Eche t
oîSjuin: - —
qu'on n
i. Cet a
pu!j;:<t i
artU
e, qui pui» quoi!
^1 /anfaitu (( dulingusnt mil dt 11
nions erronées fie le public a cruîi et cdporttei
s que l'Allemagne allait être Iffamée, qui li uourri-
flnii Lors de prii, que • la foule te rc-pandait dm loi
i réclnmint la paix et que tout «liait crtquer au Cer-
r.inLn ii'.ii ir'-ntUe u'étsl; pu eaicu
' . Moala •, ctt un payt de dlici-
rjjos, os lout est
la population civil
Toute la niéiallurgie .
çont donc psi de fallacieuses
puoliqui
A lit
décidém
.n » s
» pbrasas dant I' n Echo dt Parts t, en émit
rêver I fjai tttrtt qui, depuit dtt nuit, crpil
uariirljwr a fa wcfoire as mdiauant la /ajos
os ami Ccxptoitir » qui kt. Jfauries Barrit dant ta
lit fruqm quoudirt écrit pour ce ntrau a Echo de
i » ? Uni plu que lui a cosfribua à ccfft dtbauckt
. J'entends d'Ici l'objection que lera le public à cet artlcls.
• Nous n'svona cru tnnt de choses, va-t il dire, que
parce qu'on les avait imprimées dsns certains Jour-
naux. • Bit, ae retournant vers cea loursaUstas, fi
leur reprochera : • C'est vous, eu flu de csmpts, les
vrais coupables. •
11 n'est pas interdit de répondre à celle objection qui s ss
valeur. Il ett vrai qu'au début do li guerre quelquea feufffM
(S .tDOir loule la.orrT»nd<.pr..(.(,ouItoiidi!redePartaf
LilltD.), te tont attaché» a lurlout reproduire lea nau-
rral qu'on a parlé de II lirolas de l'Allemiguc, do sa pénurie
d'argent et de 1er, comme on avait tpllogué aur le peu ds
résistance de ses troupei. Ce lut un travers Inhérent aux
foianulei du journalisme moderne où f) a formation tient la
plut grande place. Prioii de lourcn dt nounellia, esrfsfua
correspondait» Epécttu.ren onl réptndu d'intiacfes, ta chant
qu'on leur tarait un tccueil d'autan! plua enapretté qu'ellts
nout annonceraient davantage It itiblessa de l'ennemi... >
UN DOCUMENT RÉVÉLATEUR
riepult I
lire par la lorce loyale,
es, dont l'Histoire fan
imbet asphysijnlet ett
naaçje de projectile
phyïhantt (voir par eximp
mands dts 13, it, 16 et 17 a'
ni constaté, à plusieurs reprises
emiod, que lea Anglais at
été las première à faire
dégageant des gai aB-
i niques ali»>
' Uaa '
u:er de reprà-
périoilté de la
a plut tifeeca.
»3B, «