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SS Juillet 1015

GAZETTE DB8 ARDENNEti

r, l'satiiml réunit t prendre lo mont
dnuillol 0e m.l.n le fénéril liOOÏ

à ta'tAte da pont «/osera, l'eBort ennemi, paye
rj e scrmti **cr1floe». n'eut do convesu ancun *uccée

la grand journal sulue /Voit Z*cre/ier Zdtung apprend
d'un correspondant ■■ trourint dam la ione de guerre
IWIiennt, qu'a Venise b0pllaui.el hulclt tout bondés da
bleue*. Dim lu butait du iTdo, dont licoè* eit inter-
qlt. le trouvent tel bletsés léger*. Lei Vénlliena lavent

Mil ta ptrtu lutrin liant ilriclcnml MaettJ — C ul
encore pire qu'en Frinoal

^( I( («ait aii conmuiufui'f italitm.

f Le journal haltandaii Voitr/aurf du 11 juillet plal-
tordialilé de neutre,' Jei communiqué*' otBelelt du généra!

« Lt aeule puUuo.ce de l'Entente qui gagne une ilc-
tprèi l'iulre eit l'Italie. Ce no tont plut dei
an qu'elle récolte; le mot ail trop laible. Elle [tll
jl foin de liurieri et elle le conduit par charges dans sei

L'AM.VIUi). DES DARDANELLES

Coaiamiqu/i ojicitfi turci.

jrAu front dei Dardanelles, rien d'Important n'est arrivé 1
15 Juillet, prèi d'Art-B un u .ftei de Hedd-ul-Bahr, une parti
'ffit forçai eanemlea i attaqué, le mitin, quelquei traaeliéi
Jtla «lia fui anéantie. Nout avont fut quelque! prlsonolti
trucala. Nos batterlei dt l'Anatolle eut violemment lombard
le cimp et lei pointa de débarquement de l'ennemi prei d

J'ekke Burnu et provoque un Incendie qui, accompagné d ci
loelone, dira ut demi ceor*.

I g Tru d'Art fi an u. soin e>oo* tell eiptow. le \) joint
-Ose mise devait we traeebéee. détrnltut slcal de* conire

Lett tort» dluckemeeu

l-garde du Iroit gaceh* i
•iidti parut. Notre arU
Intente et* destuée t real

im prtaocalt

le . ■ . . - de h
f Parmi lei Fnnfili que noui
j lu.Jet dut toe treicaeee. h U
oent blette*.

ta eoil «a M Juillet *■ I* Ui4*m*iD no* Utta'.u
■rem. eor te titt estattqg*. la otap «t lt* pools d*
cetaruetnentdefeaaeni [riedtTekbe-tturaeal Attirejpea
nteaè afecUUaea*.

Apre* 1* défait* aonlaJe* «a Keeopotamle.

Voici de.* eu ai en unique* oRldeli lare* ratallts tqx
ènsments de Mésopotamie au lendemain du grave écbeo
e les Anglai* j ont subi i

AU front de l'Irak, l'ennemi, ifrèrqnH roi été y»tncu, ne
■SU plu* d'attaque nouvelle. Le traâaport par narlree dei
auèi enncmft vert le tud * oommtncé depul* deui jour»
dune. Aux autres front* rien d'Important.

W dn M i sillet, l'aile droite ennemie i l'EtUi Keïatelned-

)cliiloup» ennemi* cherrée d* vivre. U» certain «ombre d*
ajaiulmana enrôlé* de force dana l'armée ennemie ont dtairté

ÏI1 jnlllet et tout mu h lolodre t nom.
Lei pertei de l'eanemi dau 1* bataille dt Ktbe Tulmiln,

LA GUERRE NAVALE

V U'iprèa le . Jl
ÏUdeltXu > * *M

Loaint, B Jiillil NU.
j Poil a lo npaor n*h ■ General
te torpille prêt de* tlea ItbtUud par un aona-
imaid. Il konmei de l'frqulpaae ont tU taure*.
Le bateau, qui futfHlt ï.lta tonne*, *t*lt tue eargilion de
' 1* de cb*n>**t« d**v*e* ]■.;-.■ Loadr**.

Le cbaJUBir tSchlMnfivan W • *4t* enloncé i 10 mille
Itli de Fait pu un i i. - d* , . : • • uguua *t * coulé

equlpece * M* lamé et dlbtrqi* à Lei th.

l'.r... a ju.u. : mi
Le aoui-muln Iraneala • Jouit . * alipwu depuli I

i n*A l'ostqu'u ■> a paa da ooirrallea d* ci .iou*4narlu

a aaoi dont* ptrl.

Z,e* faun pailllOD*.

tndt ■ {Journal de navigation) publie use
lu lnleaui inclili ot Irtncele ont abusé de
i. Lei miriuel tllléM ont

1 ïœ'fcîflS

Et c'tit et le limeut ■ jirettige • dea mirlnoi tUUei I

• NOUVELLES DIVERSES

Dan! les * Bai/rr rVar\n'r/[leii n, le major Tinner il
cnlretulre m sujet des eict! commis parles llustes
Komarno [ « En ma qualité de neutre, j'ai pu me toi
vaincre de ce qui ■'est pitié, et c'eit 50111 le coup àt la pli
profonde indigna lion que j'enlreprends b pénible M cl
de (tire connaître A 11 prette du monde civilisé, pir l'et
tremise d'un Journal tuisse, tu arroafrj dtml ta iotda
nur*r ir tour rradus coiipablu a Aornomo ef fliHnin, Ui
consuuiioni reposent mr ce que j ai vu, sur ce que U

sur le procet verbal ofliciel Jet déposiliont failei son
lermenu W'étint convaincu ffes crimrs offreur llimill pi
la Iliusn à ttmnu et du Ttmdatisme dont ili ont fa
prriiM rfoni cftu tnllt, ormi tjiïd So:if;a, Bobrka el
Smkn, )« considère qu'il 061 de mon devoir tarven t'hl
rouillé d'écrire le rapport luivanl et de louhelter qu'
soit lu partout el eurlout en Russie, u Le major Tannt
donne entuite un réoit détaille de ses eonslauiioni.

Aille* t'indigne tout le* jour*
lovent*** et cent fou aGmoq-

Ue'et'ou 'c^îlde. *On "peu!t'donc
publié par

\t kji-l.-i; ti :>i- uo i.ur;i.i i

■ cbimploni di I* clriUiatlon >,

On mande du Grand Quirlier général

Selon un* oouteile p*rti dau* le* Oaifer Aoi*ri.lieo,

[lu eoidtii «utncb-oni du VI* corp*. lait*

■.il.et

'rtgion

ttsurent que le* Ailemiodi ont luiille S.OOU piitopalen
rutie* * H**i fiuikt lau nord-e*t de Lemberg). Il*
■Joetent qne lei toi dau arrive* ponr renforcer le* lient*
ont ru un griad cimeuere ci le* Allemand! ont enlerré
toui le* eupplicle*. *

U *erelt déplacé de perdre 00 eeu) mot pour réfuter
un* public*Uon révélant an* mentalité d'une telle bu-

KfH-l (MIUW,

On lit daoe le • Vouucht Zaïtun* • q-je parmi rs Isuaaei

eÙO?olt?™?«o*to """'iSi""*?» m*»8"«eôî*et"oii o"
muo'.Hoal A "udtXoetie'cMte. ll'hr.'bicîf'^e'îeiCï»'™
cet endroit*. Haie aprea avoir errni»* quelque ueu, on ne

Par bâtard, un agent de* poetei avait lu dam un journal
que ta llunei, qutud U.tMt pounulvli d* trop pré*,

détonner le* reshérebei de l'ennemi, lu tachent ioui le
cadtvre d un soldat taé.

Déa la rentrée du détachement et apprenant le fait, II
deminda à aller voir, déterré le Butte el fouilla le toi au
moyen d'un* perebe. Ayant heurté un corn* dur, il ie mit k
creuitr plut profondément el découvrit illicïitiet en plomb,
rimpllei de cirwuchei d'Infanterie.

Proerdrt o~éMCuafion.
On mande de Rédom (ville russe occupée par les

Lori de leur retraite, lu Ruuei ont incendié environ
SùO villajfei. l'our dei nontidéniions > niIUlalres 0, de

Le même Jon'rnnl u plaint dins un article de fond qui
faute de nouvdlei, le* bruit* lu plu* loui ta râpanden
parmi ta population, donl 40 0/p tant dn vulfhabttti.
Schoe d'Angleterre.
Lt < yDfnmil a rur U torpillât* ■ Lutilanii 1.
Le t i.tuttlMa 11 ae trouve *u Innd de la mir. Cel
B'empecbe pat le a tribunal 11 anglaia de taire toulei toi

tes de 11 con il a talion* ». Il n tant dire que loua lei
lémoini qui auraimt pu déclarer que le croiieur auxi-
liaire e LuriMnie u était armé d* canons, n'ont point été
entendui. Le n jugement * est base mr dei donnéei abso-
lument partiale g,

Uo jugement, prononcé par Lord Meriey, porta 1

i) Que lo ■ J.iitilania » a été coulé par dei torpille* liucéci
par un tuui-mtrtu allemand dam l'Intention, non itukmciU
de couler le nivlro, mil* iuul de détruire la vie du peaat>
geri (i|

î| Que le . J.uiiltnit . n'élalt pu armé |'|

3j Iju'iutun «verUueniont H lut 1 été donaé par le tous-

I^QnVmgno d" nîinde rt^tffgtt M . Luti/ania . de

aî'Que^o . F.utilania t ne portait ni munition* ipsclilct.

vloîaît pu' Ce 1 'îoliP d'o'1 ' ElaU-lJCnU, "ouîmî'le'^'Lu.'linV"
trimportilt dot * bc'.w Je l-si iujc.'ifi malt qns ccllea-cl
•valent été déclarée! dmi le con ml ne ment ;
1 , vu 11 Eivji: 1 ,J .1 ii.itu'J [.r,.;,-,;f,lïi il: ri ,
T. i,:ue l'il'.o::!.. .ivjlt 1,-.. |f, pKcfjtionj iictei-

" cet éearrfle « " '

1 de lord Mtney ctt que le oapllnli

mV.heSflUïté*tor"l"é" 1
D'abord l'.lj;nrr //uni.

'i transmet le léléirsuime.
pat qu ii y avait a bord S.000 cnienee
ridicule de parler de « bollei de

Pour din

a été dun

ofliciele et privée t Si on a
n blull 11, tant pi* t Ce n'en pai la faute dot Allemand! !
Tout commentaire est d'ailleuri auperllu. foret/ 0 juge-
ment. 11 ge condnmiie lui-même I

La fin d* ta grfot da mieeurt.

La grève noire en Angleterre est terminée, leufti la
eriieece* dei mineun oui cii accordta, k l'exception d'une
seule qu'on no connaît pu encore, mail qui ne piralt pai
élre importaute, puisque Iteulerne la nomme pis.

D'aprèa le* télégramme* de Iteuter et de llavit, la
mineur* ouf donc tu victorim mr mule la liane, et cela est
d'autant plus dciaatreui pour le gouvernement et les
patroni, que i et condition! que lu mineurs ont oetroyéei
 ceux-ci resteront en vigueur encore m moil apiei la
recevftnt donc ti 0/0

naéquen

ir.Sl.ij -

or i du penonnu du deux lexei, jugéet en poiillon de
berner lu mineurs ai

- En Ejypre.
Ou mindedu Caire i

i< L'enquête lur l'attentat contre le nouveau khédive
(c'est-i-dire l'employé princier que Ici Anglais ont placé
sur le «trône» del'Çgypte) te pourtuit dana le plut grand
tecret, Le kbédive voulait démissionner, le* Anglais lé
forcèrent cepindant de rester. Quant lui aoldat* égyp-
tien!, qu'on voulait envoyer aux Dardanelles, Ils ie sont
révoltée.

n Le nombre des bleiséi qui viennent dei Dardanelles
est extraordinaire.

n Lu célébrai Grandi-Mu te 11 iont changé* en laiireU,
La fièvre typhoïde liil de nombreu*** vlclimts. Lianj tout
le paye, lé peetlmiime et le découragement vont crou-
la ni. Et pour comble de malheur, le* sauterellet arrivent
nées lormidablea cl dévastent le payi plus que

isl 11

lia, volonté de la Suéde.

Le Président du Comill suédois 1 fait, en présence du
Ministre dei 1 (faire* étrangères, les déclaration! suivante!
k une eUputation d'un congre* de paix. (N'ouï citons la
vertlun du n Journal dt litnènt •] :

* plmleuH re^ziau d

nr*u plu* Bouiol* pour" t* Suéde, en dépit de ù

jCïkn !-!;■. ;it qi;er

d'autre* eu qui pourraûnj tnlrar *n liant dt eompl*
comme éaulvilent * celui-ci . (Avli ! la Russie et k l'An-
glttenra. La Réd.).

La presie accueilli favorablement lei dèolarallODi de
11. Hammtnlijoeld qui ■ encore parlé dei grandes dif-
ficulté* d'une intervention en faveur de la pali.

PETITES.NOUVELLES

Contre le terrorltme angle,]a.

La Bulgarie a protesté; énergique-, „
igltl* de* porta bulgare* de lt mer Figée. Elle dit dsm la

droit* deiNeutrei. La Bulgtrie demande à^Angleterre de
Je lutte ce blocut, ilnon elle prendrilt dei meeure* de

Une auto américaine,
irait que l'Amérique en a également assez. On mande
met ■ deNevr York : Lu Klau-Unis ont envoyé une
'Angleterre, dim laquelle lit Intlitent tur le tait que
^praBrï'lî7'" "to Itèm ^'P61'*'
't cabinet uglils ou

faute de l'Amérique elle-même, il lea cl
Taudii qu'a l'égard dt l'Allemagne elle i

plulùt humlile t 1 Angieterre, Celtt note r!
blemeul pli'.onlqje

Ii'emprnnt de gnirra Italien.

L'agence Stetsnl communique que. d epréa leadernlrre*
Doutelle* parvenu** a la Banque d Italie, le lotel de»
souiorlpllont k l'emprunt de guerre l'élève i l,117,u00,OOU
lires, y cumprii la participation ferme du consortium dei
banques. Les touicriptlont du dehors lerant acceptée!
jusqu'au 31 août prochain.

Le résultat de cet emprunt eit bien maigre quand on
songe k la propagande tapageuse el aux illuslont qu'nn
s'était filles.

LE MONSIEUR QUI PIRLE IUI MlUTURES

(Ettrtlt des • Koiet d'un mobilité . que publie réguhè

le tramway ou le Métro c'est biia
Montieur qui vous dit :

vie de lui envoyer "

«plan

s... Ahl ai je pouvait faire et

mière lt '

I si J'avais 1* chance d'être k

lient, l.i seconde, nn y me! moins ds complaisance.
Un peut aussi lui jeter :

Si facile et peu Ingéuieme que toit cette réplique, dl>
1, géncralcnient, pour eflet de stupéfier le Monsieur. 11 m
l'eflondre pa*, parce qu'il est mis, mail, vitiblement, i
iufloqué do tint d'impertinence inattendu!, Toutefoit, lors
psi] t reprit ses sens, il croit devoir reprendre aussi soi
liicours en expliquant :

— Mol, mus comprenei, js suis ceci (ou cela)...4
1 . '[■•. m rendi bien fini tfr icriirri en restant dans la vi

- Oui, Il faut lavoir

— Bien tur que il je 1

ia préférence, Je tarai
, k Vienne, à Constil

fait pu

Apres nn tempa, il reco
— Quand nom serons i

Et il expose tout ce qu'il taudra faire pour prolitir dt
la victoire, k laquelle il contribue 11 largement pir ion
courage civiL II dtonpt In ttrrUovet, «w flarrfi, rtetiftt
kl frontière».

Et toujours II dit e nous • quand il l'agil de la réalisa-
tion d a su ceci final...

De guerre line (si on peut dire) vous le liittti parler.
le Moniteur. Mail il abute de votre patience, il piétina
votre résignation, et c'est k peins s'il cornent entln k *•
taire quand vous lu) avex détaché cette suprême et nécei-

UNE HISTOIRE DE PARISIEN

Pu Astre* Garni, de l'Aeedéaal* trancata*.

Cl 11 91 promena lea maint derriùr* le dm, dans
1" 1 p parti ci tnt, en allHïltinlu air de calé-concert.

11* dînèrent an téte k téte, comme s'ils n'svtient en
qu'une petit* ditcuiiien lur un détail peu important dn
ïnéaige; et, dèi ce jour, Plirj», avec une axaipérillon
Jtnéthodiqne, un acharntment de fou ou d'enfanl qui briie
set jouitt, dégoûté, abruti, sa mit k précipiter u ruine,
comme l'U attendait Impatiemment l'heure ou aon dernier
ttllet de mille francs leralt réduit en miettes.
1 L'heur* arriva 1 11* étalant au prloUmpe de liur
ajiièm* eaane it saéMt*. Jamais Us n'avalent été plul
«ali que ottu «anee-li. Ita ne taisaient, par on accord
/knlut, aucune allusion k la oataitropbt Immlninle- Ils
aviient raaoncé i la vta régnltare, dînaient piesqa. |oui
l?***'1"*"""*11™1' •» eeninet partlcnlier, ainsi qu*
. éjns étudiante en anaa* lortene.
3 Unjour.tMnlditlnnqolJlemMU:
- -; — C'est fini... Maintananl, «Isonnon*.
; Emue, elle se Jeu dans »s bri*.

■n pauvre nbnrl. J. r*j mini, Ct^

ur.;e.

x et 11 pista *on bras a

il... Je 1

reprlt-U

Ont! dua.irel... ç, vuit ,enrUal mieux que si Ji
1 aval* trompé, diiî

- Certainement, répoodll-11 irec flegme.

reste k taire 1 Je val* aller k
ralliera- Lt, Je tacherai de vendra notre propriété ou
d'emprunter tur hypothéqua. Toi, retourne i Dijon, en
ittendaut... Avoue tout k ta mere, c'eit préférable...

Diun jourt tprèi, ili se séparèrent sans amertume, 1b
regard tourtaot, en s* disant : ■ A blanUL Ecrie-moi vite. *
Mireufl se rendit k l'oltiiri-chu le* Blutard, le
notaire de ai tamiUa el nn ancien ami personnel de ion
litre. En quelques mots, i] le mit an courant de la
situation,

— Vendu-no! la propriété le mieux qne voui pourrai.
Le notaire lui prit la main t

lion Cher mouleur Pierre, vendre celle propriété
aérait uni ec-tiie* pire qu* toulaa celles que vous avei
fallu Jusqu'à prêtant. Von* n 'en tlrare* pat trente
mille lranee, une misère.,. Voulu vous un conieil
dmi>J:hanltw-La...

U reDéehiL

— Catta propriété qui ni roui rapporte rien...
Comblto dJlea-vonsî

fsUréUU Cita un clifUra.

— Cejla propriété, quand voui l'babilerez et la
aunelllerei voua même, voui rapportera t roi ■ loli plut...

l'aprtt midi de demain... Autant que Je m■ la rappelle,
aile est fort Joli*.

an deuf fermes et en une quarantaine,
La malton d'habitation, auu solids encore,

quoiqu'elle n'eut pu éLé hsbitie depuis vingt ani, était
au ceutre d'un petit bois de cbltalgniert.

— Avec quelque* réparations, dit le notaire, et en lii-1
saut venir ?ot meubles de Paris, vouiMrei 1k parlai 11 m mL

lia viiitèrent lei fermée. M' Blnlard mnrmttrait:

— Oui, mon cher ami, quand voua hahilarei ici, voui
verrei la diDarence...

Mareutl y net* huit jour*, lea huit premier* jouri du
nota da Juin, surpria de ne pea e'aDnuyer dint la
solitude, a pli té comme aux époquei da convalescence,
comme il aai peniéet, détraquées el éperaee, te remet-
taient lentement dans ion cerveau k leur place naturelle.
Il longeait ; « Ah 1 il Berth* pouvait vivre tell... Mais
voilà, ck c'est imposaible, imposaibli...*

Un miila, bruaquanmant. Il partit poor Dijon at
télégraphia da Paria qu'il arrivait. EU* était a la gare es
robe de deuil, tonte seule...

— Ta mère est morte?

— Mais non, nigaud, dit elle an k>uriant, leltl'iuril!
écrit... Yoyoni... Ei-tu Miel... Sanltmint, tu ne te
facherae psi?... Pour éviter l*e explication! aveo lei
amli, les voliini, lu lais lea bavardage! dea ville*.,, j'ai
dit qui j'étali viun... pai k maman, bien entendu...
Est ee drôle... htlnT

Ahuri, il dit 1

— Tu ai dit que J'étais morlT

— Oui, mon chéri, conlinua-t-elle an Iclatanl ds lire.
Aussi, tn vai paner la nuit k l'hùlel at lu repartirai par
le premier train. Je ta rejoindrai dans quelqust Jnuri...

— C'eit de ta folie I de la démince 1 s'écria VU. Mol

— Cauioni, mon petit Pierre... La campagne?

— On peut j vivre, si tu veux,.,
Elle ajouta rapidement:

— Je veux bien, je veux bien... dam huit jours, Ja para
pour Palliera.., et noua teroui heureux, va, mon Chérit

L'n peu étiolé, Il te laitia conduire a I lioiil et regagna

u début de leu

ù je

Uonle-Carlo... et J'ai gagné...
lea quelques aou* qui mi
trente mille lranee... C'ett (norme.

Et alla lee éparpilla sur une table, comme il elle
restituait k Pierre tonte sa fortuns gupillèa.
Puis elle regardi tout autour d'ails :
— Oh 1 que c'est beau, loi, que c'eit beau 1 Allons non*
être heureux 1... Et pour le Jeu... Uni... lé jeu... liais
j'aurais eu da* remords de ne pas lui reprendre un. peu
de notre argent... Nom ns jouerons plui qu'enire noua,
une petits partie Ii soir, pour paner le temps,

Alors elle enl l'étrange Idée de partager virtuellement
la propriété en deux portion*, l'un* pour lui et l'iulre ponr
elle. Et, le soir, Us jouslent leurs loti au piquet, k l'écarté |
ouau béilgue chlnoli. 11* Jouaient au
se cour, le* récolte*, les Imita, en manière de plaisanterie.

_ xians 1 disilt-elle, je le tais le Clos aux-Yacnee, e
cinq tics, contra le pré qui est sur la rivière.

Ùi trouvaient cela exoesslvament comique, et ils rliiei
toui les deux en ■■ regardant, non sans le rendre comp
qu'ili devenaient un peu glteux.
 
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