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F=F*.I3C : B CENTIME S

Charleville, le 21 Novembre 1916.

Gazette des Ardennes

JOURNAL DES PAYS OCCUPÉS PARAISSANT TROIS FOIS PAR SEMAINE
On ■'abonne dene tout* Isa bureaux de poste

LES ACCUSATIONS BELGES

On ne dira jinitii assci combien le silence de la
pr.-ss* francatte el .an g] si se sur les ■ documenta
bvlges », trouves dam lea archives ministétielles de
Bruxelles, eat révélateur. Il faut ( tout ptii que le
peuple français et la nation anglaise ignorent cet accu-
sations unanimes, et aana réplique, formulée» contre [a
diplomatie franco unglaise par ica ministres belges de
Paris, de Londres et de Berlin, et consignées dam les
rapports officiel! adressés par ces diplomate!, au court
des dix dermii-ea années, au gouvernement de
ImÉal

Cea documents seront un jour, pour l'historien du
la grande guerre, les plua précieux témoignages. Dés
aujourd'hui ila seraient autceplibles d'ouvrir Ica yeux
■u peuple français aur lea agissements secrets de sa
diplomatie belliqueuse. C'est pourquoi on les lui cache
soigncuaenienl. Car il ne pourrait évidemment résilier
i la puissance persuasive de cea témoignages impar-
tiaux d'hommea peu «uapecls d'hostilité envers la
Fronce, Or qu'ont déclaré oes homme* initie* aux se-
crets de la politique européenne ? La longue suite de
leurs rapport? cfliciels, dont la « Gazelle » a déjà pu-
blié plusieurs sériel, eat un réquisitoire contre la
politique d'encerclement. Inaugurée par Edouard VII
contre l'Allemagne, et dont le* politiciens français se
sont faits le* instrumenta.

Rappelons ici quelques-uns de ces témoignage*.
Le baron Greindl, ministre belge i Berlin, écrivait à
sou gouvernement, le 9 avril igoo' :

a II n'y a plut de doute que c'est le Roi d'Anglt-
lerre qui, en dtheri du (rouoernement, evalf poussé
If. Delcotté i une politique Belliqueuse tl lui avait fait
la promesse, d'ailleurs Irréalisable, de dibarqier
100,000 soldais étiolais en Holtlem. ■

Définissant le caractère de* deux groupements de
Puissances opposée*, la Tri pie-Alliance et la Triple-
Entente, le même diplomate belge écrivait, le îo mol

l«oB :

■ La Triple-Alliance a parant; pendani (rente ont
ta pair du monde, parc* qu'elle e"foi( dirigée par l'Al-
lemagne «ofii/ail* du pvlogt politique de l'Europe.
Le nouveau groupement (l'Entente) la menace parce
qu'il se compote dit puissance* qui aspirent i une révi-
sion du tlolu qui. a

El il ajoute, le i juillet tgoS ;

- La vraie pensée dei puissances groupée! par l'An-
gleterre pour isoler l'^IIemagnt, ne te trouve ni d«nt
Ict discours des Souverains ni dans les articles des jour-
naux ojjicitux ou inspiré!....

. Elles toiif unies par la naine commune conlra
l'Allemagne.... a *

Cette haine commune, faite de jalousie mercantile
et de rancune chauvine, est ts véritsble raison de 11
guerre. Car, demandait dans ton rapport du ao Juil-
let igoB, le ministre belge 1 Parla, M. Leghait, « en-
traînée dam l'orbil* de l'A rtf/lelt rre, le France pourra-
t elle lou/ours maUriter les événement» T.... *

Enfin, le 16 janvier 1914, le baron Guillaume, mi-
nistre belge i Pari., commentant l'élection de M. Poill-
caré à la Présidence, signalait a son gouvernement le
danger qui menaçait l'Europe. D écrivait ;

■ J'ai déjà ta l'honneur 4* vous dire que ce sonf
MM. Poincaré, Delcatté, Uillcrand et leurs omit qui
onl inventé' cl poursuivi [a politique nationaliste, co-
cardière et chauvine dont nous avons constaté la renais-
sance. C'etl un danger pour l'Europe — él la Bel-
f'î'".....

On comprend que don accusations aussi précises,
el aussi coinplcfui-.il tmilii siurs pai lea faits, soient
au plut haut degré désagréables aui gouvernants de
Paria, en ce moment, où le peuple paye leurs nié-
comptes de son sang.

Ces documents se passent de tout commentaire; ,|t
constituent un aperçu Ustoriqur des plus complets el
des plut instructifs de la longue période préparatoire)
qui précéda le conllil européen. Nous publions cl«
dessous une nouvelle série d'e* (rails de ces rapportai
fanant suite aui documenta publiés antérieurement
(voir les numéros ;a, ;6, 80, 86 et 91 de la mCutUê »):

Uni.u. le 7 <-.■:.. .r ,0i0.

^ P"l'"l>^ y y***" i"1'" ^ *«" fasuqt de la

ts wlm0ue\u,cp!e*ané. " d*

La piemitre StSsisaa s éié portée 1 ces relations par Is
tongrei de Berlin où le Preste* d- fii.raar. h s essouf de ma-
prochtr la ftuiiie et rAnaletfne et où il a eu te son genënle-

.. ... par Natta qu't
HMuh illemsnée. '

a Coule

de Bill0* au sujet de la toli-
iche-Hongne et «ni l'.vrrtk.
Fouiiaki s Si.-rtitiibi.urg,
it mk lin . .. . qu'eus
slaves at surtout s Islgri 1.
tsntrs ritirtrtehs-Hantrii. <s.) CteiadL

Voilà donc l'aveu de l'intrigue pan s la ville qui
aboutit au crime de Sérajevo el rendit finalement la
guerre inévitable. Mais psuons à la politique fran-
çaise, au printemps de l'année suivante. M. Dclcsisé
rient de rentrer au pouvoir, comme ministre de la
marine. Le ministre belge à Berlin signale le danger

Berlin, le j mats ion.
Ainsi sue je l'ai écrit i M. le Biroa de Fsveruu. M, 1*
Bâton da KicLthofen mtvsii dit au moment de [a retraite di
tl. Détoné en i«o| que tant» minisire des alfairea eiitn-

isidéiait le] la lonfH

■ j ... .- srfanlsé u
11 . pins I MM** lui 1* Hsl F«su.-a y,

»ll«*u». [I sembla

prétend, la Triple Entrnie n'avnil en vue que le maintien da
la paix. Foiaqoa Tien a'a é(J cbaaxé au aroupemeni des
■ESndei puiasancei, on devrait se féliciter d'un rapprochement

■mit t Parla t( a Londres en Ih vtut mauvastsa.

It.) GreisdL

n ministérielle dans laquai Is

M ntfutlc à ton ponelu

prolll da la i ... Msdsttn Ir.rw.lM.

On ne rappelle que la presse française a tonjoui
nié l'existence de t elle prnpagmtie, provocatrice s
plus haut point,

De la France, passons à l'Angleterre. A ce sujet 1
ministre l"lg' j l.ondies écrit :

L> mon

u Roi Eaouard semble •

En Allemagne, la mélianec à lïgatd de 1a politique
'imposait. Sir Edward Grey tenta de l'en-
t en retlant, lu fond, fidèle, i la politique
eut d Edouard Vil :

B.rl.r.. te sa wn kast.

i Boi'Edouard vu! ,

sur un. .ittrec'IM 0'

Dans cette période d'• avant-guerre u, pour parler
comme Léon Daudet, la politique de conquête et de
provocation pratiquée par le gouvernement fiançait au
Maroc, avec ['assentiment de l'Angleterre, Jous un rôle
important I ■Ms\r\ It si and tast.

ri pour des oecupuioni

t de U. Cmppi

Lot minitlres belges à Paris et a Londres confir-
ment en ces termes le csracICre de telle politique ma-
rocaine, tolérée, voire appuvée par l'Angleterre, déai-
rcutc avant tout oc léser les intérêts de l'Allemagne ;

Fuit, tt a» avnl 1911.
I. Angleterre, qui s pouirt la Frenc» dans ts doutWst

Si l'on suit S Londres avec Intérêt les développera?nu de
It campasse tnn^siae au Idsroc, c'.al que Npvuon s'est pas

Uae ocoupstion dt Fet, qui revtlimil pu «cmplt us
aspect trop déuDitlf, ou un msnquemtat s resotit. si pu 4 la

Berlin une otcsiion d'mltrienlr.

L'AmbuttLleur de Fnuice s Londres a eut. ils minent dt

Demand atlead lu évtoea

4 tnln rtntjlalttTt, la

o s été utoruut du Brr de Tonie. De*iû l'murrt 4

'si écrit daai mon rtppen du t*> atal, mil
tl.on tu ntsnmomi très tUlittie. FJk U

FEUILLETON DE LA tCSIaTTS D£H AUDLWCSs

Clemenceau à Berlin

Nous bous preattaieas iSsut t» TiUeulti. Tool d'un coup,
celui qui m'sce*iBps(aarl, s'arrêta, mostn vivsattiil du deift

a Tient, vsiia CksatSKssu 1 •

■ lui. H traseissil la feula aadimeacbét.

t faux Clemcn

r, tem fideW fompstTnns. qu'il a^it
ts démarcha

Ict rues rem pues de soldi





icnt carfiléi, l'uailormt

ore. svsc de bonnet betti



s le ors enfsars par 1

itères dei ctleïD ci, del

L verrait suit! du
tuivest ki rcgsrdt émut

ter.ii bien obui* Jt « din

U ISxhe ds ta nmseisrasi par des obtervallona dirscita tar
rettt de ts espitsk. Nost etpattmt qoo Va sonvttsemini.t
El 1* rédacteur ta cul, seine tt aoance da an losrul, IsrsJt

: Gaétan, Cltawnt. Nous aTnaa*

tu Frtngiii

Ftdt dsvanl us aulson dt ts Doroiistn.trust, 11 «rail
kt ircmpei de perunnu. USSU d'un sil it. ■ c da swdet

ittet du palet, 1s trille b.lsn du Utsilles, sfricbtei II,"pour
El Isd.

a melufc dt plsirrir artistique et da

il explique slmi dsat

Sa prédilection pour Inlbé sailaii a s du reste psi 1
diminuée. Au comité, elle M dt.taue si «rude, qus n
Is richesse de ton vocabulaire, il ne trouva pu k m,
petite paras* peur upirmer sa torpritc, que Cslsit de

Rien d'élonnim, si, "spîtl ls ré;spi"k"n'd't et!
venirt, Georges ClemeDceau rutentsit i souvenu un poi
eûi* du foie. Peur causer d'idées, ù h décidera s pi
l'sir. Ls pusut devint L'Opéra royal, ■■ couialerait 1
TlprilCDlatlon d'eeuvrel de Ditet ou d'Ambjoiie Tboinii
auioucO, isndit qu'à Fstis la grand Rrchud Wageer
soicuellemeni bsnnr da la tctsi. Oc a découvert que
un t barbare en t.

Pois il p.eudnut sut saie, 11 traverserait k Tietg

Boulogot-U deHcndrsil su Jstdm tuologiqu, Depri

tnrrer.it dus u calé. Um nouvelle tsrphaa Fatuuwuait. Car,
entra las journaux allassaadt, la garina lui psasarell le
a Plein) k » séolln ., k . Journal ■, 1' • Sommt EncAafcW a

itsur dt lui. Ki t

eveit de dire et de supports! la vérité. C
Et loris kl conttrli. toutes tel tibnittik
ertienc supcrtlus kl, au pava di

ecSeppé .

Çs, îïgTe mcm^t«r>t k lire t ■

Apitt quoi, M George* CiotencssQ, na at

< arrivé m* Tsrrt
n 1 1 La Vérité tut
<s I Cst sxtkls as
 
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