Gazette des Ardennes: journal des pays occupés (Januar 1916 - Dezember 1916)

26 Juin Itia

pondit la contrôleuse, c'est-ïl vous qui payerez l'amende, ou
moi t C'est troli sous.

M"' Blot soupira, mit Armnnde la tête on bai afin qu'elle
tint moini da plaça, et qui de nouveau fit pousser les hauti
cria e, cetta Jeune parionne d'un caractère décidément diffi-
«cile, atteignit aa maigre bourse avec difficulté ; puis,
réfléchissant à l'énormité de la dépense, reprit Julot sur se*
genoux.

— Y avait pourtant de In place, dans la voiture, Gt re-
marquer un ouviier. Le gosse ne gênait pu.

— C'est pas la place qui manque, répliqua I» contrôleuse,
c'eet les inipeeteurs qui août de trop. 61 je dévale payer pour
lea vovageura qui ne respectent paa la règlement, quoi c'eet
qui me raetarait de mes quinzaines t Faut être, raisonnable,
aussi I

Quoique cette sévérité lui coutlt quinze centimea, M"*
Ilot t'incline. Sa vie déjà avait été assez longue pour qu'elle
lût que lea subordonnée ne sont durs, ta plupart du tempe,
que parce qu'il» sont des subordonnée qui obéissent en
tremblant à dee consignée qu'ils n'ont pis faites.-.. Et le
tramway, dans une atmosphère d'indignation, continua se
roule vtra In Hallee. Cependant, s'arrêtent aux stations
marquée*, il embarquait d autres voyageurs, et une grosse
an aman monta.,.. - —

Ea groeee maman ae portait elle mime, ce qui était déjà
bien, semblait-il, le plue qu'elle pit faire ; mais elle portait
«11 un eaocoit ballot, roulé dana une toile frise. Je ne
■aia pu ce qu'il y evait dans le ballot : je aala qu'il était
énorme.

. Blé le pouase sur la plate forme, grimpa péniblement
• prit lui, le reprit, s'assit à ccMé de M" Blot, eouffla, et
posa paisiblement se charge devant elle, sur la banquette
inoccupée. La contrôleuse perçut deux sous : c'était le dér-
ider secteur.

— Eh 1 là-bas, madame la contrôleuse, dit l'ouvrier, y a
on paquet, aur la banquette, un paquet gros comme deux
enfanta tevréi. 11 paye donc pas, le paquet *

' La contrôleuse haussa lu épaules :

— Non, il paye pas. Le règlement prévolt qu'il faut
percevoir pour les enfants assis, ilprévoit rien pour les colis.
Est-ce que eut ma faute, à moi » C'est pas mot qui l'ai fait 1

— A ce moment un inspecteur, un de cee redoutable!
Inipeeteurs, entrait. Je fis un bortd ven Julot Interdit,
l'empoignai par le collet de aon tricot et la baie de ion,fond
de culotte, lisait aur le ballot de la groaae maman, et lui
soufflai à l'oreille :

— Ne bouge pas, idiot I Si lu reste» là, tu auras deux
sous I . . ...

Julot resta sur le ballot, extrêmement intimidé....
L'inspecteur le regarda d'un œil sévère et demanda où
«Hait ion ticket.

— H n'a pas de ticket, répondis-je. Ce n est paa un
enfant, c'est un colii. Il fait partie du colis : et lu colis ne
payent pas I

On rigolait tant dans le tramway que l'inspecteur
renonça à insister.

C'était la seule manière dont je pusse rendre aervice à
cette brave M"4 Blot, pour laquelle j'ai de l'estime. De plus,
Je n'éteii pas fâché d'embêter un peu la compagnie, qui
fait payer lu enfanta, maie non paa lu plue encombrante
objets, nul u'a jamais au pourquoi, et elle non plus.

Pierre Mille
(dons le a Temps 11.)

HISTOIRE AMUSANTE

Le a Cri de Paris s conte l'anecdote auivanle aur Lord
Eiffiliener : ,

Lorsqu'il commandait l'année dee Indet, loua la vice-
royauté de Lord Curxon, Kitehener n'était pas préciaément
dans les bonnes grâces de la vice-reine, qui ne le trouvait
aaxie doute paa assez galant Lady Curton est fille d'un mil-
liardaire de Chicago et, comme toutee lea Américaines,
habitude dès son plue jeune âge à ce que loue lea homme»
ïni rendent -hommage et e'ïnclinent devant ses désira.

Or, avant l'arrivée da lord Curton, a Calcutta, lea jar-

dins du palais liaient ouverts an public tous les matins
Jusqu'à onze heures. Et les soldats de Ih garnison ne man-
quaient pas d'y venir prendre le finis.
" La présence de cette soldalesi]ue dans le parc do sa
résidence choqua lîidy Curzon. El la vlce-relne prit un
srrfté qu'elle signa dle-iuêiuc et lit afficher à toutes les
grilles d'cnli ce :

n Défense aux soldais en uniforme de se pi amener dane
les jardins api es sept heures du matin.»

Le même jour, Kitehener faisait passer une note de ser-
vice, par laquelle il interdisait aux officiera de tous grades
de se montrer dans le parc. Lui-même s'abstint de la
promenade à euevni quotidienne qu'il avait l'habitude* d'y
f:\ii e Et comïne lord Curzon lui demandait la raison de
celle attitude :

— Le parc est interdit aux aoldtits, répondit Kitehener,
mes officiera et moi, noua sommes des soldats.

Lady Curxon dut rapporter ion airêlé. Il cet douteux
qu'elle l'ait pardonné a lord Kitehener.

la gazette' régionale

DEUX MOTS AUX LECTEURS DE Um GAZETTE ».

Un lecteur français de la Somme nejUê écrit.

11 existe dans nos pajs des gens qui ne voudraient*pour
rien au monde lire la « Gazette des Ardenne* », encore moins
collaborer à sa chronique régionale, pourtant bien utile.
Afin de baser leur thèse, eu personnes prétendent que leur
patriotisme leur interdit la lecture des journaux allemands,
lesquels d'ailleura sont trop partiaux a leur guise. Et, ne
la lisant jamais ou si peu, ils se mclLent à la critiquer, telle
l'autruche du désert qui se cache la tête dans le sable pour
ne pas voir la réalité du choses.

Un proverbe françaia noua dit : « Celui qui n'entend
qu'une cloche n'entend qu'un aon. » Appliquant ce pro-
verbe, la « Ça2ctte u met aoua nos jeux lu communiqués
allemands, français et-même anglais, noua permettant de
juger la situation en toute lodépendàncc.

Quand des gens disent que c'est de la blague, il mfCt
de leur montrer la ligne des divers fronts de guerre et leur
demander ai l'avance dee Allemands concorde réellement.
D'autres s'exaltent aux critiques que ce journal reproduit,
oubliant qu'elles sont extraites-du journaux lu plus répu-
blicains de Paris ou faites par du civils clairvoyants. D'ail-
feurs ces appréciations peraonncllcs n'engagent en rien lu
lecteurs ou les collaborateur! locaux qui gardent h ce sujet
le droit de critique.

Quand on a des parents ou des amis soldats, que l'on
aime à savoir ce qui ae passe en France et dans la région
envahie, la lecture de la 0 Gazette n ut tout- indiquée. Sea
listes de prisonniers, de morts, de blesiévi" nouvelles
diverses et régionales sont pour tous les citoyens intelligents
et conscients d'une utilité incontestable. Seuls lu égoïstes -
peuvent ne point les lire, la conscience du peuple est plus
sage, elle répudie les n patriotes de chambre », lu a brail-
lards hypocrites et profiteur» » pour aller au vrai et a la
paix, avec toute son ame.

B0UT1NC0UI1T-ESTBÉES-EN•CHAUSSÉE (Somme).

Lors de l'invasion, beaucoup d'habitants, affolés par les
dires dés -pens du Nord qui s'enfuyaient épouvantés par
d'imaginaires atrocités, quittèrent leurs demeurée. Mais,
l'étant ressaisis, tous revinrent quelque! jours après.

Lu municipalités de Bouvincourt et d'Estrées sont restées
à leur poste. A Bouvincourt, te maire étant aoldaf, c'ut H.
Brugncaux qui en remplit lu fonctions avec une impartia-
lité et un dévouement dignes d'élogei.

Les enfants vont régulièrement à l'école. A Bouvincourt

la classe est faite par M. Tromé, retraité de la ville de Paria
qui, quoique souffrant, consacre son temps pour le bien de
l'instruction, A Estrées, depois le départ de l'institutrice,
M. Accambiay Georges, délégué cantonal, la remplace.

Depuir, dix-huit mois la population civile vit en très
bonne Intell ipenre aicr les soldais allemands d*mt U bar-
barie, étalée dans les journaux, n'est qu'une affreuse Lingue
et qui, Lien souvent, se manifeste sous forme de fn.mdises
aux enfants et de cigares et de clgaMttet aux hommes.

A Estiéu, aucun décès à enregistrer ; à Bouvincourt la
mortalité est normale, à part la mort du jeune Lcdoux Ho-
bert survenu h II suite d'un regrettable accident.

La population de ces deux commune», réunies sous le
même commandement, allcnd avec impatience la paix qui
lui rendra lu cjlnie, mais non le bonheur ; rar, hélas ! corn-
bien en re> icndra-t-il de ceux qui sont partis robustes et bien
portants ?

Pauvres enfant» 1 Malhruïcux pères de famille I qui
dormes déjà depuis longtemps sous quclquci pelletées de
terre jetées à la'hâte iur vous par vos camarades, où êtu-
voua ? en queli lieux aont vos lombci ? Cruelle énigme pour
lu vôtres.

Oh I la paix, on IVpire, mais on la redoute encore plus.
Que de désillusions, que de deuils, que de larmes, que de
misères en perspective. • - '

Seuls, ceux -qui ont du leur* au front, peuvent com-
prendre cela.

EROHEU (Somme).

Ecoles. — Bien que lea écoles soient ouvertes depuis oc-
tobre loi{, Us enfants ne les fié que niaient pas d'une ma-
nière assidue, sous prétexte que 11 c'est la guerre n.

Ce n'est pas je crois, une excuse pour déloisser les bancs
de la classe et entretenir ainsi l'oisiveté et l'ignorance. 11 ut
nuisible à une insouciante jeunesse de mettre en pratique
celle phrase connue de Galathéc : n Ah I qu'il est doux de ne
rien faire, n

C'est ainsi que l'on rencontrait souvent nombre de ga-
mins flânant sur la voie publique, ennuyant les passants par
leurs maladresses et les expressions inconvenantes.

La Comimndanture vient de remédier à cet élat de
choses, dans l'intérêt des enfants et parents.

M. le Commandant de place, il y a quelque temps, con-
voqua dans une séance l'adjoint au maire, le curé, institu-
teur cl institutrices de la commune, afin de s'entendre pour
l'organisation des cours.

A partir du 1" mai, tous les cnfanLs au-dessus de 6 ans
sont tenus de se rendre aux classes de façon régulière, aux
heurei suivantes : dans la matinée, dé 9 à 12 heuru ;
l'après-midi de a à.4 heures.

Chaque malin, avant de commencer Ici leçons, une
petite prière est faile aux écolier» cl écolièru.

M. l'aumônier catholique allemand a la surveillance du
classe», et se rend ainsi compte de l'assiduité des élevés.

La politesse également est strictement recommandée à
eu derniers.

Ayant remarqué au paiement de» travailleur! que certains
jeunes gena ne savaient pai signer, M. le Commandant a
décidé la création de cours apéciaux, deux foi» par acmaine,
pour ceux juiqu'à iS ans, dont l'instruction élémentaire fait
défaut. A part toute question, qu'il est inutile ici de soule-
ver, le» autorité» allemande» viennent de prendre là une
bonne initiative en obligeant les enfants de se consacrer
aux étude» et d'acquérir de bon» principes. C'est grand ser-
vice leur rendre pour l'avenir.

FONT AIN E-LES-CLEBCS (Aisne).
Malgré la tristuie et le» ennuis "inévitables de l'inTeiics*-
on songe encore de ce coté du front à ébaucher de» idyllu
qui ae terminent devant M. le Maire. On aurait pu croire

que, pendant cette affreuse guerre, seule la terrible faucheuse
qu'eal la Mort sursit donné à l'étal civil quelque raison de
fonctionner. Il n'en est rien.

A Fontaine-lea-Clerci, ai depuis le mois d'août 1014
nous avons à déplorer la mort de onze de no» concitoyens
il faut remarquer que pendant la m<'me période l'état civil
a enregistré cinq naissancee, qu'il aurait pu peut-Strç en
enregistrer davantage et que dans tous lu cas, on se prépara
à lui donner encore du travail. Maie le plus rare, c'est qut
nous avons aussi un mariage. Le aa mai 101*, M"* Alice
Pestelic a convolé en justes noces avec M. Robert Gavet, de
Roupy.

' La population d'abord incrédule, puia étonnée s'en est
ensuite amusée. Penaes done I Un mariage pendent U
guerre! Quel événement et quelle aubaine pour lea bonnet,
langues du village. Dana tous lu cas, aux jeunes époux qui
ne comptent * deux que trente-sept printemps, et qui f0B.
d:nt une nouvelle famille dana des. conditions si peu favo- '
rablcs, il ne noua rute qu'à souhaiter bonne chance et
beaucoup de bonheus>.

SAINT-QUENTIN (AUne).

Le nombre de* décès, pendant le mois de mai, a'est
élevé à 85, comprenant en majeure partie du personnel
dont l'âge était comprit entre i5 et 60 ani. Vingt-oeuf
vieillards et dix enfants font partie de eu décès.

A signaler la mort de M, Morn, docteur en médecine, agi
de 65 ans et natif de Jussy (Aisne), et celle de M. Brs.cn
Jules, employé, mort subitement, nie Jules Coupé, en face
la maison, à l'âge do 37 ans.

de 11 prte guerre

27 juin 19iS. — Lea armées: autro-allemandu atteignent
le> ligne Klodijneko-Zadworie et de Zwlrz (en Gakcie) et «.
cupeut ilelioi ; elles franchissent le Dnjestr après un com-
bat de b jours. Lea Rusées en retraite.

LE MIROIR DE LA PRESSE FRANÇAISE

La <t GaicMc ■ a, à plusieurs repliées, signalé le caractère
fantaisiste et tendancieux, voire mensonger des information*
que lancent journellement à travers le monde les agences de*
Alliés et leurs station* radiographiques de Lyon, Pvldhu
Carnauon, etc. l'our illustrer ce que tiufenl en réalité ce» in,
formations, il suffira de remettre sou* les yeux de nos lec-
teurs, au jour le jour, let nouvelles ti appréciation* pu-
bliées, il y a un an, par la grande presse parisienne.

J7 fum 1915.

Extrait de «L'Echo de Paris»:

. . . Nous sentona que l'opinion boche faiblit, qu'elle se
tracasse et n'a plus TentrsUn de cacher sea alarmes judi-
cieuses.

17 juin 1915.
* Extrait dn « Matin » 1

. . . Faute de charbon, on a dû fermer plusieurs usinu
à Constantinople. La flotte 6* aon côté reste Inaclive. La
pain manque. Le* récits du opérations militaires ont pro-
duit aux la population une profonde méfiance envers le gou-
vernement dont lea communiqués acnt accueillis avec incré-
dulité, ... -

. . . DjavTd Bey aurait éU envoyé en mission secrète à
Berlin. Il serait chargé de déclarer au gouvernement alla»
mand que la Turquie est réduite à du conditions exlrémi»
et que les dernières ressources en hommes et eu oiui-lion»
sont près d'élre épuisées. Djavid Bey aurait de même pour
mission d'avertir Berlin que la Turquie désire commencer
des pourparlers dan* àe but de conclure une paix séparée
avec ses adversaires.

LISTE DES DÉCÉDÉS FMHÇWS EN TERRITOIRE OCCUPÉ

(Suite).

LILLE (Nord).
(Suite.)

Ift août 1915. — Rousseaux Simonne, £ ans \.

1B aoiU 1915. — Van den Berght Françol*, i mois.

19 août 1915. — Deldicque Orner, 58 ans, ouvrier agricole.

lîaoût 1915. — Haniquaux Henri, 53 onj, foumoiter.

19 août 1915. — Terbg Madeleine, 1 an.

H août 1915. — Verjjoten Afane, 46 ans, ménagère.

lu août 1915. — Castel Gustave, 60 ans, flirter.

14'aoùt 1915.^— Deiemarle Marthe, 20 ans, dévkleuse,

19 août 1915. — Denuce Adèle, 49 ans, sans profession.

20 août 1915. — Stubbe Ferdinand, 72 ans, fournaUer.

19 août 1915. — Woi Barbe, 81 ans, menapére.

20 aouf 1915. — Vaneycke Albert, 2 ans 1-

20 août 1915. — Lemaire Louis, 67 ans, tableur de pierre.
20 airtlt 1915. — Démarqua]/'François, 70 ans, sans profession
19 août 1915. — Eechaut Denise, £-ani }.
19 août 1915. — Guaquert Edouard, 54 ans, mineur.

19 aoû! 1915. — Duteil Madeleine, U ans, ménagère.
PO aotli 1915. — Collin Augustin, 69 ans, Journalier.

20 août 1915. — Honore- Fernand, 1 an.
2C aaût 1915. — Dergckt Eugénie, 6 mois.

20 août 1915. — Decottignies Henri, 76 ans, renfler.

20 août 1915*— Duchateau Marie, 65 ans, ménagère.

20 août 1915. — Dubly Caroline, 74 ans, sans profession.

20 aoil( 1915. — Henneoerf Jean, 4 mots.

20 aoul 1915. — Yssemberi Colette, 68 ans, sans profession.

V) août 1915. — Ltere yuonite, 5 mois.

10 août 1915. — Planche Lucfen, 86 ans, dômes ligue. ^
fl août 1915. — Cousin Adèle, 74 ans, ménagère.

11 août 1915. — Broutin Laure, 30 ans, ménagère.
20 août 1915. — ftobyi Léon, 46 ans, concierge,

22 août 1915. — Mutcâu Edouard, 59 ans, menuisier,

12 août 1915. — Vercampt Augustin, 59 ans, pâtissier.
22 août 1915. — Cocfteteui Aloerdne, 3 mois.

tl août 1915. — Fayen Alphonse, 44 ans, employé.

22 aoilf 1915. — Dendecker Edouard, 73 ans, menuisier.

K aodl 1915. — Lagouge Emile, 6 ans.

22 aoill 1915. — GIrardot François, 73 ans, rentier.

ti août 1915. — Collette Jean, 7 ans.

Il août 1915. — Pierra Emile, 72 ans, rentier.

22 oailf 1915. — Samoy Maria, S mois.

22 aoul 1915. — Vanuxem Sophte. 65 ans, ménagère.

20 août 1915. — JoteneJ CioitWe, 82 ans, ménagère.

23 aoul 1915. — De Wascft Jeanne, 62 ans, ménagère.
22 aoul 1915. — Dcrept Charles, 5_2 ans, c'iarrelitfr.
22 août 1915. — Lamplre Ursule, 9 ans, ménagère.

22 août 1915. — Fieurbaya: ftobett, 5 ans

23 août 1915. — Dedeurioaeriier Louise, 2 an.

22 août 1915. — Dcvred Arthur, 58 ans, tourneur.

22 aoûl 1915. — Van Muifem André, 1 an.

£2 août 1915. — Vandamme Curolme, 83 ans, sans profti».

22 aoiîl 1915. — Hache Athafias, Z0 ans, journalier,

21 aoûl 1915. — ULanquart Afarie, G5 ans, mênagèie.
. 23 aoûl 1915. — Warie Gustave, 5 mots.

22 aotlf 1915. — Mulaton Fiançots, C3 ans, teinturier.

23 aoûl 1915. — Scnccftal V'iclar, 51 onj, fourmilier.

21 août 1915. — Fovet Julie, 76 ans, ménagère).

22 aoûl 1915 — Carhcr Léon, 9 mois.

23 aoûl 1915. •
23 août 1915. -
23 août 1915. -

23 aoûl 1915. -

24 août 1915. -
24 août 1915.
24 août 1915.
£i août 1915. -
£4 aoûl 1915.

ligne.
24 août 1915. •
£3 aoûl 1915. -

23 aoûl 1915. -

24 aoûl 1915. -
21 aoûl «15. -
24 aoûi 1915. -
24 aoûi 1915. ■

24 août 1915- -
£4 aoûl 1915. -
£5 août 1915. -

25 août 1915. -
2i aoûi 1915. -
24 aoûl 1915. ■

24 août 1915. -

25 aoûl 1915. -
25 août 1915. -
25 aoûl 1915.
£5 août 1915.
25 août 1915.
25 août 1915.

25 aoûl 1915.
£û août 1915. -

26 août 1915.
26 aoûl 1915.

25 aoûl 1915.

26 août 1915. -
26 aoûl 1915.
26 aoûl 1915.
25 aoûl 1915.
£5 août 1915 •
25 aoûi 1915.

25 août 1915 -

26 aoûl 1915.
*26 aoûl 1915.

£6 aoûl 1915.

25 aoûl 1915.

26 aoûl 1915.
£6 août 1915.
£6 aoûl 1915.

27 aoûl 1915.
20 aoûl 1915.
27 aoûl 1915.
27 aoûl 1915.
27 aoûl 1915.
£7 août 1915.
27 août 1915.
27 aoûi 1915.

27 aoûl 1915.
£8 uoûJ 1915.
£6 aoûl 1915.

28 août 1915.

27 août 1915.
23 août 1915

29 août 1915

juatlrc.

28 aoûi 1015.
2S aoûi 1915

— Héren Jean-Bapt., 65 ans, sans profession..

— Druarl Eleonore, 88 ans, sans profession.

— Rohart Augustine, 79 ans, sans profession,.

— Dumoulin Dèsirè, 6 ans.

— Noirel Câlina, 68 ans, sans profession.

— Deuos Lucien, 8 mois.

— iferswi Césanne, 82 ans, ménagère.

— Keghels Jeanne, 8 mots. .

— Péchon Léon, 39 ans, capitaine au 110* de

— Dusaussoy, mort-né.

— Sauvage Adèle, 87 ans, sans profession.

— Brassens, mort-né.

— Halluin Louise, 47 ans, ménagère.

— Doutreluingne Marie, 64 ans, ménagère.

— Constant Madeleine, 2 ans 1

— Leroy Henri, £ mois J. -_

— Van Mullem Joseph, 7 mois.

— Lenfant Pierre, 70 ans, retraité.

— Periloergftien Joséphine, 66 ans, ménagér*.

— Dures Emile, 63 ans, rentier.

— Lame Augustine, 34 ans, ménagère.

— T'Kindt Amélie, 36 ans, déuideuse.

t Blauwblomme Louis, 52 ans, déboureur.

— Tanon Julie, 54 ans, ménagère.

— Lavendcr Joseph, 44 ans, journalier.

— Vian Henri, 58 ans, terrassier.

— Brassens Adolphe, 62 ans, journalier.

— Coutpn Augusle, 2 ans.

— Wallaert Geùrgcn, 59 ans, serrurier. ' *

— Ponchand Adolphme, 81 ans.

— Gyde Agnès, 4 mois.

— Moreau Simûnne, 1 an.

— Bayart yuonne, 4 mois*

— Aforeau Catherine, 83 ans, ménagère.

— Bonnier Juliette, 43 ans, marchande légumes.

— fîrunin Louis, 68 ans, roulcur de vin.

— Pouille Victor, 58 ans, peinlre.

— Deltere Paul, 13 ans.

— Da/lou Pierre, 80 ans.

— Vercauier Florence, 47 ans, ménagère.

— VerstracleVeannc, 4 ans.

— Dufour Jules, 3 mois.

— GtcgueJ Jules, 45 uns, mécanicien

— Papillwn Suzanne, 6 moer.

— Hennin Jeanne, 60 ans. . -

— De Colfmaeclier Mûrie, 73 ans, ménagère.

— Marquette Chartes, 30 ans, chimiste.

— Vync/t Rosalie, 6 /ours.

— floom Berlin, 69 ans, journalier.

— De Maen Louis, 9 mois.

— Van Cleempui AnlJlncile, 65 ans, cabaretier.

— Pinarl Henri, 80 ans, journalier.

— Tonthter Enr.le, 57 uns, ébéniste.

— Alaîson Marif, 83 uni

— Jossens Marthe, 18 iu

— Vunhoitversu u'i Jeanne, 4 mois.

— Dcschantps Alice, 29 an*, ménagère

.— LinJtlenoei Marguerite, 19 ans, ser. ante

— Grenier Emile, 39 ans, employé.

— Vasseur Eugène, 57 arts, roi/ag/ur.

— Dtrnoncourt Hemi, 31 ans.

— KuUter Marguerite, 87 ans.

. — Vem den Bosscke Jules, 51 ans, contrê-

— De Vnytt ttaymnnde, 2 uni

— V'iiirlciiticnjlif / 78 <fiu, méfi.jcre.

£8 aoûl 1915. — Moerman Zénalde, 32 ani.

£8 août 1915. Vlcloor Jeanne, 46 ans.

£8 août 1U5. — Billerafi Henriette, 13 ans.

£0 aoûl 19J5. — Van Eyde Joseph, 59 ans, oulilieur.

69 aoûi 1915. — Langlart Alphonsine, 47 ans, cavarelière.

23 août 1915. — Janssens Louis, 3 mois.

£9 aoûl 1915. — Heyndels Roger, 9 mois.

£9 août 1915, — Dumoulin Julienne, 28 ans.

90 aoûl 1915. — Leconle Carlos,' 78 ans, journalier.

30 aoûl 1915. — Muflier Alberl, 10 mois.

£8 aoûl 1915. — Gnesîuiére Léonte, 39 ans, ménagère.

£9 août 1915 — Duuiuler Louis, 71 ans, \ournalier.

£3 août 1915. — Philippo Hermance, 78 ans, ménagère.

90 aoûl 1915. — Delemoifs Fioreniine, 83 ans.

Delion Anna, 61 ans.
Gaillet Adélaïde, 76 ans.
Macrtcns Marie, C9 ans, ménagère.
Vergin Adélaïde, 88 ans.
Vencencius Afarie, 2 mois.
Bigotle Albert, 49 ans, négociant.
DfiiUaine Louis, 73 ans.
Dclval Emillenne, 8 mois.
Gtltis Julien, 70 ans, cordonnier.
Moncheaux Louis, 8 mois.
Lingicr, mort-né.

Afalncn Afarie, 45 ans, culliuairice.
Nollel Maurice, 14 ans, app. peinlre.
Peers Edmond, 44 ans, messager.
Carton Alexandre, 66 ans, tisserand.
Houié Gustate, 54 ans, journalier.

Parisien Jean-Baptiste, 77 ans, bon-

is août 1915.
s» aoîll 1915.
90 août 1915.
10 aoûl 1915.
90 août 1915.
90 aoûl 1915.

90 août 1915.

80 août 1915.

81 août 1915.

91 août 1915.
31 aoûl 1915.
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31 aoûl 1915.
91 août 1915.
1" septembre 1915.

netier.

91 août 1915. — Piedanna Guslave, 2 ans.

91 aoûi 1915. — Vasseur Berthe, 35 ans, couturière.

1" septembre 1915. — Janssens Madeleine, 6 mois.

1" septembre 1915. — Dholande Alphonse, 52 ans, tailleur

d'habit*. * .

1" sepfembre 1915. — Brûn Joséphine, 46 ans, ménagère.
1" ïepiembre 1915. — Bocguci Florimond, 68 ans, géomètri.
1» septembre 1915. — Cartier Madeleine, 2 ans.
1" septembre 1915. — flauduin Léon, 37 ans," employé.
1» septembre 1914. — Bourres Adolphe, 67 ans, journalier.
1" septembre 1915. — Lammers Hélèna, 78 ans.
s* sepfembre 1915. — Kokel Fernand, 49 ans, menuisier.
2 septembre 1915. — Villon Coniiani, 2 ans.
f septembre 1915. — Afaerieni Afarie, 38 ans, ménagère,
î septembre 1915. — J'rançois Lucien, 12 ans. " -

2 septembre 1915. — Hermans Victor, 50 ans, hommes d'af-
faires.
Z septembre 1915.
2 septembre 1915.
£ septembre 1915.

liai 1er.
£ septembre MIS

2 septembre 1915.

3 sepfembre 1915.
3 septembre 1915.

■ Ameel Camille, 52 ans, menuisier.
- Duponchcl Adélaïde, 93 ani.

■ Haustratte Jean-Baptiste, 73 ans, jour-

Hauwelle Camille, 70 ans, employé.
Dhainaut Fernande, 5 mois.
Lacomie Eugène, 32 ans, cordonnier.
De Ruyck Gilbert, 6 mois.

2 septembre 1915. Leroy Paul, 1 an,

3 septembre 1815. — Stock Jean, 02 ans, journalier,

S septembre 1015. — Van Migro Edouard, 86 ans. *

3 septembie 1915. — Demoor Jean, 1 un.

3 septcmlire 1915. — Haegen Jean, 81 ans, journalier.

'I septembie 1915. — Duhamel Léon, 15 ans, coursier.

3 septembre 1915. — Roumagnac Marte, 37 ans, religieuse.

'I septembre 1915. — Lcjcune ( haïtes, 70 ans, fournalier.

3 septembre 1915. — UerHeCq Henri, il ans.

3 septembre 1915. — Crt7.il Joséphine, 31 ans, ménagère.

4 septembre 1915.
4 septembre 1915.
4 septembre 1915.
4 septembre 1915.
4 septembre 1915.
4 septembre 1915. -
4 septembre 1915.
4 septembre 1915.
4 septembre 1915.
- poste.

4 septembre 1915.

5 septembre 1915.

6 septembre 1915.
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5 septrmbre 1915.
8 septembre 1915.
5 septembre 1915.-
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6 septembre 1915.
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7 septembre 1918.
7 septembre 1916.
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8 septembre 1915. —

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9 septembre 1915. —
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bonnier.
9 septembr* 1915. —

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10 septembre 1915. -

9 septembre 1915. —

10 septembre 1915. -
9 septembre 1915. -

d'habits.

— Cornil Yvonne, I an,

— Duhem Adolvhinc, 82 ans.

— DesmulKex Marie, 69 ans, ménagère,

— i/ejor Victoire, 72 ans, mémgére.

— VVinJer Emile, 42 ani, ménagère.

— Carpentier Augustine, 44 ans, ménagère

— Cordonnier Viclor, 83 ans. -

— Boucherai Joseph, 41 ans, négociant.

— Desmoulier Achille, ÀQ tu, facteur e>

- V/ulve/yck Victor, 81'ans, propriétaire-

- fluyben Jeannette, £7 ans, ffleur.

- Demuysler Florence, 82 ans

- Debusschere Lucienne, 5 mois.

- Klein Joséphine, 2 ans.

- Tanghe Elvire, 5 mois.

- Leieu Juter, 75 ans.

- Lammens Eugénie, 8 ans, N

- Vercaufere Afarie, 48 ani, ménagère.

- Baudoux Adolphine, 63 ans.

- Afayeux Victor, S5 ans, magasinier.

- Boelens Georges, 10 mois. -

- Dubois Adolphe, 69 ans, journalier.

- Gvlatelatn Augustine, 59 ani, ménagère.

- Gautier Lucie, 78 ans. ■

- Courly Gustave, 7£ ans.

- Lefebvr* Juliette, 42 ans, ménagère.

- Pecgueur Joséphine, 66 ans.

- Dufour Philoméne, 74 ans, ménagère.

- Débets Emile, 75 ans, journalier.

- Wateaux Adélaïde, 88 ans.

- Rttter Leocadie, 82 ans, ménagère.-

- ifoute Adolphe, 78 ans, journalier.

- Ducloy Cleodine, 82 ans.

- Afartfn Louise, 74 ans, ménagère.

- Purent Maria, 90 ans.

- Cocquerelle Léonte, 65 ans.

- Hennebelle André, 2 ans.

- Decoster Suzanne, 4 mois.

- Desmet Henri, 63 ans, journalier.

- Declercq Georges, 3 mois.

- Darras Victor, 76 ans, journalier.

- Dubois Léonte, 7 mois. m

- Degroole Julien, 5 ans.

- Vanghelder Amande, 19 ans, fileu»

- Vincent Mane, 39 ans."

- Lagae Euphraste, 69 ans, épicière.

- Afas Charles, 3 ans.

- Sanctorum Emile, 30 ans, ajusteur.

- Boitrel Féilcie, 73 ans, ménager*.

- Bouffioux Fernande, 5 mois.

- Crèpm Gusïaue, 51 ans i teinturier.

- Houssart Désiré, 75 ani i, journalier.

- DeuuW* Honorine, 80 ans.

- Lorry Suzanne, 7 ans.

- Vanhufel Louise, 29 ans i. ménagère.
Vande Meulebroche Emile, 47 anJ, char-

Vandenbuicke Marte, 66 ans, ménagé*-

Broux Marie, 11 ans \, ménager*

- flornafn Catherine, 54 ans 1-
Descatotre Madeleine, £6 ans.

- Sceleppe Hèloise, 50 ans, coulurfére.

- Aferche» Charles, 82 ans ., «lfleu

(A suivre.)