LIVRE PREMIER. HS
deurs du Soleil, pendant le jour, aussi bien que des
pluyes ôc des mauvais temps ; Ils ont aussl reconnu
dans la suite qu'il n'y a rien de plus necessaire ôc de
plus important dans la Structure d'un Bastiment ,
puisque si on lailîe un Edifice sans le couvrir , ôc sans
.avoir soin de sa Couverture , la Charpente se pou-
rit bien-tost • les enduits des murailles tombent en
morceaux, les murs-mesmes s'entr'ouvrent, ôc en-
fin tout le Bastiment se ruine peu à peu.
Quand je parle des Couvertures, j'entens celles
quisontexposéesau dehors, qui couvrent les mai-
sons , &qui les défendent de la pluye&: des injures
de l'air, ôc particulièrement celles qui sont soui-te-
nues des pièces de bois, dont j'ai parlé au Chapitre
précèdent ; Car à l'égard de celles qui se font de
grandes pierres ou de pièces de Marbre , dont l'on
couvre les terralîes, cela regarde plutost l'osfice de
Paveur, que celuy de Couvreur.
Les manières-de couvrir aujourdliuy en France
se reduisent principalement à celles-cy : ou de
Chaume, ou de Bardeau, ou de Tuile, ou d'Ar-
doise, ou de plomb.
L'on évite, autant que l'on peut, les "Couvertu-
res de Chaume Se de Bardeau, àcauiedu feu qui s'y
peut mettre aisément; ôc l'on se sert de la Tuile ,
pour les maisons ordinaires ôc d'Ardoise pour les
grands Bastimens ; Quant au Plomb l'on n'en cou-
vre entièrement que les grandes Eghses, les Dômes,
les Clochers, ôc les Terra sies ; car il cil trop pelant
pour de moindres Edifices.
Plus la matière dont l'on couvre est pesante, ôc
T
deurs du Soleil, pendant le jour, aussi bien que des
pluyes ôc des mauvais temps ; Ils ont aussl reconnu
dans la suite qu'il n'y a rien de plus necessaire ôc de
plus important dans la Structure d'un Bastiment ,
puisque si on lailîe un Edifice sans le couvrir , ôc sans
.avoir soin de sa Couverture , la Charpente se pou-
rit bien-tost • les enduits des murailles tombent en
morceaux, les murs-mesmes s'entr'ouvrent, ôc en-
fin tout le Bastiment se ruine peu à peu.
Quand je parle des Couvertures, j'entens celles
quisontexposéesau dehors, qui couvrent les mai-
sons , &qui les défendent de la pluye&: des injures
de l'air, ôc particulièrement celles qui sont soui-te-
nues des pièces de bois, dont j'ai parlé au Chapitre
précèdent ; Car à l'égard de celles qui se font de
grandes pierres ou de pièces de Marbre , dont l'on
couvre les terralîes, cela regarde plutost l'osfice de
Paveur, que celuy de Couvreur.
Les manières-de couvrir aujourdliuy en France
se reduisent principalement à celles-cy : ou de
Chaume, ou de Bardeau, ou de Tuile, ou d'Ar-
doise, ou de plomb.
L'on évite, autant que l'on peut, les "Couvertu-
res de Chaume Se de Bardeau, àcauiedu feu qui s'y
peut mettre aisément; ôc l'on se sert de la Tuile ,
pour les maisons ordinaires ôc d'Ardoise pour les
grands Bastimens ; Quant au Plomb l'on n'en cou-
vre entièrement que les grandes Eghses, les Dômes,
les Clochers, ôc les Terra sies ; car il cil trop pelant
pour de moindres Edifices.
Plus la matière dont l'on couvre est pesante, ôc
T