J. Fievez <Brüssel> [Hrsg.]: Catalogue des monuments d'art antique: statues de marbre et de bronze grecques et romaines, statuettes de Tanagra, curiosités égyptiennes, tableaux anciens des écoles italienne, flamande, franc̨aise, etc. et cassones, tapisseries, broderies, faiences, bois sculptés, verreries, éventails, médailles, cuivres, ivoires, émaux, objets d'art et d'ameublement et curiosités du moyen-âge et de la renaissance ; composant les collections de Somzée dont la vente publique, pour sortir d'indivision, aura lieu à Bruxelles ... le Mardi 24 Mai 1904 et jours suivants (Band 1): Monuments d'art antique: statues de marbre et de bronze grecques et romaines, statuettes, terres-cuites, mosaique, antiquités égyptiennes, miroirs gravés et couvercles de miroirs a reliefs (Bruxelles, 1904)

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COLLECTION de SOMZÉE

42 — Daphnis-Olympos. Marbre du Pentélique, provenant de la villa Ludovisi, à Rome. Il faisait
partie d’un groupe qui représentait Pan occupé à enseigner le jeu de la Sjrinx à un jeune
garçon. Pline parle de l’original célèbre. L’artiste était inconnu. Il devait être contemporain
des premiers Diadoques.

Le jeune joueur de Syrinx est assis haut, contre une roche à plinthe quadrangulaire, la
jambe droite tendue, le pied gauche posé entre la roche et le derrière du genou droit.
Il porte des deux mains, son instrument à hauteur de la poitrine. L’épaule gauche est très
soulevée. Tête moderne.

M. Furtwaengler préféré donner au jeune héros le nom de Daphnis plus conforme à la
logique qu’à la tradition. — Voir Furtwaengler, Collection Somzée, pl. 41, et Schreiber n° 175.

Haut. 1.45.

43 — Satyre à la flûte. Marbre blanc restauré provenant de la Collection Demidofï.

La tête, inclinée à droite, est antique, mais appartient à une transformation postérieure
du type.

Le satyre, recouvert d’une peau de panthère nouée sur l’épaule droite, est appuyé à
gauche, à un pilier angulaire. On voit sur la face de l’appui, la tête et une patte de la
dépouille. Les mains portent une flûte à hauteur du sein droit. La jambe gauche est croisée
devant l’autre.

Une attache relie la cuisse gauche au pilier. La plinthe est quadrangulaire. L’original de
cette œuvre était célèbre, et a été souvent copié. Il procédait, par remaniement, à l’époque
d’Alexandre, d’une création de Praxitèle. — Cf. le jeune satyre jouant de la flûte, du Musée
du Louvre. — Voir Furtwaengler, Collection Somzée, pl. 43.

Haut. 1.30.

(Voir pl. XII.)

44 — Satyre. Marbre blanc teinté en brun, provenant de la Collection Demidoff.

Les mains tiennent à hauteur de la hanche gauche, une syrinx rattachée au corps.
L’épaule droite est abaissée. La jambe gauche sert d’appui. L’autre est fort écartée et relevée
au bord de la plinthe circulaire. Un tronc d’arbre s’élève entre les jambes avec trois points
de connexion au corps. Il est recouvert d’une peau de bouc dont la tête se voit sur le devant.
On distingue sur le torse un collier de feuillage. Aux reins, se trouve la classique queue de
bouc. Exécuté en Italie, au xvie siècle. La tête seule est antique. Elle est tournée vers la
gauche. — Voir Furtwaengler, Collection Somzée, pl. 44.

Haut. 1.26.

45 — Torse de Satyre. Ce marbre d’Italie est sans restaurations, sauf la brèche fermée au moyen
de plâtre, sous l’aiselle droite. La queue de bouc atteste l’attribution. Un baudrier descend
de l’épaule gauche. La jambe droite est fragmentée en haut de la cuisse ; l’autre l’est au
genou. Le bras droit, qui descend en s’écartant du corps, est fragmenté avant le poignet, et
longe un fragment d’arbre conservé depuis la hauteur de la hanche, et que tient la main
gauche devant l’aiselle droite. Cet accessoire se ramifie en se dédoublant sous la main.
Au-dessus de l’index il porte des feuilles étroites et une fleur, et s’arrête avant le profil de
l’épaule. — Voir Furtwaengler, Collection Somzée, pl. 45.

Haut. 0.80.