MARBRES GRECO ROMAINS
17
63 — Tête de femme d'ancien style grec. Marbre de Paros. Les cheveux, ceints d’une bande-
lette, sont tressés en nattes qui font trois fois le tour de la tête; deux boucles descendent le
long du col; le chignon s’épanouit et couvre la nuque. Au milieu du front, une grosse toutïe
de cheveux s’avance, accostée de bouclettes et de coques couvrant les tempes. Le visage a le
sourire un peu.adouci des têtes d’ancien style; les lèvres, demi closes, laissent entrevoir la
langue; les yeux sont très ouverts et taillés en amandes. Il y a une parenté incontestable entre
cette tête et les sculptures du temps de Pisistrate, trouvées dans les fouilles de l’Acropole
d’Athènes. Envoyé de Grèce. Patine jaunâtre. Nez, lèvres et chevelures un peu mutilés.
Haut. 0.30.
Collection Tyshiewicz, n° 308.
Exposition universelle de 1900, Paris.
(Voir pl. XVI.)
64 — Tête de Zeus, provenant d’Athènes. Cette pièce, dont nous
donnons la reproduction en regard, compte parmi les plus petites
de la collection, mais elle est des premières, par sa valeur et la
beauté de son exécution et de son style. Elle est sculptée dans
du pentélique d’une grande pureté et quelque peu translucide,
avec une délicatesse et une sûreté extrêmes. Aucune œuvre 11e
peut lui être comparée sous ce rapport. Elle date de l’époque où
fleurit à Athènes le groupe de Phidias, l’époque de la frise du
Parthénon. Dans le Poséidon de cette frise, se trouvent des
analogies avec la barbe compacte et légèrement ondulée et le sillon
frontal de notre figure. Celle-ci est d’une importance spéciale,
parce qu’elle nous donne pour la première fois une représentation
complète d’une tête de Zeus dans le style de Phidias.
La couronne de cheveux est massive et encadre avec noblesse le
visage calme.
A cette époque, les types de dieux ne sont pas encore tellement individualisés que
d’autres êtres divins, qui se distinguaient comme Zeus par une majesté douce et une
dignité paisible, n’aient pu être représentés sous une forme identique à celle de ce
dernier. Il est encore impossible alors de séparer celui-ci, dune façon bien tranchée,
d’Asclépios et des héros divinisés tels qu’Amphiaraos, etc. Aussi importe-t-il de faire des
réserves au sujet de la divinité représentée par cette œuvre.
Haut. 0.04.
65 — Buste de Septime Sévère. Dans ce marbre blanc adapté à un buste moderne de marbre
rouge et provenant du palais Sciarra, à Rome, le nez seul est restauré. Cf. nos 66 et 201.
La profondeur des trous du foret est remarquable. L’expression est jeune.
Haut. 0.73.
(Voir pl. XVII.)
66 — Buste de Septime Sévère. Ce marbre blanc restauré est adapté à un buste avec sagum
fermé sur l’épaule droite et laissant voir l’armure, qui paraît antique et appartenir à
l’œuvre. Cf. nos 65 et 201.
Les yeux sont tournés à gauche. L’expression et l’attitude sont de l’âge du déclin.
Voir Furtwaengler, Collection Somzée, pl. 66.
Haut. 0.75.
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63 — Tête de femme d'ancien style grec. Marbre de Paros. Les cheveux, ceints d’une bande-
lette, sont tressés en nattes qui font trois fois le tour de la tête; deux boucles descendent le
long du col; le chignon s’épanouit et couvre la nuque. Au milieu du front, une grosse toutïe
de cheveux s’avance, accostée de bouclettes et de coques couvrant les tempes. Le visage a le
sourire un peu.adouci des têtes d’ancien style; les lèvres, demi closes, laissent entrevoir la
langue; les yeux sont très ouverts et taillés en amandes. Il y a une parenté incontestable entre
cette tête et les sculptures du temps de Pisistrate, trouvées dans les fouilles de l’Acropole
d’Athènes. Envoyé de Grèce. Patine jaunâtre. Nez, lèvres et chevelures un peu mutilés.
Haut. 0.30.
Collection Tyshiewicz, n° 308.
Exposition universelle de 1900, Paris.
(Voir pl. XVI.)
64 — Tête de Zeus, provenant d’Athènes. Cette pièce, dont nous
donnons la reproduction en regard, compte parmi les plus petites
de la collection, mais elle est des premières, par sa valeur et la
beauté de son exécution et de son style. Elle est sculptée dans
du pentélique d’une grande pureté et quelque peu translucide,
avec une délicatesse et une sûreté extrêmes. Aucune œuvre 11e
peut lui être comparée sous ce rapport. Elle date de l’époque où
fleurit à Athènes le groupe de Phidias, l’époque de la frise du
Parthénon. Dans le Poséidon de cette frise, se trouvent des
analogies avec la barbe compacte et légèrement ondulée et le sillon
frontal de notre figure. Celle-ci est d’une importance spéciale,
parce qu’elle nous donne pour la première fois une représentation
complète d’une tête de Zeus dans le style de Phidias.
La couronne de cheveux est massive et encadre avec noblesse le
visage calme.
A cette époque, les types de dieux ne sont pas encore tellement individualisés que
d’autres êtres divins, qui se distinguaient comme Zeus par une majesté douce et une
dignité paisible, n’aient pu être représentés sous une forme identique à celle de ce
dernier. Il est encore impossible alors de séparer celui-ci, dune façon bien tranchée,
d’Asclépios et des héros divinisés tels qu’Amphiaraos, etc. Aussi importe-t-il de faire des
réserves au sujet de la divinité représentée par cette œuvre.
Haut. 0.04.
65 — Buste de Septime Sévère. Dans ce marbre blanc adapté à un buste moderne de marbre
rouge et provenant du palais Sciarra, à Rome, le nez seul est restauré. Cf. nos 66 et 201.
La profondeur des trous du foret est remarquable. L’expression est jeune.
Haut. 0.73.
(Voir pl. XVII.)
66 — Buste de Septime Sévère. Ce marbre blanc restauré est adapté à un buste avec sagum
fermé sur l’épaule droite et laissant voir l’armure, qui paraît antique et appartenir à
l’œuvre. Cf. nos 65 et 201.
Les yeux sont tournés à gauche. L’expression et l’attitude sont de l’âge du déclin.
Voir Furtwaengler, Collection Somzée, pl. 66.
Haut. 0.75.