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0.5
1 cm

BRONZES GRECS ET ROMAINS
201 — Statue colossale de Septime Sévère. Bronze vert, de fonte creuse; provient du palais
Sciarra, à Rome. Il se trouvait précédemment dans le palais Barberini. D’après Winckel-
mann (Histoire de l'Art chez les Anciens, Dresde, 1764), il a été découvert en même temps
que le célèbre Faune Barberini, lorsqu’on procéda, sous le pape Urbain VIII, au déblaiement
du fossé qui entoure le château Saint-Ange (1623-1644). Tous deux auraient été du nombre
des statues que les assiégés lancèrent sur les Goths qui assaillaient les murs, en 537.
Cette pièce importante est remarquable à la fois aux points de vue artistique, historique
et technique.
Comme procédé, cette statue est un des premiers exemples de la méthode nouvelle,
consistant à supprimer, le plus possible, la ciselure, et à couler toutes les parties de l’œuvre
en même temps. La reproduction de l’ébauche en terre est, ainsi, bien plus fidèle. A partir
de ce moment, la façon de traiter la chevelure et les yeux change complètement, même dans
les statues en marbre, où cette transformation de procédé a son contre-coup.
Sur une plinthe angulaire de pierre, l’empereur se tient debout, appuyé sur le pied droit.
L’autre, comme dans la marche, est très reculé avec le talon soulevé, ainsi que le montre la
'
- -ü'-
es pieds sont chaussés de demi-bottes, d’exécution très soignée. Elles
ues, de dessins divers, d’une tige d’acanthe touffue et de peau de lion,
au-dessus des orteils.
erie à plis parallèles isolés est replié devant l’épaule gauche. Un autre,
CD
201 — Statue colossale de Septime Sévère. Bronze vert, de fonte creuse; provient du palais
Sciarra, à Rome. Il se trouvait précédemment dans le palais Barberini. D’après Winckel-
mann (Histoire de l'Art chez les Anciens, Dresde, 1764), il a été découvert en même temps
que le célèbre Faune Barberini, lorsqu’on procéda, sous le pape Urbain VIII, au déblaiement
du fossé qui entoure le château Saint-Ange (1623-1644). Tous deux auraient été du nombre
des statues que les assiégés lancèrent sur les Goths qui assaillaient les murs, en 537.
Cette pièce importante est remarquable à la fois aux points de vue artistique, historique
et technique.
Comme procédé, cette statue est un des premiers exemples de la méthode nouvelle,
consistant à supprimer, le plus possible, la ciselure, et à couler toutes les parties de l’œuvre
en même temps. La reproduction de l’ébauche en terre est, ainsi, bien plus fidèle. A partir
de ce moment, la façon de traiter la chevelure et les yeux change complètement, même dans
les statues en marbre, où cette transformation de procédé a son contre-coup.
Sur une plinthe angulaire de pierre, l’empereur se tient debout, appuyé sur le pied droit.
L’autre, comme dans la marche, est très reculé avec le talon soulevé, ainsi que le montre la
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es pieds sont chaussés de demi-bottes, d’exécution très soignée. Elles
ues, de dessins divers, d’une tige d’acanthe touffue et de peau de lion,
au-dessus des orteils.
erie à plis parallèles isolés est replié devant l’épaule gauche. Un autre,
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