MAITRES DU XVe AU WHI SIÈCLE
MAITRE INCONNU
Ecole de Bourgogne, XVe siècle
635 — Martyre de saint Denis.
A l’avant-plan, le bourreau, tenant par la main gauche le saint Evêque qui
prie à genoux, brandit un large glaive rougi de sang.
Un personnage en riche costume bordé d’hermine assiste à la scène, assis
sur un trône en bois sculpté.
A sa gauche, deux figures contre un mur extérieur.
Dans le fond, à droite, un groupe de neuf soldats bardés de fer et armés de
lances diverses hérissant le ciel.
Peinture à la détrempe. Forts empâtements dorés.
Curieuse technique d’une matérialité qui n’exclut pas la richesse. Physiono-
mies d’une grande expression. Œuvre d’un style remarquable.
Ce que dit Paul Mantz du Saint Denis du Louvre s’applique parfaitement à
ce tableau : « L’échantillonnage presque téméraire des tons juxtaposés, la
franchise du parti-pris, tout parle encore le langage d’un archaïsme qui hésite
à abdiquer. » Là aussi, le martyr a déjà reçu à la nuque une forte entaille
d’une arme semblable. Enfin, la recherche de l’expression morale s’allie dans
les deux oeuvres à une observation aussi attentive de la mimique.
Bois. Haut. 0.74. — Larg. 0.82.
(Voir planche.)
MAITRE INCONNU
École de Bourgogne, XVe siècle
636 — Visitation.
Dans un intérieur dallé de rouge, avec fenêtre à droite donnant vue sur une
ville, s’embrassent la Vierge et sainte Elisabeth.
A gauche, saint Jean et saint Joseph, le dos tourné à la fenêtre, et une
figure presqu’entièrement cachée.
A droite, debout dans l’embrasure d'une porte en plein cintre, une femme en
jupe verte et corsage rouge, tenant une quenouille sous le bras.
Tous les personnages sont nimbés d'un fort empâtement doré.
Peinture à la détrempe. Superbe spécimen de cette Ecole encore très peu
connue. Technique analogue à celle du numéro précédent.
Bois. Haut. 0.63. — Larg. 0.57.
MAITRE INCONNU
Ecole de Bourgogne, XVe siècle
635 — Martyre de saint Denis.
A l’avant-plan, le bourreau, tenant par la main gauche le saint Evêque qui
prie à genoux, brandit un large glaive rougi de sang.
Un personnage en riche costume bordé d’hermine assiste à la scène, assis
sur un trône en bois sculpté.
A sa gauche, deux figures contre un mur extérieur.
Dans le fond, à droite, un groupe de neuf soldats bardés de fer et armés de
lances diverses hérissant le ciel.
Peinture à la détrempe. Forts empâtements dorés.
Curieuse technique d’une matérialité qui n’exclut pas la richesse. Physiono-
mies d’une grande expression. Œuvre d’un style remarquable.
Ce que dit Paul Mantz du Saint Denis du Louvre s’applique parfaitement à
ce tableau : « L’échantillonnage presque téméraire des tons juxtaposés, la
franchise du parti-pris, tout parle encore le langage d’un archaïsme qui hésite
à abdiquer. » Là aussi, le martyr a déjà reçu à la nuque une forte entaille
d’une arme semblable. Enfin, la recherche de l’expression morale s’allie dans
les deux oeuvres à une observation aussi attentive de la mimique.
Bois. Haut. 0.74. — Larg. 0.82.
(Voir planche.)
MAITRE INCONNU
École de Bourgogne, XVe siècle
636 — Visitation.
Dans un intérieur dallé de rouge, avec fenêtre à droite donnant vue sur une
ville, s’embrassent la Vierge et sainte Elisabeth.
A gauche, saint Jean et saint Joseph, le dos tourné à la fenêtre, et une
figure presqu’entièrement cachée.
A droite, debout dans l’embrasure d'une porte en plein cintre, une femme en
jupe verte et corsage rouge, tenant une quenouille sous le bras.
Tous les personnages sont nimbés d'un fort empâtement doré.
Peinture à la détrempe. Superbe spécimen de cette Ecole encore très peu
connue. Technique analogue à celle du numéro précédent.
Bois. Haut. 0.63. — Larg. 0.57.