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poil au nez pour s'emparer, sur le champ de bataille, de la personne du
ci-devant maréchal !...
♦
i ♦ ♦
Comme disait Danton,
Qui n'était pas un jean-foutre,
De l'audace,
Encore de l'audace, foutre !...
Toujours de l'audace, nom de Dieu!..,
Et du nerf, bougre de bougre !...
Pour qu'un brave citoyen puisse à jamais nous débarrasser de cette
canaille et du même coup s'immortaliser lui-même, comme Bergeret,
aux yeux de l'histoire révolutionnaire.
♦
. Encore une fois,
Citoyens membres,
Réfléchissez,
Et faites vite!...
Demain il sera peut-être trop tard,
Le fils Duchêne a, comme son père, dés principes qu'il ainie à rappeler
de temps en temps au peuple :
Il n'y a que les petits hommes qui emploient les petit* moyens!
La capitale est en danger,
Les Versaillais sont près d'ici,
Peut-être à quelques centaines de mètres du fort de ce nom,
Et vous hésiteriez?...
Ah ! nom de Dieu !...
( C'est le fils Duchêne qui voudrait bien voir ça!...
Encore une fois,
Le ci-devant maréchal nous gêne !...
Vous êtes justes et énergiques...
Fournissez-nous des moyens pour qu'on enlève le jjean-foutre de ma-
réchal qui s'appelle Mac-Manon !...
FOUTAISES PARISIENNES
Le citoyen Calino,
Qui n'est pas la moitié d'une bête,
Foutre,
Mais qui l'est tout à fait,
Disait, qu'au lieu d'appeler la colonne, que la Commune va faire extir-
per, Vendôme.
On aurait dû l'appeler la Colonne vertébrale.
— Pourquoi?.nom de Dieu ! lui dit le père Duchêne.
Et le jean-foutre lui répliqua :
— Parce qu'elle a été faite avec Y airain de l'ennemi !
MCI ..*.... a
Le Fils DUCHENE, marchand de tuyaux de poêles.
Dépôt à la librairie GAYET, 133, rue Montmartre, à Pari?.
Paris. — Imprimerie, Fonderie, Clieherie SERKIERE et C\ 123, rue Montmartre.
<9
t
i
poil au nez pour s'emparer, sur le champ de bataille, de la personne du
ci-devant maréchal !...
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Comme disait Danton,
Qui n'était pas un jean-foutre,
De l'audace,
Encore de l'audace, foutre !...
Toujours de l'audace, nom de Dieu!..,
Et du nerf, bougre de bougre !...
Pour qu'un brave citoyen puisse à jamais nous débarrasser de cette
canaille et du même coup s'immortaliser lui-même, comme Bergeret,
aux yeux de l'histoire révolutionnaire.
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. Encore une fois,
Citoyens membres,
Réfléchissez,
Et faites vite!...
Demain il sera peut-être trop tard,
Le fils Duchêne a, comme son père, dés principes qu'il ainie à rappeler
de temps en temps au peuple :
Il n'y a que les petits hommes qui emploient les petit* moyens!
La capitale est en danger,
Les Versaillais sont près d'ici,
Peut-être à quelques centaines de mètres du fort de ce nom,
Et vous hésiteriez?...
Ah ! nom de Dieu !...
( C'est le fils Duchêne qui voudrait bien voir ça!...
Encore une fois,
Le ci-devant maréchal nous gêne !...
Vous êtes justes et énergiques...
Fournissez-nous des moyens pour qu'on enlève le jjean-foutre de ma-
réchal qui s'appelle Mac-Manon !...
FOUTAISES PARISIENNES
Le citoyen Calino,
Qui n'est pas la moitié d'une bête,
Foutre,
Mais qui l'est tout à fait,
Disait, qu'au lieu d'appeler la colonne, que la Commune va faire extir-
per, Vendôme.
On aurait dû l'appeler la Colonne vertébrale.
— Pourquoi?.nom de Dieu ! lui dit le père Duchêne.
Et le jean-foutre lui répliqua :
— Parce qu'elle a été faite avec Y airain de l'ennemi !
MCI ..*.... a
Le Fils DUCHENE, marchand de tuyaux de poêles.
Dépôt à la librairie GAYET, 133, rue Montmartre, à Pari?.
Paris. — Imprimerie, Fonderie, Clieherie SERKIERE et C\ 123, rue Montmartre.
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