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Fohlen, Jeannine; Jeudy, Colette; Riou, Yves-François; Pellegrin, Élisabeth [Hrsg.]; Biblioteca Apostolica Vaticana [Hrsg.]
Les manuscrits classiques latins de la Bibliothèque Vaticane (2,2): Les manuscrits classiques latins de la Bibliothèque Vaticane: Fonds Palatin, Rossi, Ste-Marie Majeure et Urbinate — Paris: Éd.du Centre National de la Recherche Scientifique, 1982

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https://doi.org/10.11588/diglit.47685#0284
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256

PAL. LAT. 1615

titre: « incipit vidvlaria » et en dessous: « vidvlaria ».
titre seul, le texte de la comédie n’a pas été copié.
Origine: allemande, oeuvre de plusieurs copistes. A l’origine le manuscrit ne contenait
que huit comédies, comme le prouve la table primitive grattée au f. 9 v°, anciennement
1 v°. V’Epidiciis était alors la dernière comédie, mais les f. 73 et 74 qui contiennent la
fin de YEpidicus ont dû être recopiés à une date de peu postérieure, et sur un parchemin
plus épais. Le Qîterolus a été ajouté après coup avant l’Amphitruo en même temps que
les douze autres dernières comédies.
Possesseurs: peut-être un monastère d’Augsbourg d’après l’ex-libris gratté du xive-xve s.
déchiffrable en partie aux rayons ultra-violets au f. 213: « Hic liber est conuentus Augus-
tensis G(eneralis ?> »; Martin Pollich de Mellrichstadt 1 f en 1513 (diocèse de Würzbourg),
médecin de l’électeur palatin Frédéric II le Sage (1482-1556), offrit le manuscrit à Veil
Werler 2 en 1512, d’après la note du f. 213: « D. Doctor Martinus (Polichius add. interif
Melerstat Vilo Vuerlero dono dédit Anno etc. xn » et en dessous « 1512 ». Le manuscrit
fut transporté à Bamberg avec la bibliothèque de Veil Werler en 1516 où il fut pris par
Joachim Kammermeister, dit Camerarius (1500-1574) 3, qui fut l’élève de Veil Werler
à Leipzig. Les héritiers de Joachim Kammermeister le vendirent à la bibliothèque pala-
tine de Heidelberg au commencement du xvne siècle; bibliothèque palatine de Heidel-
berg (au f. 1 cote du transfert: C. 12/1213).
Bibliographie : F. Ritschl, T. Macci PlautiComoediae, 1, Bonn, 1848, p. xxvii-xxx; F. Ritschl,
Opuscula philologica, 2, Leipzig, 1867, p. 99-102 et 125; 5, p. 295-296; E. Châtelain, Paléogra-
phie des classiques latins, 1, Paris, 1884, p. 1 et pl. II = f. 99 v°; W. M. Lindsay, The manuscripts
of the first eight plays of Piaulas (Class. Rev., 10, 1896, p. 319-321); W. M. Lindsay, The Palatine
Text of Plautus, Oxford, 1896; F. Nougaret, Description dit manuscrit de Plaute B (Mél. arch.
hist. Ec.fr. Rome, 16, 1896, p. 331-353 et 17, 1897, p. 199-220); W. M. Gillespie, On the relation
of the codex vêtus to the codex Ursinianus of Plautus (Harv. St. class. philol., 9, 1898, p. 109-115);
W. M. Lindsay, Introduction à la critique des textes latins basée sur le texte de Plaute (trad. J.
P. Waltzing), Paris, 1898, p. 130-131; C. Lindskog, De correcturis secundae manus in codice
vetere Plautino (Lunds Universitets Arsskrift, 36), Lund, 1900; O. Seyffert, c.r. de C. Lindskog,
op. cit. supra (Berliner Philol. Wochenschrift, 21, 1901, col. 203-209); W. M. Lindsay, The pro-
venience of the Codex Vêtus (Berliner Philol. Wochenschrift, 24, 1904, col. 764); A. Ernout, Plaute,
1, Paris, Les Belles Lettres, 1932, p. xxvii-xxviii; K. E. Wilhelm, De codice B Plautino, Würz-
bourg, 1932, 30 p.; G. Ranstrand, Querolusstudien, Stockholm, 1951, p. 24-25; G. Ranstrand,
QueroUis siue Aulularia Incerti auctoris comoedia, Goteborg, 1951, p. m (Acta universitatis
Goteburgensis, Goteborgs Hogskoles Ersskrift K. VII); C. Questa, Per unedizione dello «Pseu-
dolus » (Stud. it. filol. class., 38, 1966, p. 26); C. Krahmalkor, The Punie speck of Hanno (Orien-
talia, N.S. 39, 1970, p. 52); L. E. P. Brind’Amour, La deuxième satire de Perse et le « dies lustri-
cus » (Latomus, 30, 1971, p. 1012); S. Boldrini, Osscrwjhom sugli anapesti di Platito 3, Miles

1 Appelé aussi Dr. Mellerstadt, Martin Pollich fit partie de la sodalitas litteraria Rhenana fondée
par Konrad Celtis en 1490; il y acquit le surnom de «lux mundi ». Sous son influence, le prince élec-
teur Frédéric le Sage fonda en 1502 l’université de Wittenberg, où Pollich enseigna la théologie scho-
lastique et la médecine et dont il fut le premier recteur. Cf. Allgemeine deutsche Biographie, 26, Berlin,
1888, p. 393-394 [A. Hirsch],
2 Veil Werler, immatriculé à Leipzig en 1470-1471, maître ès arts en 1507, fut magister legens
de 1511 à 1515 à l’université, où Camerarius l’écouta lire Plaute. Il est célèbre pour ses éditions
des Epistulae d’Horace, du De oratore de Cicéron, de Valère Maxime et surtout des comédies de Plaute
en seize éditions encore existantes. Mais le manuscrit de Plaute de Martin Pollich ne lui a pas servi.
Cf. Allgemeine deutsche Biographie, 42, Berlin, 1897, p. 14-15 [K. Hartfelder].
3 Cf. supra, Heidelberg, Universitâtsbibliothek, Pal. lat. 1613, p. 252 n. 1.
 
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