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Fougères, Gustave
Mantinée et l'arcadie orientale: Contenant 80 gravures dans le texte, 6 heliogravures, 1 phototype et un plan de Mantinee hors texte, plus 2 cartes en 6 coleurs — Paris, 1898

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https://doi.org/10.11588/diglit.6381#0387

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CIIAIMTIIE II.

MANïINÉE AU VIe SIÈCLE ET PENDANT LES GUERKES MÉDIQUES.

L'abstention de Mantinée dans un conflit où l'indépendance
commune était en jeu prouve déjà l'acuité du dissentiment entre
les deux peuples. La question des eaux les avait déjà brouil-
lés. Ils devaient songer à prendre des précautions l'un contre
l'autre. C'est pourquoi les Tégéates vaincus acceptèrent si faci-
lement et respectèrent si longtemps la convention qui leur
assurait la paix du côté du Sud avec un appui éventuel contre
leur ennemie du Nord (1).
Arbitrage Peut-être aussi l'attitude des Mantinéens s'explique-t-elle par
. M»nUnéens |a prudence. L'absence d'une enceinte fortifiée les rendait cir-
c' !"e conspects. Mais déjà, dès les premières années du VIe siècle, a

ivant 5/0). r f 7 . *

défaut de puissance matérielle, ils avaient dans le monde grec
une situation morale excellente. Avant 570, les Scillontiens, se
trouvant dans une situation troublée, firent appel à l'arbitrage
des Mantinéens, invoqués en qualité de xonracTocTai (2). Celle
démarche fut inspirée aux Scillontiens par la sagesse reconnue
des Mantinéens et par leur indépendance à l'égard de Sparte (3).

(1) Le traite qui faisait de Tégée le satellite de Sparte (Arist. ap. Plut.
Quaesl. grxc. 5 et quœst. rom. ;j2| suivit l'expédition des rois Aristoii et
Anaxandridas, vers ,'>;>(). Il ne fut rompu que vers 479-4oi (Hérod. IX. 3îi;.

(2) Collitz-Rechtel. H51, 1. 1" : ixe (et:) ÉTsa7rov : xoïç. MavT'.v-?i<7i. — ka
destruetion de Sclllonte vers o70 (Pausan. V, G, 4. — VI, 22, 4) marque le
terminus anle quem.

(lî) En effet, les Scillontiens avaient pris parti pour Pise contre Élis (Pausan.
V, 0, 4). Leurs troubles étaient sans doute fomentés par la faction éléënne,
appuyée par Sparte. En ellet, c'est avec le concours de Sparte que les Éléens
purent écraser Pise en 572, et, peu après, Scillonte (Eph. ap. Strab. VIII, 3S8)
355, 357. Pour la chronologie, voy. Busolt. Griech. Gesch. I, p. 604, n. 4.) H
faut aussi se rappeler que les Argions, les Arcadiens et les Pisates avaient été
les alliés de la Messénie contre Sparte.
 
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