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MANTINÉE ET L'aRCADIE ORIENTALE.
ïvOa uo:<7tv èy=v$t& r, (7Ju.poÀr, — VIII, 11, 4), c'est-à-dire au point
déjà signalé par Pausanias, en contre bas de Scopé, à la limite
du Pélagos (]).
Vig. 16.
Tour de Hytika (Scopé), d'après Loring. Journ. of. Hell. Stud. XV. (1805), pl. III, fig. 1-
Le monument primitif avait l'aspect d'un trophée : une
colonne avec un bouclier où était figuré un dragon : « Sans
doute, dit Pausanias, pour indiquer qù'Épaminondas était de
la race de ceux qu'on nomme les Spartes », c'est-à-dire un
descendant des héros nés des dents du dragon semées par
Kadmos. Une inscription béotienne était gravée sur la colonne.
L'empereur Hadrien en lit ('lever une seconde avec une épi-
gramme de sa composition. Toutes mes recherches pour retrou
ver les restes de ce monument ont été vaines. Je n'accorde
aucune créance aux ann ulations de mes devanciers, en parti-
culier à celle de Vietty qui prétendait avoir reconnu le tombeau
dans la plaine de Tégée, entre les villages de Bosouna et de
Mandsagra (2).
(1) Voy. le récit de la bataille de 362 aux Appendices. — L'oracle signalant
le Pélagos a la défiance d'Epa m inondas cl celui-ci ne mettant jamais le pied sur
un bateau, est une légende locale inspirée par la mort du lieros et par le nom
du bois mantinéen (Paus. VIII, 11, 6).
(2) Puillon-Boblaye, Recherches géogr., p. 113. Il est possible que Vietty ait
pris pour le tombeau d'Épaminondas le temple de Poséidon, Hermès et Héraclès
siynalé par Hoss près de Néochori. La Commissi n de Morée plaçait le champ
de bataille beaucoup trop au Sud, entre Mandsagra et lîosouna, c'est-à-dire
en pleine Tégéatide.
MANTINÉE ET L'aRCADIE ORIENTALE.
ïvOa uo:<7tv èy=v$t& r, (7Ju.poÀr, — VIII, 11, 4), c'est-à-dire au point
déjà signalé par Pausanias, en contre bas de Scopé, à la limite
du Pélagos (]).
Vig. 16.
Tour de Hytika (Scopé), d'après Loring. Journ. of. Hell. Stud. XV. (1805), pl. III, fig. 1-
Le monument primitif avait l'aspect d'un trophée : une
colonne avec un bouclier où était figuré un dragon : « Sans
doute, dit Pausanias, pour indiquer qù'Épaminondas était de
la race de ceux qu'on nomme les Spartes », c'est-à-dire un
descendant des héros nés des dents du dragon semées par
Kadmos. Une inscription béotienne était gravée sur la colonne.
L'empereur Hadrien en lit ('lever une seconde avec une épi-
gramme de sa composition. Toutes mes recherches pour retrou
ver les restes de ce monument ont été vaines. Je n'accorde
aucune créance aux ann ulations de mes devanciers, en parti-
culier à celle de Vietty qui prétendait avoir reconnu le tombeau
dans la plaine de Tégée, entre les villages de Bosouna et de
Mandsagra (2).
(1) Voy. le récit de la bataille de 362 aux Appendices. — L'oracle signalant
le Pélagos a la défiance d'Epa m inondas cl celui-ci ne mettant jamais le pied sur
un bateau, est une légende locale inspirée par la mort du lieros et par le nom
du bois mantinéen (Paus. VIII, 11, 6).
(2) Puillon-Boblaye, Recherches géogr., p. 113. Il est possible que Vietty ait
pris pour le tombeau d'Épaminondas le temple de Poséidon, Hermès et Héraclès
siynalé par Hoss près de Néochori. La Commissi n de Morée plaçait le champ
de bataille beaucoup trop au Sud, entre Mandsagra et lîosouna, c'est-à-dire
en pleine Tégéatide.