Füssli, Johann Caspar: Joh. Caspar Füeßlins Geschichte der besten Künstler in der Schweitz: nebst ihren Bildnissen (Band 2) (Zürich, 1769)

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mites Tont plus etroites que le milieu; afin quc
celles qui la joignent, foient plus aifees ä reti-
rer. Cette piece eft comme la bafe du moule;
parce que quand on veut le remonter, pour
faire les armatures & le noyau, eile fert de
regle pour pofer toutes les autres, que l’on
fait pareillement , de maniere qu’on les puifle
aifcment retirer; & pour cela, on fait d’efpace
en efpace des clefs, qui font des pieces cn fa-
qon de coin, N. 20. 26. 27. lesquelles etant
ötees , lailfent de la liberte pour 6ter les autres,
qui doivent toujours etre retirees en dehors,
enforte, parexemple, que la moitie d’une jam-
be de cheval refte toujours liable en dedans,
comme la piece N. 1. & que l’autre moitie
N. 2$. foit aifee ä retirer en dehors , pour y
bien ajulter les gros fer de l’armature.
)
Avant quc de mettre du Plätre contre le
modele, pour faire le moule, il faut avoir
fohl de le bien huiler; ce qui fe pratique pa-
reillement ä tous les joints de chaque piece,
afin que dans ces endroits lä, les Plätres ne
faflent pas corps les uns avcc les autres , ob-
fervant d’y faire des entailles ou hoches , dont
les unes font de relief & les autres font creufes,
afin que les pieces du moule s’enclavent mieux
les unes dans les autres, continuant ainfi d’af-
fife en affife, jufqu’ä celle qui ferme le moule.
Aux parties du modele, qui font unies, ort
fait le creux d’une feule piece dans toute la