von 3üti$,
faire. Lorfqu’il y a des orncmens repetes, il
eit plus ä propos de les fupprimer de defius la
cire, pour en bien reparer le fond, für lequel
on en remet d’autres moules feparement; ce
qui rend l’ouvrage plus propre.
Pour reparer les cires, on commence par fe
fervir d’ebauchoirs de fer ou de bois, fuivant
la faifon: La chaleur fait, qu’elles font fort
difficiles pendant l’ete, & particulierement aux
endroits, qui Ibnt tres detaches & en Fair :
L’hyver a auffi une incommodite qui n’eft pas
moins grande, parce que le froid fait gercer
les cires & les fend, particulierement dans les
joints , ce qui cauferoit un mechant effet en
faifant le moule de portee, qui rempliroit ces
gerqures, lesquelles paroitroient a la bronze ,
c’eft pourquoi on finit les cires les plus qu’il
eil poffible, pour rendre la bronze plus nette,
& pour cet effet, apres s’etre fervi d’ebauchoirs,
on fe fert de toile neuve & rüde que Fon imbibe
dans de l’huile, avec laquelle on fuit les contours
du nud & des draperies j & pour les cheveux
& les crins, apres en aveir difpofe les maffes,
on fe fert d’un ebauchoir bretele ou dentelle
que Fon manie artiliement aux endroits que
l’on finit. Les cires, etant dans la perfedion,
que Fon peut fouhaiter , on pofe deffus les
egouts des cires, les jets & les events , dont je
dirai dans ce qui fuit.
J’ai dit au commencement, que les murs de
faire. Lorfqu’il y a des orncmens repetes, il
eit plus ä propos de les fupprimer de defius la
cire, pour en bien reparer le fond, für lequel
on en remet d’autres moules feparement; ce
qui rend l’ouvrage plus propre.
Pour reparer les cires, on commence par fe
fervir d’ebauchoirs de fer ou de bois, fuivant
la faifon: La chaleur fait, qu’elles font fort
difficiles pendant l’ete, & particulierement aux
endroits, qui Ibnt tres detaches & en Fair :
L’hyver a auffi une incommodite qui n’eft pas
moins grande, parce que le froid fait gercer
les cires & les fend, particulierement dans les
joints , ce qui cauferoit un mechant effet en
faifant le moule de portee, qui rempliroit ces
gerqures, lesquelles paroitroient a la bronze ,
c’eft pourquoi on finit les cires les plus qu’il
eil poffible, pour rendre la bronze plus nette,
& pour cet effet, apres s’etre fervi d’ebauchoirs,
on fe fert de toile neuve & rüde que Fon imbibe
dans de l’huile, avec laquelle on fuit les contours
du nud & des draperies j & pour les cheveux
& les crins, apres en aveir difpofe les maffes,
on fe fert d’un ebauchoir bretele ou dentelle
que Fon manie artiliement aux endroits que
l’on finit. Les cires, etant dans la perfedion,
que Fon peut fouhaiter , on pofe deffus les
egouts des cires, les jets & les events , dont je
dirai dans ce qui fuit.
J’ai dit au commencement, que les murs de