DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.62777#0131
avoir öte la terre du trou, ou l’on doit couler
la goutte, on remet cette portion recuite dans
fa place, en l’attachant avec des cordes ä l’ou-
vrage, pour qu’elle y foit jointe de maniere,
que le metal ne puifle s’ecouler. Apres avoir
fait bien chaufler le tont, on y coule le metal,
devenu tres - ehaud dans un crcufet, enforte
qu’il fade corps avec la bronze.
On pratique la meme chofe aux fentes , qui
arrivent quelquesfois aux grands ouvrages j
parce que le metal en fe figeant dans le moule,
travaille & le retrecit für ia longueur d’envi-
ron une ligne für 12. pouces, de forte que le
noyau etant entretenu par des armatures tres
fortes, qui l’empechent de fe reflerrer & d’obeir
au metal qui le preife, la bronze fe fepare &
fe fend en quelques endroits; ä quoi on reme-
die par le meme moyen, lorsque les places,
que l’on doit boucher, fe trouvent en-delfous,
par exemple, fous le ventre du cheval, oü il
fcroit fort difficile de jetter du metal, on lime
une piece de la meme etofFe que le rette de
l’ouvrage, & de la mefure jufte de la place,
que l’on enfonce ä force, apres avoir entaille
cette place de la rnoitie de l’epailfeur de la
bronze & en queue d’aronde, de forte que la
piece ne peut plus fortir. On doit remarquer,
que ces pieces mifes de la forte, deviennent
beaucoup plus dures , parce que le coup de
marteau, avec lesquels on les enfonce , ferrent
les portes du metal; mais t@ut etant repare,
il devient de la meme couleur.
la goutte, on remet cette portion recuite dans
fa place, en l’attachant avec des cordes ä l’ou-
vrage, pour qu’elle y foit jointe de maniere,
que le metal ne puifle s’ecouler. Apres avoir
fait bien chaufler le tont, on y coule le metal,
devenu tres - ehaud dans un crcufet, enforte
qu’il fade corps avec la bronze.
On pratique la meme chofe aux fentes , qui
arrivent quelquesfois aux grands ouvrages j
parce que le metal en fe figeant dans le moule,
travaille & le retrecit für ia longueur d’envi-
ron une ligne für 12. pouces, de forte que le
noyau etant entretenu par des armatures tres
fortes, qui l’empechent de fe reflerrer & d’obeir
au metal qui le preife, la bronze fe fepare &
fe fend en quelques endroits; ä quoi on reme-
die par le meme moyen, lorsque les places,
que l’on doit boucher, fe trouvent en-delfous,
par exemple, fous le ventre du cheval, oü il
fcroit fort difficile de jetter du metal, on lime
une piece de la meme etofFe que le rette de
l’ouvrage, & de la mefure jufte de la place,
que l’on enfonce ä force, apres avoir entaille
cette place de la rnoitie de l’epailfeur de la
bronze & en queue d’aronde, de forte que la
piece ne peut plus fortir. On doit remarquer,
que ces pieces mifes de la forte, deviennent
beaucoup plus dures , parce que le coup de
marteau, avec lesquels on les enfonce , ferrent
les portes du metal; mais t@ut etant repare,
il devient de la meme couleur.