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https://doi.org/10.11588/diglit.62768#0356
266 Sofepö SScvner,
dant en ibn fens fe Hatte par une vaine prefumption,
& veut s’attribuer des honneurs, qui ne font düs qu’ä
peu de Perfonnes. Au refte, Monfieur de Werner apres
avoir choifi (comme Vous fqavez) pour etre le Pre-
mier Peintre de Son Ä. E. a depuis peu ete reconnu
par les Peintres, qui compofent la nouvelle Acade-
mie, pour leur premier Diredeur; & pour remplir
cette Charge, il fe donne des foins & des peines que
tout autre que lui ne fe feroit peut-etre pas donne.
Toutes les Penfees & les demarches de ce brave Di-
redteur ne tendent qu’ä la gloire de nütre illuftre Prince,
& ä faire fleurir l’Academie qui vient de s’exiger fous
fes aufpiceö. Pour cet effet il a feit revenir de Paris
& de Rome les Statues & les Reglemens, qu’on ob-
ferve daus leurs fameufes Academies, & für ces mo-
delles il a lui meme drelfe un Plan, qui doit etre
bientöt prefente ä S. A. E., qui fans doute l’approu-
vera & le ratifiera; ce qui dorinera la derniere main ä
l’Eredion de l’Academie, qui tient fes Affemblees &
fes Exercices dans un Bätiment magnifique, que le
Prince a fait bätir pour cet ufage. Je me referve ä
Vous faire une autre fois la Defcription de cet Edifi-
ce, que je n’ai encore vjj qu’une feule fois, & je me
contenterai de Vous dire, qu’il eft compofe de plu-
fieurs Chambres deftinees ä exercer la jeunefle dans
l’etude du Defiein, de la Geometrie & de l’Architec-
ture, de la Perfpectiye & de l’Anatomie &c. &c. J’ai
dant en ibn fens fe Hatte par une vaine prefumption,
& veut s’attribuer des honneurs, qui ne font düs qu’ä
peu de Perfonnes. Au refte, Monfieur de Werner apres
avoir choifi (comme Vous fqavez) pour etre le Pre-
mier Peintre de Son Ä. E. a depuis peu ete reconnu
par les Peintres, qui compofent la nouvelle Acade-
mie, pour leur premier Diredeur; & pour remplir
cette Charge, il fe donne des foins & des peines que
tout autre que lui ne fe feroit peut-etre pas donne.
Toutes les Penfees & les demarches de ce brave Di-
redteur ne tendent qu’ä la gloire de nütre illuftre Prince,
& ä faire fleurir l’Academie qui vient de s’exiger fous
fes aufpiceö. Pour cet effet il a feit revenir de Paris
& de Rome les Statues & les Reglemens, qu’on ob-
ferve daus leurs fameufes Academies, & für ces mo-
delles il a lui meme drelfe un Plan, qui doit etre
bientöt prefente ä S. A. E., qui fans doute l’approu-
vera & le ratifiera; ce qui dorinera la derniere main ä
l’Eredion de l’Academie, qui tient fes Affemblees &
fes Exercices dans un Bätiment magnifique, que le
Prince a fait bätir pour cet ufage. Je me referve ä
Vous faire une autre fois la Defcription de cet Edifi-
ce, que je n’ai encore vjj qu’une feule fois, & je me
contenterai de Vous dire, qu’il eft compofe de plu-
fieurs Chambres deftinees ä exercer la jeunefle dans
l’etude du Defiein, de la Geometrie & de l’Architec-
ture, de la Perfpectiye & de l’Anatomie &c. &c. J’ai