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Garson, Victor René
L' Art Du Dessin, Enseigné Par Correspondance: En Trente Leçons, Divisées En Trois Parties Composées De Dix Leçons (Band 1) — Paris, 1840

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https://doi.org/10.11588/diglit.18686#0062

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LETTRE HUITIÈME

Pour meitre l'ensemble de la plupart des têtes que je vous ai envoyées, ainsi que
je vous l'avais promis dans ma dernière Leçon; je vous envoie, mes cliers enfants, la
planche XXXIV, qui vous servira de guide. Vous aurez déjà essayé à les faire , sans
doute; mais vous savez que dans ma 5e Leçon je vous ai engagés à recommencer plu-
sieurs fois : vous pourrez donc le faire, avec les moyens que vous donne cette planche ,
avec plus de facilité que la première fois, et sans ennui, d'autant qu'ils vous paraîtront
nouveaux.

La Figure ire est l'ensemble d'une tête voilée, planche X, que je vous avais donnée
avec ma dernière Leçon; et,, si vous m'avez* bien compris, mon intention n'était pas que
vous la lissiez d'abord, puisque je ne la (mettais sous vos yeux que pour vous montrer
le but que vous deviez vous proposer d'atteindre. Aujourd'hui que je vous ai donné en
détail les principes d'une tête , que je vous ai expliqué comment chacune de ses parties
pouvait être étudiée, assurément c'est le moment convenable de l'entreprendre, ainsi
que toutes celles que vous avez reçues. L'ovale de celle-ci est baissé, et, pour simplifier,
a été seulement formé, du côté du profil, par la ligne faciale (page 8); les lignes des
sourcils, du nez, etc., sont inclinées, devant être perpendiculaires à l'axe de la tête
(page îo, note 5); les plis principaux du voile sont indiqués par des lignes qui n'en sui-
vent pas toutes les sinuosités; mais elles sont suffisantes pour donner la forme de la
coiffure , et guider lorsqu'on en recherche les détails.

Pénétrez-vous donc bien, mes chers amis, de l'idée qu'il vaut mieux s'y prendre ainsi
que de s'attacher de suite, dès le premier coup de crayon que l'on donne sur le papier,
à suivre toutes les sinuosités des contours du modèle que l'on copie : la raison en est
facile à saisir. Comme il est presque impossible de ne pas se tromper, soit d'abord dans
le mouvement, soit en augmentant, soit en diminuant, et que de petites quantités répétées
sur la plupart des parties font une grande différence, différence qui ne serait rien si
c'était proportionnellement que ces parties fussent augmentées ou diminuées, mais étant
due à l'erreur, c'est-à-dire que c'est involontairement et non par un calcul de l'esprit
qu'on l'a faite, alors dans une partie on a grandi, dans une autre on a diminué, et le
tout est mal par cette cause. II faut effacer un travail qui a coûté beaucoup de temps;
et comme la mie de pain n'a pu entièrement détruire l'apparence, on est gêné pour retou-
cher et rectifier, à cause des nombreux détails, tandis qu'en vous attachant à bien mettre
le mouvement, vous rendant bien compte de la proportion des longueurs et largeurs,
indiquant, ainsi que vous le présentent toutes ces têtes, les directions et principales sinuo-
sités des contours, vous obtenez une masse sur laquelle vous pouvez placer vos détails
avec assurance, si vous vous êtes bien rendu compte de son exactitude. Les corrections
pour la rendre telle sont faciles, puisqu'elle doit se composer de peu de traits : elle doit
être au dessin ce que la charpente est au bâtiment terminé : dans celle-ci on peut se rendre
compte des portes et fenêtres ; mais on ne peut deviner les moulures qui les orneront; de
 
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