lo4 LE RIRE ET LA CARICATURE
il n’y a que deux légendes dans mon œuvre
qui ne soient pas de moi. Une est de Karr...
Une autre est de Forgues... Et puis Philipon
qui a dérangé quelques mots des légendes
de mes Coulisses. Et c’est tout. » Visant à la
concision et aux formules frappées, il se li-
vrait dans ce but à des recherches de syno-
nymies bizarres, désarticulant les mots pour
ménager les effets comiques. Il tâchait sur-
tout d’y mettre toute l’ampleur et l’origina-
lité de sa pensée. C’est pourquoi ses milliers
d’aphorismes, humoristiques ou graves, con-
tiennent tout le secret des faiblesses et des
misères humaines.
Ses légendes lui venaient à l’esprit au fur et
à mesure qu’il dessinait. Dictées par ses bons-
hommes, il a pu dire qu’elles poussaient dans
son crayon sans avoir besoin d’y penser au-
paravant. De fait, elles font si bien corps
avec les scènes représentées que dessin et
légende concourent chez lui à réfléchir une
même réalité dans sa vie et sa complexité.
il n’y a que deux légendes dans mon œuvre
qui ne soient pas de moi. Une est de Karr...
Une autre est de Forgues... Et puis Philipon
qui a dérangé quelques mots des légendes
de mes Coulisses. Et c’est tout. » Visant à la
concision et aux formules frappées, il se li-
vrait dans ce but à des recherches de syno-
nymies bizarres, désarticulant les mots pour
ménager les effets comiques. Il tâchait sur-
tout d’y mettre toute l’ampleur et l’origina-
lité de sa pensée. C’est pourquoi ses milliers
d’aphorismes, humoristiques ou graves, con-
tiennent tout le secret des faiblesses et des
misères humaines.
Ses légendes lui venaient à l’esprit au fur et
à mesure qu’il dessinait. Dictées par ses bons-
hommes, il a pu dire qu’elles poussaient dans
son crayon sans avoir besoin d’y penser au-
paravant. De fait, elles font si bien corps
avec les scènes représentées que dessin et
légende concourent chez lui à réfléchir une
même réalité dans sa vie et sa complexité.