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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 4.1878

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Fivel, Léon: [Observation sur un des vases athéniens]: [publié dans la planche VII]
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Boussigues, Marius: Peintures murales de Vienne
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https://doi.org/10.11588/diglit.24674#0162
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156 —

l’a remarqué Gerhard , semble impliquer entre les deux une relation d’éraste à
éromène , et c’est peut-être ce qu’a voulu indiquer aussi le peintre du vase Piot,
en peignant les chairs d’un des personnages en blanc, couleur réservée d’ordinaire
aux figures de femmes. Celui qui brandit un flambeau allumé est appelé ÏIAIAN ;
enfin celui qui joue du tympanum est simplement qualifié de KAA02. Il est évident
que les mêmes noms doivent être appliqués aux personnages correspondants sur
la petite œnochoé du cabinet de M. Piot.

En tous cas, il me semble y avoir un fait de quelque intérêt dans une parité si
remarquable de sujet et de composition entre un vase d’Athènes et un vase de
Yulci.

Léon FIYEL.

PEINTURES MURALES DE VIENNE

( Plaxche 28. )

La belle décoration murale que nous publions dans cette planche,
est conservée depuis plus de quinze ans dans un des magasins du
Musée d’antiquités de la ville de Vienne en Daupliiné. Elle a un
développement de plus de 3 mètres en largeur, et elle a été fort heu-
reusement détachée de la paroi d’une salle quelle décorait dans une
maison romaine; on la trouva encore appliquée au mur, bien que forte-
ment endommagée par l’i ncendiequiparaîtavoir détruit cette habitation,
et cela dès une époque élevée, puisqu’une seconde construction
romaine avait été élevée sur les décombres. On a quelque lieu
cl’ètre surpris de ce qu’un ensemble de décoration peinte antique de
cette importance et de cette valeur ait pu exister depuis autant d’années
dans le musée d’une ville de France, et d’une des villes que visitent
le plus les archéologues, sans être publié, sans même presque être
connu; car pour la plupart des amateurs d’antiquité la copie peinte
qui en a été exposée cette année au Palais du Trocadéro, par les
soins de M. François Lenormant, a été une véritable révélation.

Pourtant ces peintures de Vienne me paraissent dignes d’entrer en
parallèle avec les décorations les plus élégantes et les plus pures
d’Herculanum et de Pompéi ; elles offrent surtout une étroite parenté
avec les grotteschi des salles de la Maison-Dorée de Néron, enfouies
 
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