MARBRES ROMAINS
DU MUSÉE DE CONSTANTINOPLE
(Planche 28.)
La série des marbres gréco-roinains du Musée de Gonstantinople comprend
un petit nombre de statues iconiques dont la plus importante, Hadrien fou-
lant aux pieds La Cyrénalque, a été publiée dans ce recueil par M. Sorlin
Dorigny 1. Outre cette image colossale d’ïïadrien, appartenant à la classe des
staluae thoracatae, le Musée possède une statua, togala du môme empereur 2,
haute de 2 m 15, que nous avons fait reproduire sur la planche 28.
La conservation en est presque parfaite : il ne manque que ia main gauche,
qui tenait peut-ôtre un rouleau, et i’extrémité inférieure dupied droit. D’après
les indications que nous avons recueillies en 1882, lorsque nous rédigions le
catalogue du musée de Tcliinli-Kiosk, elle aurait été découverte à Cyzique,
dont le vaste cliamp de ruines a fourni beaucoup de marbres à la collection de
Gonstantinople.
En 1869, M. Goold, alors conservateur du musée de Sainte-Irène, se rendit
à Cyzique et en rapporta beaucoup d’antiquités. La statue que nous publions
est peut-être l’une d’elles, mais nous n’avons pu ôtre renseigné exactement à
ce sujet.
Bien que le rnodelé des traits du visage n’ait pas été poussé très loin, la
phvsionomie caractéristique d’ïïadrien, à la fois sévère et pensive, se reconnaît
sans peine sur l’héliogravure. On saitqu’il est le premier empereur qui ait laissé
croître sa barbe 3, soit pour se conformer à l’usage des philosophes, soit plutôt.
1. Gazette archéologique, t. V. — Catalogue du
Musée Impérial, n° 63.
2. Catalogue du Muséc Impérial, n° 70.
3. Dion Cassius, LXVIII, 13 : « 'Aopiavo; yàp
Kpü-coç Ysvetav y.aTTÉSeiÇE. » L’cmpereur Julien revint
à cet usage quo Constantin avait abandoné.
DU MUSÉE DE CONSTANTINOPLE
(Planche 28.)
La série des marbres gréco-roinains du Musée de Gonstantinople comprend
un petit nombre de statues iconiques dont la plus importante, Hadrien fou-
lant aux pieds La Cyrénalque, a été publiée dans ce recueil par M. Sorlin
Dorigny 1. Outre cette image colossale d’ïïadrien, appartenant à la classe des
staluae thoracatae, le Musée possède une statua, togala du môme empereur 2,
haute de 2 m 15, que nous avons fait reproduire sur la planche 28.
La conservation en est presque parfaite : il ne manque que ia main gauche,
qui tenait peut-ôtre un rouleau, et i’extrémité inférieure dupied droit. D’après
les indications que nous avons recueillies en 1882, lorsque nous rédigions le
catalogue du musée de Tcliinli-Kiosk, elle aurait été découverte à Cyzique,
dont le vaste cliamp de ruines a fourni beaucoup de marbres à la collection de
Gonstantinople.
En 1869, M. Goold, alors conservateur du musée de Sainte-Irène, se rendit
à Cyzique et en rapporta beaucoup d’antiquités. La statue que nous publions
est peut-être l’une d’elles, mais nous n’avons pu ôtre renseigné exactement à
ce sujet.
Bien que le rnodelé des traits du visage n’ait pas été poussé très loin, la
phvsionomie caractéristique d’ïïadrien, à la fois sévère et pensive, se reconnaît
sans peine sur l’héliogravure. On saitqu’il est le premier empereur qui ait laissé
croître sa barbe 3, soit pour se conformer à l’usage des philosophes, soit plutôt.
1. Gazette archéologique, t. V. — Catalogue du
Musée Impérial, n° 63.
2. Catalogue du Muséc Impérial, n° 70.
3. Dion Cassius, LXVIII, 13 : « 'Aopiavo; yàp
Kpü-coç Ysvetav y.aTTÉSeiÇE. » L’cmpereur Julien revint
à cet usage quo Constantin avait abandoné.