appelée la Cossée. M. Halévy pense qu’il
ne s’agit pas d’une nouvelle langue, mais
d’un système de transcription particulier.
M. Oppert fait observer qu’il a été le
premier à formuler l’opinion émise ensuite
par M. Delitzsch.
SÉANCE DU 6 Juin 1884.
M. Albert Dümont communique deux
inscriptions grecques, récemment décou-
vertes à Salonique, qui lui ont étécommu-
niquées par M. Dozon, correspondant de
i’Académie. La première est une épitaphe
qui fait connaître un nom de femme
nouveau : Rhetoricé ; l’autre est une dédi-
cace consacrée par les membres d’une
confrérie à un de leurs confrères ; voici le
texte de ces inscriptions :
1. — T. KouaoSvtoç TtTtavoç $ai§u«u
xa'i PiQTopuyj twç tOtotç fjtvqfXYjç yocptv.
2. — Ot auvqOstç toO 'Hpax/Veoç
Eûcppa ...Tcp a-uvrjOst fjtvrjfavqç yaptv,
àpjctauvaycuyoCîvTOç Kcutuoç Etprjvqç,
ypafXfraT£OVTU)v M. Kaaatou ''Epucuvoç
xat Arjua..., iiwxûcr^ou HuOcovoç Aou-
xtAtaç Oeao-aÀovixloç, Itouç. .., fxrjvoç
nsptTtOU Z .
M. Ghodzkiewicz communique quelques
observations sur trois fers de lance portant
des inscriptions runiques, dont l’un a été
reconnu apocryphe.
Séance du 13 Juin 1884.
Une lettre de M. le Ministre de l’ins-
truction publique a fait connaître l’exis-
tence d’une sorte de musée, créé à
Lambèse, dans le prætorium decette ville,
et où sont conservées les inscriptions
romaines recueillies par M. Duthoit à
Lambèse et à Timgad.
Un rapport de M. le Directeur de l’Ecole
française d’Athènes donne quelques détails
sur les fouilles entreprises à Némée et cliri-
gées par MM. Dürrbach et Gousin.
M. Desjardins communique l’inscrip-
tion latine d’un autel romain, du temps de
l'empire, antérieur à Marc-Aurèle, qui
vient d’être trouvé dans le lit du Rhône, à
Genève.
M. Reinach litdeux épitaphes grecques,
inédites, en vers, du second sièclc avant
notre ère, trouvées, l’une à Gymé, l’autre,
dans l’île d’Amorgos ; cette dernière ex-
prime, sous une forme poétique, l’espé-
rance de l’immortalité après la mort ; il y
est dit que le défunt, un jeune homme
de 20 ans, est devenu l’étoile qui brille au
commencement du soir.
M. de Vogué communique une inscrip-
tion araméenne et grecque, du second ou
du premier siècle avant notre ère, impri-
mées sur des briques rapportées de Tello
par M. de Sarzec. On y lit dans les deux
langues un même mot, Hadadnadinakhi
ou 'ASaSvaStva^Tjç, qui paraît être le nom
d’un roi de la Characène ou basse Chaldée.
M. Renan annonce la prochaine publi-
cation d’un recueil qui comprendra la
reproduction, en photogravure, des copies
et estampages d’inscriptions en diverses
langues, rapportés d’Arabiepar M. Charles
Doughty et donnés par lui à l’Académie.
Les reproductions ne seront accompagnées
que de quelques notes et d’un premier
essai de déchiifrement.
Séance du 20 Juin 1884.
A la suite des observations présentées
par M. P.-Ch. Robert, sur la nécessité de
protéger les monuments anciens de l’Algé-
rie et de la Tunisie contre les chances de
destruction auxquelles ils sont exposés , et
par M. d’Hervey de Saint-Denys , sur l’u-
tilité d’étendre les mesures de protection
demandées aux monuments khmers de
l’Indo-Chine , la résoiution suivante a été
mise aux voix et adoptée à l’unanimité :
« L’Académie des inscriptions et belles-
lettres émet le vœu qu’une mesure légis-
Jative soit provoquée p’ar M. le Ministre de
l’instruction publique et des beaux-arts,
pour assurer la conservation des monu-
ments anciens dans les possessions fran-
çaises régulièrement organisées. »
Séance dii 27 Juin 1884.
M. Clermont-Ganneau explique une ins-
cription arabe coufique d’Ascalon, commu-
niquée par Son Excellence Réouf Pacha,
gouverneur de Palestine, qui établit que
Ja mosquée d’Ascalon fut construite en l’an
ne s’agit pas d’une nouvelle langue, mais
d’un système de transcription particulier.
M. Oppert fait observer qu’il a été le
premier à formuler l’opinion émise ensuite
par M. Delitzsch.
SÉANCE DU 6 Juin 1884.
M. Albert Dümont communique deux
inscriptions grecques, récemment décou-
vertes à Salonique, qui lui ont étécommu-
niquées par M. Dozon, correspondant de
i’Académie. La première est une épitaphe
qui fait connaître un nom de femme
nouveau : Rhetoricé ; l’autre est une dédi-
cace consacrée par les membres d’une
confrérie à un de leurs confrères ; voici le
texte de ces inscriptions :
1. — T. KouaoSvtoç TtTtavoç $ai§u«u
xa'i PiQTopuyj twç tOtotç fjtvqfXYjç yocptv.
2. — Ot auvqOstç toO 'Hpax/Veoç
Eûcppa ...Tcp a-uvrjOst fjtvrjfavqç yaptv,
àpjctauvaycuyoCîvTOç Kcutuoç Etprjvqç,
ypafXfraT£OVTU)v M. Kaaatou ''Epucuvoç
xat Arjua..., iiwxûcr^ou HuOcovoç Aou-
xtAtaç Oeao-aÀovixloç, Itouç. .., fxrjvoç
nsptTtOU Z .
M. Ghodzkiewicz communique quelques
observations sur trois fers de lance portant
des inscriptions runiques, dont l’un a été
reconnu apocryphe.
Séance du 13 Juin 1884.
Une lettre de M. le Ministre de l’ins-
truction publique a fait connaître l’exis-
tence d’une sorte de musée, créé à
Lambèse, dans le prætorium decette ville,
et où sont conservées les inscriptions
romaines recueillies par M. Duthoit à
Lambèse et à Timgad.
Un rapport de M. le Directeur de l’Ecole
française d’Athènes donne quelques détails
sur les fouilles entreprises à Némée et cliri-
gées par MM. Dürrbach et Gousin.
M. Desjardins communique l’inscrip-
tion latine d’un autel romain, du temps de
l'empire, antérieur à Marc-Aurèle, qui
vient d’être trouvé dans le lit du Rhône, à
Genève.
M. Reinach litdeux épitaphes grecques,
inédites, en vers, du second sièclc avant
notre ère, trouvées, l’une à Gymé, l’autre,
dans l’île d’Amorgos ; cette dernière ex-
prime, sous une forme poétique, l’espé-
rance de l’immortalité après la mort ; il y
est dit que le défunt, un jeune homme
de 20 ans, est devenu l’étoile qui brille au
commencement du soir.
M. de Vogué communique une inscrip-
tion araméenne et grecque, du second ou
du premier siècle avant notre ère, impri-
mées sur des briques rapportées de Tello
par M. de Sarzec. On y lit dans les deux
langues un même mot, Hadadnadinakhi
ou 'ASaSvaStva^Tjç, qui paraît être le nom
d’un roi de la Characène ou basse Chaldée.
M. Renan annonce la prochaine publi-
cation d’un recueil qui comprendra la
reproduction, en photogravure, des copies
et estampages d’inscriptions en diverses
langues, rapportés d’Arabiepar M. Charles
Doughty et donnés par lui à l’Académie.
Les reproductions ne seront accompagnées
que de quelques notes et d’un premier
essai de déchiifrement.
Séance du 20 Juin 1884.
A la suite des observations présentées
par M. P.-Ch. Robert, sur la nécessité de
protéger les monuments anciens de l’Algé-
rie et de la Tunisie contre les chances de
destruction auxquelles ils sont exposés , et
par M. d’Hervey de Saint-Denys , sur l’u-
tilité d’étendre les mesures de protection
demandées aux monuments khmers de
l’Indo-Chine , la résoiution suivante a été
mise aux voix et adoptée à l’unanimité :
« L’Académie des inscriptions et belles-
lettres émet le vœu qu’une mesure légis-
Jative soit provoquée p’ar M. le Ministre de
l’instruction publique et des beaux-arts,
pour assurer la conservation des monu-
ments anciens dans les possessions fran-
çaises régulièrement organisées. »
Séance dii 27 Juin 1884.
M. Clermont-Ganneau explique une ins-
cription arabe coufique d’Ascalon, commu-
niquée par Son Excellence Réouf Pacha,
gouverneur de Palestine, qui établit que
Ja mosquée d’Ascalon fut construite en l’an