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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 10.1885

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https://doi.org/10.11588/diglit.24675#0281

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BIBLIOGRAPHIE.

271

BIBLIOGRAPHIE

122. Courajod (L.). Germain Pilon et
les monuments de la chapelle de Birague à
Sainte-Catherine-du-Val-des-Ecoliers. No-
gent-le-Rotrou, irnpr. Gouverneur, 1885,
in-8°, 18 p. et fig. (Extrait des Mémoires
de la Soc. nat. des Antiq. de France.)

123. Courajod (L.). Le tombeau de
Michel de Marolles, autrefois dans l’église
de Saint-Sulpice, aujourd’hui au Musée
du Louvre. Nogent-le-Rotrou, imp. Gou-
verneur, 1885, in-8°, 8 p., fig. (Extrait
du Bulletin de la Soc. des Antiq. de
France.)

124. Courajod (Louis) et Emile Moli-
nier. Donation du baron Charles Davillier.
Catalogue des objets exposés au Musée du
Louvre. Paris, Imprimeries réunies, 1885,
in-4°, 310 pi, gravures.

Il n’y a pas longtemps, à propos du Catalogue des
terres cuites publié par M. Heuzey, nous déplo-
rions que les catalogues du Louvre, fussent les
plus mal imprimés de tous les catalogues des musées
d'Europe. Nous n’étions pas seul de notre avis et
il faut croire que les imprimeurs eux-mêmes ont
fini par le partager. Du moins le catalogue de la
collection Davillier permet d’espérer que l’on a
enfin renoncé à imprimer des volumes dont l’aspect
seul suffit à empêcher le public de les acheter; ce
catalogue est aussi luxueux que n’importe quel
catalogue étranger, imprimé sur beau papier, avec
de beaux caractères et illustré de nombreux cro-
quis. Quant au texte, nous n’avons pas à en faire
leloge puisque les lecteurs de la Gazette en con-
naissent de reste les auteurs. Ce que nous tenons
surtout à signaler, ce sont les changements maté-
riels que l’on a apportés à l’exécution des cata-
logues; mais ce que nous voudrions bien aussi voir,
et le plus tôt possible, ce sont les catalogues eux-
mêmes : beaucoup manquent totalement ou sont
absolument démodés; d’autres sont épuisés complè-
tement et introuvables; tel est par exemple celui de
la sculpture de la Renaissance qu’il faut, non pas
réimprimer, mais refaire à nouveau et pour lequel
M. Courajod, par ses études quotidiennes, serait
un rédacteur tout désigné.

125. Lasteyrie (Robert de). Bibliogra-
phie des travaux historiques et archéolo-
giques publiés par les Sociétés savantes de
la France. lre livraison, Paris, Impr. nat.,
1885, in-4°, xi-200 p.

Le titre seul de cette publication fait aisément
entrevoir tout l’intérêt qu elle aura pour les archéo-

logues. C’est en effet pour l’archéologie que la con-
naissance des travaux des savants provinciaux peut
être surtout utile ; les travaux historiques faits en pro-
vince, loin des centres d’informations, loin souvent de
bibliothèques suffisamment tenues au courant des
publications récentes, sont dans bien des cas vagues
et stériles; mais il n'en est pas de même des travaux
d’archéologie. Ce que ces revues renferment de
descriptions de monuments, de journaux de
fouilles, de notices sur des découvertes intéres-
santes est véritablement prodigieux, et de la con-
densation de ces renseignements parfois minuscules
peuvent sortir des aperçus, des livres tout à fait
nouveaux, basés sur des observations prolongées et
multipliées. Plusieurs publications du genre de la
Bibliographie ont déjà paru à l’étranger, mais jus-
qu’ici nous ne possédions en France aucun réper-
toire qui pût lui être comparé ; grâce aux efforts de
M. Robert de Lasteyrie, qui a été secondé dans
cette tâche ingrate par MM. H. Omont et E. Lefèvre-
Pontalis, cette lacune est en train d’être comblée.
Le classement adopté est l’ordre alphabétique par
département; le dépouillement des volumes de
chaque Société est précédé d’une courte notice sur
les publications de cette Société. Enfin chaque
article porte un numéro; le premier fascicule qui
comprend les départements de l’Ain, de l’Aisne,
de l’Ailier, des Alpes (Hautes et Basses), des Alpes-
Maritimes, de l’Aube, de l’Aveyron, des Bouches-
du-Rhône et d’une partie du Calvados ne compte
pas moins de 6,069 numéros. C’est dire l’étendue
qu’aura la publication entière; elle serait de nature
à décourager un directeur moins courageux que
M. R. de Lasteyrie. E. M.

126. Perrot (G.) et Chipiez (Ch.). His-
toire de l’art dans l’antiquité, t. III : Phé-
nicie et Cypre. Contenant 644 grav. Paris,
Hachette, 1885, gr. in-8° de 916 pages.

Avec le troisième volume de cet ouvrage, nous
nous rapprochons des pays grecs. Il est ici question
de la Phénicie et de Cypre, c’est-à-dire des con-
trées qui ont, par excellence, subi l’influence réci-
proque de deux courants opposés, celui des civilisa-
tions orientales et celui de la civilisation hellénique.
Nulle part, en effet, plus qu’à Cypre, ne se sont
mieux trouvés en contact et pénétrés ces deux
éléments hétérogènes, dont la fusion a produit un
art tout à fait original et caractéristique qui méri-
tait bien qu’on lui consacrât un volume tout entier.

Le plan suivi par les savants auteurs est ici le
même que pour les précédents volumes. Après un
coup d’œil d’ensemble sur la civilisation phéni-
cienne, la situation géographique du pays,_ les ori-
gines des Phéniciens, leur religion, leur écriture,
nous abordons l’art par la détermination des carac-
tères généraux de l’architecture. Les chapitres sui-
vants traitent de l’architecture funéraire , de l’archi-
tecture religieuse, de l’architecture civile, de la
sculpture phénicienne, de la sculpture cypriote, de
 
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