Mus les’ obsetS, coutornant les Hoil&ndtä. SuiVartt sios nkdri'eures inGruclionS, que noüi
«royons poßtives, Mr le Comte de F^aiiltboispartira pour la FFaye^ au moment le
iiiöins attendfc, moment qu’H fast p’acer dans les premiers jours, du mois procham.
Tous ses equipages & vokures somt prchs; il n’y a- plus qu’ä’ atteler & ä se mettre en
route. Uh* negociant erränget a commands joo© casques de cuir, qu’on asiure itre
destiiks pour les troupes imperiales.
11 V a eu Dimanche dernier, ä PerfaiUes quelqües mouvemens, qui senibioien?
porter Mr de Srienn;^ Archevßque de Toulotife^ ä la place de Surimendant des änan-
ces, dignit£ ministerieHe, sirprinke en France y depuis la dkgrace de Foägaer.^Le Prä-
lat que Sa Majesie voudroh inkier dans les sesrets de la comptalSilik des finances,
eft l’ami de Mr Nec^cr, qui, de retour ä Paris pourrok fort bien devenir sort con-
feil. On connoit dans Mr i’Ärchevdque de Ftnrloufe^ un esprit trcs cukiv6, un ardenc
patriatisme, & ce piaifir de la bienfaisance, qu’il atme ä gouter, sans le sbuille?
d’une asseftation ridiculef en an niot, c’eft un philantrope aimable, pr£t ä faire tout
le bieq qu’il lut sera possible. Mr de Cülbtvt, Eve'qua de Rhodos, ei-deviant Grand-
Vicaire de Mr de Brienne, est son eleve. On salt comment ce dernier se comportc
dans les sonftions de pr'emier President de I’administration provinciale du Rouergiie*
Mr le Mardchal de Biron^ a les jambes couvertes de raches cangreneeCes; il sori
de Ces pieds un fuir.tement sanguinolant, ce qni semblo annsmceroii la pr^sence d’un
fcorbut opiniatre,- ou tme diffolution de sang, qui n’esl pas meins su'nest'e.
Le marche- de Cloud- a ehe termine, le Ig-, le Roi a fak l’acquißtion de ce
chateau, qui, Pur le champ a eti donne ä la Reine avec la sacultd d’en disposer en
faveur de ses hoirs, ou ayant cause. Les letcres patentes de cette acquisition & de
cette donation, ont izi regiskees, le 22-', par les Magistrats de grand-chambre, qui
n’ont pr-int apeils les amres, pour etre prdseates ä ce registrement: puisqü’il rte s’a-
gistbk que d’une acquisirioh particuliere, Prangere aux intdr&'s de la nahen.
De 6Llwct , ls- zv Fivrier*. On parle partout de paix, <Sc les prsparatiß; continuels
qui se Font , pronostiqueroient lä gaerre, si Pon s’en raportoit aux aparences. A Mtrz
les magaßns pubiies, hä remises, les chambres- des coüvens & des maisons particu-
lieres, jusqu’aux- Eglises des couvenc < sont remplies de fourrages, de vivres & de
Äiunidchr. de guerre; les rues sourmillent de chariors cha'rg^s de poudre, halies, Fa-
bres, seuliers, böttes, habits dc seiles-, Dans toutet les vilies- du pays Meffm & de
l’Al/ace il se rroüve une quanrite prodigkuse de chevaux-, de canons, de Balles, de
mortiers ßc de bombes
De Vibnns, le isi- Fevrrer. L’Ernpefeur ayant ^gard au grar.d age & auxlongs ser-
tiges du General Mahre d’artillerie , Mr le Baron de Preifc , ci-devant Conrmandanc-
OLn^ral en Tr/nj/x/iwn'e, v’cnr de lui a-srorder pour retraite une penßon proportion-
nee i son grand age , <5t de l’honorer de la croix de l’Ordre , institu^ par l’auguste
Imp^ratrice Elijabtfb, dont le cordon eß toujburs joint Ä une penfton de jbossorins.
On aprend des que Ja chaine destinde ä barrer le Port d'Ofiendey y a slt6
jdac£e pour la precniere sois le 2; Janvier. Ce qui dok maintenant s’exöcuter ton» les
ibirs,afin d’enip^cher Iss navires d’entrer dans le Port; ceux qui arriverontcrop tard,
seront oblig^s d’attendre jusqu’au lendemain-.
Un cuisimer, bon patriote, & grand ennemi des HoUsiidois^ prüsend avoir trau-
te !-e moyen, aves de certaines herbes, des racines & des graines d'Esro/e, de se
passer des ipkeries des Indes- Orientales-. Il alTure mime que ces nouveaux ingrädiens
sont plu? salutaires que ceux dont on se sert.
De Francioxt, ie 26 Fevritr. Une Gazette de Franconie'nout aprend que les Croa-«
Sts qui ^toient Ä hfyruck ont reyn ordre dfe continuer leur marche vers les Fays-Bas,
On vient d’arrßter en Travßlva?iie une douzaine de boutefeux que le sort de //«-
rhb ne paroilfoit point avoir intimidös.
On sorir de ce qui strir: uapr£s l’arrivde d’tm Courier de" Fhw»e, Ja
l-egion dt l’Evtytrtwr qu’on ayoit ley^e dans noj environ^a eu ordre de se separer^ les
«royons poßtives, Mr le Comte de F^aiiltboispartira pour la FFaye^ au moment le
iiiöins attendfc, moment qu’H fast p’acer dans les premiers jours, du mois procham.
Tous ses equipages & vokures somt prchs; il n’y a- plus qu’ä’ atteler & ä se mettre en
route. Uh* negociant erränget a commands joo© casques de cuir, qu’on asiure itre
destiiks pour les troupes imperiales.
11 V a eu Dimanche dernier, ä PerfaiUes quelqües mouvemens, qui senibioien?
porter Mr de Srienn;^ Archevßque de Toulotife^ ä la place de Surimendant des änan-
ces, dignit£ ministerieHe, sirprinke en France y depuis la dkgrace de Foägaer.^Le Prä-
lat que Sa Majesie voudroh inkier dans les sesrets de la comptalSilik des finances,
eft l’ami de Mr Nec^cr, qui, de retour ä Paris pourrok fort bien devenir sort con-
feil. On connoit dans Mr i’Ärchevdque de Ftnrloufe^ un esprit trcs cukiv6, un ardenc
patriatisme, & ce piaifir de la bienfaisance, qu’il atme ä gouter, sans le sbuille?
d’une asseftation ridiculef en an niot, c’eft un philantrope aimable, pr£t ä faire tout
le bieq qu’il lut sera possible. Mr de Cülbtvt, Eve'qua de Rhodos, ei-deviant Grand-
Vicaire de Mr de Brienne, est son eleve. On salt comment ce dernier se comportc
dans les sonftions de pr'emier President de I’administration provinciale du Rouergiie*
Mr le Mardchal de Biron^ a les jambes couvertes de raches cangreneeCes; il sori
de Ces pieds un fuir.tement sanguinolant, ce qni semblo annsmceroii la pr^sence d’un
fcorbut opiniatre,- ou tme diffolution de sang, qui n’esl pas meins su'nest'e.
Le marche- de Cloud- a ehe termine, le Ig-, le Roi a fak l’acquißtion de ce
chateau, qui, Pur le champ a eti donne ä la Reine avec la sacultd d’en disposer en
faveur de ses hoirs, ou ayant cause. Les letcres patentes de cette acquisition & de
cette donation, ont izi regiskees, le 22-', par les Magistrats de grand-chambre, qui
n’ont pr-int apeils les amres, pour etre prdseates ä ce registrement: puisqü’il rte s’a-
gistbk que d’une acquisirioh particuliere, Prangere aux intdr&'s de la nahen.
De 6Llwct , ls- zv Fivrier*. On parle partout de paix, <Sc les prsparatiß; continuels
qui se Font , pronostiqueroient lä gaerre, si Pon s’en raportoit aux aparences. A Mtrz
les magaßns pubiies, hä remises, les chambres- des coüvens & des maisons particu-
lieres, jusqu’aux- Eglises des couvenc < sont remplies de fourrages, de vivres & de
Äiunidchr. de guerre; les rues sourmillent de chariors cha'rg^s de poudre, halies, Fa-
bres, seuliers, böttes, habits dc seiles-, Dans toutet les vilies- du pays Meffm & de
l’Al/ace il se rroüve une quanrite prodigkuse de chevaux-, de canons, de Balles, de
mortiers ßc de bombes
De Vibnns, le isi- Fevrrer. L’Ernpefeur ayant ^gard au grar.d age & auxlongs ser-
tiges du General Mahre d’artillerie , Mr le Baron de Preifc , ci-devant Conrmandanc-
OLn^ral en Tr/nj/x/iwn'e, v’cnr de lui a-srorder pour retraite une penßon proportion-
nee i son grand age , <5t de l’honorer de la croix de l’Ordre , institu^ par l’auguste
Imp^ratrice Elijabtfb, dont le cordon eß toujburs joint Ä une penfton de jbossorins.
On aprend des que Ja chaine destinde ä barrer le Port d'Ofiendey y a slt6
jdac£e pour la precniere sois le 2; Janvier. Ce qui dok maintenant s’exöcuter ton» les
ibirs,afin d’enip^cher Iss navires d’entrer dans le Port; ceux qui arriverontcrop tard,
seront oblig^s d’attendre jusqu’au lendemain-.
Un cuisimer, bon patriote, & grand ennemi des HoUsiidois^ prüsend avoir trau-
te !-e moyen, aves de certaines herbes, des racines & des graines d'Esro/e, de se
passer des ipkeries des Indes- Orientales-. Il alTure mime que ces nouveaux ingrädiens
sont plu? salutaires que ceux dont on se sert.
De Francioxt, ie 26 Fevritr. Une Gazette de Franconie'nout aprend que les Croa-«
Sts qui ^toient Ä hfyruck ont reyn ordre dfe continuer leur marche vers les Fays-Bas,
On vient d’arrßter en Travßlva?iie une douzaine de boutefeux que le sort de //«-
rhb ne paroilfoit point avoir intimidös.
On sorir de ce qui strir: uapr£s l’arrivde d’tm Courier de" Fhw»e, Ja
l-egion dt l’Evtytrtwr qu’on ayoit ley^e dans noj environ^a eu ordre de se separer^ les