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gr sinde partie de ce Ducke, parceque cet
e'change contsoire aux Traites, detruiroit
l’e'quilibre & la surete' de VAUemagne. 11
determine avec trop de precipitatiou l’objet de
V Ajjbciation, puisqu’il ne peut pas sävolr
jusqu’oü eile s’e'tend, ui sür quelle sorte
d’eehange, ou sür quels autres objets eile
porte. Enfin tous les Etats patriotiques de
VAUemagne doivent etre srape's , & ne pas
regarder avec indiffe'rence, que l’auteur dfti-
ne de'dustion impe'riale aplique ä une Asse-
ciation forme'e par trois des principauxEiec-
teurs entr’eux &avecd’autres illustres Etats
de l’Empire, qui connoissent e'galement leurs
droits & leurs obligations, ä une Aßocia-
tiaii dont il ne peut pas meine savoir le
contenu , Vordemnance d'execution de ,
qui, comme il ne devroit pas l’ignorer, n’est
pas encore une loi de l’Empire, mais un
limple projet; & cherche ai-nsr ä la qualifier
de conspiration & de consederation prohibee.
Äucun e'crivain ne peut etre autorise ä un
langage aussi choquant. Des Elesteurs &
Princes de l’Empire qui felon leur droit in-
contestable d’alliance, se re'unistent pour le
maintien du sifterne de l'Empire, & con-
cluent des conventions qu’iis peuvent pro-
dnire des que les circonftances l’exigeront,
ne forment point de conspirations. ni de eon-
sederations probibees contre un Co-Etat avec
iequel, non en sa qualitp d’Emperenr, mais
comme Etat de l'Empire, ils fe trouvent
d’opinion differente lur certains objets. La
Cour impe'riale, ou les e'crivains dont eile
se sert, ne devroient point en pareille oc>
casron tenir un langage aussi de'place', s’ils
ne veulent pas s’exposer par une juste re-
toriion au reproche de vu.es despotiques &
d'entreprjses illegales contre l’inte'grite' des
EleCtorats & des Principaute's, & contre le
droit d’alliance des Etats de l’Empire ”,
( Lü suite ci - aprbs.
DeLoNDRts, le ii Janvier,
Le Roi a donne' les ordres ne'cesiaires
pour la distribution des 1000 livres itefl. ,
qu’il est dans l’usage d’accorder tous les ans
aux pauvres des dix Paroisses.
i Il y a qüelque tems, q.u’on a publie' des
me'moises curieux sür la samille de Cso/m-
well ; ils ont fait faire des recherches sür
ses descendans, & sür son e'tat actuel; se*
Ion nos papie;s, son plus jeune fils, Henri
Cromwell, tut Lord-Lieutenant (Virlande, &
eut un ensant qui laillk deux silles , Miss

Cromwell & Miss Lathia, qui vivent encore
ä Hamßead pres de Londres ; un autre petit
fils de ce Lord-Lieutenant a e'te' un gr@s
marchand Epicter , dont un sils , nomme
Olivier, est Procureur ; cedernier &un em
fant qu’il a, sont les seuls descendans mä-
les existans aftuellement de la samille dü
Proteäieur.
Il faut que le projet de ce'der Gibraltar
aux Espagnols ne foit pas aussi avance', qu’on
le dit, puisque loin de fe relächer sür i’ac»
tivite' ä entretenir cette forteresie dans le
meilleur e'tat de defense, on aprend au con-
traire que leGe'ne'ral Eliiot redouble de ziele
ä cet e'gard. On va meme plus loin ; car
on mande qu’il continue a y maintenir la
discipline avec une severite qui aproehe de
la rigueur, & dont les Öfficiers de la gar-’
nison murmurent hautefnent. Son Exc. ne
leur permet de tenir che's eux ni jeu de bil»
lard? ni ä plus forte raison aucun jeudeha-
sard, ni aucune table de whist. Cette fe'»
ve'rite, sans exemple en tems de paix , ne
paroit point propre a accroitre lenombre
des partisans de ce Ge'ne'ral, parmi les mili»
taires ; mais le trait fuivant lui en procure»
ra un grand nombre parmi les personnes ses-
sibles & amies de l’humanite.
„ On aprend en eilet qu’il eft parvenu ä
obtenir ]a liberte' de 14 captifs Anglois, qui
avoient e'te' pris sür un vaisieau , allant de
Lisbonne ä Malaga , & condnits au mois de
Ee'vrier de l’anne'e derniere v. Alger, oü ils
avoient e'te' juge's de bonne prise par le Dey
de cette Re'gence, comme e'tant le proprie'»
te' d’un vaisseau apartenant aux Eortngais^
On les avoit en conse'quence traite's comme
les autres esclaves jufqu’au mois de Novern»
bre dernier, que s’e'tant fait re'clamer pour
etreAnglois, & simpies passagers sür le na-
vire Portugals, on c.ommenqa ä adoucir leur
captivite'. Un marchand de leurnation, e'»
tabli ä Alger } aiant dans l’int'ervalle donne
connoissance de cet e'venement ä Gibraltar,
le Gouverneur de cette Place envoia un De'-
pute' au Dey, pour lui demander la grace
entiere des captifs; le Dey se häta d’y sou*
scrire, & pe'ne'tre' d’une profonde vene'ra»
tion pour le General Eliiot, il fitinceslam-
ment embarquer les 14 captifs , les renvoia
ä Gibraltar kvec tout ce qu’on put recueillir
de leurs effets , & e'crivit en möme tems
une lettre fort gracieuse au General, par
laquelle il temoigne que c’est a la seule co®’
 
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