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Cfe d dec'Öuvert dernierem'enf Jans les Etats sneridionaux quelques mines de plomb
tfeg hbordantes.- Ost regarde cette decouverte comtne la preuve qu’ii exiite parmi nous
dfeutses stfines plus preCiestfes; mais eussions-nous en notre' possetsiori toutes les mines
d’or & d’argent de YAmeriq'ie-Mhridionale, nos richefles ne seroienf qu’un fentÖme. Jus«
qn’ä Ce que stoüs äiosts trouvp le moien de faire pancher la balance du commeree en no-
tre feveüt, noas ne possederöns qüe des fre'sors imaginaites; nous n’aurions, Comme
qu’une vue' paßagere de cet or,- & nöus le verrions avec regrtt pasfer dans
les cosfres' des äutres siations. Pöur etre re'ellemen't riches,- nous devons ’ encourager
l’indusirie 4 1’e'eoriCtoie & les arts ütiles.- Ce sont fe les fources des richeßes supe'riea-
res ä l’or & ä Largent &c
De Nahles, le 14 Mars. Sa Majeste la Reine ä ete iricomtnodee ces jours-ci,mais
eile commence' ä se retablir. ~ Par ordre de notre Soüveräin on vient d’arreter a Mola
di Geleta, & de conduire dans nos prisons ün Courier pontisieal, qui vestoit ici avec le
iheifäger pretidre les nouveaux tirages du Lata poür les porter ä Rome. On ignore jus-
qft’a present ce qüi peut avoir donne' lieü ä sa difgräce.
De Rome , le 18 Marti I! n’y a encore riest de de'cide sür la süpreffion.- des R. Po
Ldtihhiicdifis j mais on soutient ici que c’est töujours tm des grands objefs qui occupent
adcuellement notre Cour.
Msgr l’Eveque de Pekiu vient d’eerire ä la Congre'gation de la Psopagatide ,■ que l’Em-
pereur de la Chine lui ä perstiis de fonder on Seminaire ä Maccao pour les jeunes Pretres
de fon'Dioce'fe 5 il a feit venir de Goa 2 Misiionair'es qui en prendroat la direftion.
De P/mis , le iß Mart. L’Impe'ratrice de RuJJie, qui honore de sa proteftion par-
ticüliere la Coistteße Emilie de ■ Belfunce, Chanoineße du Chapitre d’Argentieres, lui a feig
une dot da 6p,poo livres, & de beaux pre'sens de noces, feit en diamans, soit en autres:
bijoüx de prix;' en conse'quence eile a epöufe le 22 Mr le Comte Durou# de Beuil, Sous-Lieu-
teriastt aux gardes Franpoifi's. Le Roi voulant de son eöte' donner une marque de sa bienveil.-
lärice a Mr de Beuilhii a acdorde' uneperfsion de 4000 liv. dön't 2000 reverßb'les ä Mde üeBeuih
Suite de la secdnde RequetS ese Mr le Cardinal de Rohan au Pdrlenient.
„ En voici une cinquieme d’un earaftere si ecfetant, qo’elle snffit feule pour forces
l’opiniön de tont homme raisonnable. II doit etre e'tabli au proces , que ,■ des le 3 011
4Fevrier, le Supliant, aiant rencontre les Jouaillers n Verjaillee leur demanda , ” s’ils
dsj avoient pre'seritc leurs attions de g-races ä la Reine pour Pacquilitioh, qu’Elle avoit bieä
voulü faire d’ust objet ii important. 11s repondirent, qu'ils ne havoient pas faiti Lfe‘
Supliant les eti preße & leur feit sentir, qu’ils le doivent. Ils lui objeftent le teeret^
qü'exige fe hegociätion, tant qu’ii ne plaira päs h 1a Reine de permettre, qu’oh en par-
le. Le sieret n'eft pas pour Id Reine Elle -meme ,■ repliqtfe le Supliant ; aiez fim fiulemeni
de laisif le möinent ou vous poürr'ez avoir Lhöitnetir de parier d S. M. seule, Ce n’est paä
tout. Le' proces doit contenir les preuves que cotitinuellement, &d'epoqwe en e'poque*
depuis le mors de Fe'vrier jüsqu’äu mois de Juillet, le Supliant n’a laiße echaper aucune
occasioö d’engager les Jouailliers ä s’aequittet du devofe ,• qu’ii leur avoit preserit ; que’
leur he'gllgetice a le' retnplir ä souVent excite' ses reproches & donne lien meine ä
des signes d’irnpatieiice'. Enfin ? dans le mois de Juillet, le supliant j persuade par leö
meines artifices, qui l’ävöieftt trompe jüfqu’alors que la Reine s n’aiant voulu aeque’ris
en janvier la parüre de diamans qu’au priX ,■ qui seroit fixe par une estiniationexigeoif
ou que cette esiimadon fUt feite ,' ou qüe les Jouailliers consentiffent a lä laisspr pour 14
eens milie livres, portä cette propofition aüx Srs Böhmer & Basiange, qüi se de'termifte-
teht a l’accepten Alors äfsiige que tant d’exhortations ne leur eußent pas feit faire aü-
pres de la Reiste 1a demarche^ qüi lui päroißbit ne'ceßaire , le Supliant exigea d’euX qu’ils
priffent fe liberte’ dfe'strite ä S. M.- Ife proposerent au Supliant d’eerire lui meine.- Nou
repöstdit - il, coitiW nid Etire pdrvieüdroit Id Reifte que par Id voie d'un tiert s il vuut
dnieude qfi vout -mertie üriviez & reniettiei Id lettre. Ils e'crivirestt dans le cabinet du Sü-
pliastt, qüi corrigea le stile; ils remirent leür lettre ä fe Reine le ix oti ia Juillet. Elle
etoit coftqüe en ces terraes 3 . • . .
MADÄMEi Nous simmes du combld dtl bötiheur d'osir pAisir, qüe les desiliert arrange-.
 
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