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de la Maison de Gand en Flandres, ainsi que des Cervices que rette Familie a rendus a la
couronne, a confoM la C'sodafoe-u-rjptigne aa cdmte.de'" Gtttid, ctles Sttuei de cette; mal-
son: cet honneur passera au Vicomte de Gand, a Paine de ses fils & descehdans, aux-
qaels le Comte de Gand a ce'de' les droits & pre'rogatives, que la famille de Gand poste-
de en EJpagne. ■— Depuis trois semaines 11 se trouve ä notre Cour deux Ainei icains, qui
ont ete presente's au Roi & ä la famille rolale, Mardi dernier. Ce sont le Sieur Bar-
clay , Consol-Ge'ne'ral des Etats-Unis ä ['Orient, & un ossieier, nomme Franks: ils vont
a Maroc pour ne'gocier la paix entre cet Empereur Barbarefque & la Re'publique Ainericai-
nt. II V a deux mois, qu’il se trouvoit ici deux autres Aniericains, dont Pari #toit un
offieier, nomme' Randal. Ceux-ci se sont ensuite embarque's ä Barcelone pour Alger, dans
I’intention de ne'gocier e'galement la paix entre cette Regence Bärbarefque & les Americains.
De Paris, le 19 Avril. Les Conseils de Mr le Cardinal sont d’avis de rendre pu-
blic son me'moire justificatif. Comme l’on recolle les temoins, les prisonniers, accuses ,
sont garde's au secret, il est impossible de communiquer avec eux. On craint aujour-
d’hui, que lorsque l’instrustion sera close, on ne force la main, pour juger sür le csoamp.
La soi-disante proposition des trois EcoJJbis, qui vouloient livrer le Comte de la Motte,
in’est sans doute qu’un vain bruit; mais s’ils ont pu la faire, c’eft Mr le Comte d’/Lst
bemar, Ambassadeur de France a Londres qui a du seul la recevoir & la communiquer
ensuite au Ministre des affaires e'trangeres. Le public pretend qu’elle a ete' accepte'e &
que, li les propositionaires avoient demande' 20,000 louis, ils leur äuroient e'te' oätroies;
mais ce qusparoit plus probable, c’est que le Comte a disparu, & que, comme on e'cou-
te les trahisons, en de'testant les traitres, on fait aujourd’hui des gorges chaudes sür la
tentative avilissante des EcoJJbis de'qus. La Dame de la Motte continue de nier tont &
de re'pondre par des inde'cences ä ceux qui se pre'sentent pour la convaincre* Ces jours-
ci die a encore, mordu dangereusement son porte-cle'.
Une brochure, moitie' grave, moitie' face'tieuse, va faire beaucoup de bruit. C’est
l’histci'e philosophique de Ja Barbe, tres bien traite'e par Mr J. A. D. Architefte qui en
est Piniteur. II n’est plus pomble de rien statuer sür les travaux qu’on se propofe de fai-
re dans le nort de Dunkerque. On doute que ce travail ait lieu cette saison. Cependant
on attend fe retour de Mr Duclos , inge'nieur des ponts & chausse'es, qui est a Paris de-
puis pres de deux mois. Peut-etre aportera-t-il l’autorisation d’exe'cuter son plan •, mais
dans tous les cas, comme les aprovilionnemens ne sont point encore assemble's, on ne
fera pas grand’chose en 1786.
Un voiageur e'crit du Cap de Bonne-EJperance ce qui suit : „ J’ai avec moi une cu-
rios te qui fera e'poque dans l’histoire naturelle, ce sont des perles qui produisent, hors
de la coquille des huitres; j’en ai trois que je tiens ense'velies dans des grains de ris sen-
Jement; elles ont beaucoup grossi depuis que je lesai, & il paroit de petites perles, que
ie m’attends ä tous momens ä voir se de'tacher; je crains cependant que les froids nesoi-
ent contraires a cette produstion. Cette espece de perles se trouve ä Manille, elles sont
connues depuis longtems; mais le fait est li extraordinaire, qu’il a toujours ete re'vo-
cue'-en doute; il est conlrant pour moi qu’elles grossissent & qu’ä mefure il pousse d'au-
tres petites perles. L’une de celles que j’ai etoit ronde, sans protube'rance, & aftuel-
lement eile en a plusieurs. L’eau devient plus belle tous les jours. A la loupe, je
distingue un corps opaque, que je prends pour un ver, & auquel je supose du mouve-
menfo parce que je ne lui vois jamais la meme forme. Vous pouves donner aux Na-
turalistes qui vous entourent ce phenomene ä expliquer, en attendant que je puille vous
faire voir ces perles: j’en ai, je crois, de deux especes, ß je puis tirer cette conlequen-
ce de la diffelrence des sormes ”.
Fin de la seconde Requete de Mr le Cardinal de Rohan au Parlement.
On doit s’attendre , que les hommes artificieux sauront toujours , apres un grand
©rime, tourner quelques incidens d’une maniere plus on moins e'quivoque. Ondoits’at-
tendre meme , que l’embarras oü ils auront precipite' l’innocence , en l’entrainant dans
leurs pieges , ils s’en serviront pour obseureir quelques points particuliers de lems ma-
©ceuvres? Mais arrache's leur les de'tails, & confronte's les au fait capital, ils sont äl’in-
 
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