DOI Heft:
Aout (LXII - LXX)
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LXHI.
SUPPLEMENT A. LA GAZETTE DE COLOGNE
,p u M A R D I , 8 A 0 U,T i 7,8 ö.
’e Madrid, le k~ Jnillet. Le Comte dj'Expilly est revenn-'d7s7;-rr,
Ii?';;. -:A ' ' rar la voje A'Altcäitic : &'ii ’a eu i’honneul de rendre Os dcvoiss
!; au Roi , qui Jui a sait un acctieil des plus gracieux; ii a apone
[•' y.C'"" My le Tratte', conciu aveq Ta Reg'ence Al^. icnae. Ce Traitd g de ja
*/ ' t s. p Vg ete puoiie a Alger , mais notre Cour ne l’a pas ratilie ; ei’e l’a
V' ;' 1;?' mis eritre les mains du Coaf.eil fuprC-rne de Cqstille , poirr m faire
T'/p lTä r feiles corredions ,& augmentations qu’il j'ugerä necf-hhires? L’ar-
y :C L ■ ’’ fiele qqi concerne Iß rachat des mal heu re ux cäpliis Etf-agiiols. n’a
L'Tt-ßA-AJi,' pas encore ete' regle , parce que les Algeriens demander.traujour-
dTiui, pour leur extradiriop , une somme plus forte uu’aupata-
vant. Ainsi il saudra de nouvelles negociations , pour convynir de cet objet; & l’on as-
sure que que Mr ö'Expillj retournera pour cet esset ä Alger. Ancurie autre Cour, que
ja notpe/n’a ete' comprise dans cette pacisication encore impaiTaite, & l’on ne croit
point7 que celles de‘ Ltsbönne & de Naples reussilient ä en obtenir l’acceßion. Les Al-
geriens. ne veulent pas la paix ayec tant de nations Cbreticniies-, ils yiennent d’ec’ater con-
tre une Puissance qui ne souftrira pas .patiemippnt leürs' -insultes, Ils se sont empares
d’un bätimen't portant pavillon Ruße. Le payire öi la cargaison ont de ja ete . yehdus a
Alger &: ont produit plus de &o mille piaslres sprtes. Le Mimitre de. RuJJie pres de no-
tre Cour a dabord reclame de la Regence Algerienne ce navire; & il a e'crit au Dey que,
. si eile ne dedommageoit pas entierement les interelle's , sa Cour exigeroit cette indem-
ni.te de la EovteADtivmanne: ön ne doute point ,. ’qu’en cas de beläin, ia K?^4c.n’,exe'cute
cette tnenace-: & qu’elie n’humiiie meme diredteni^nt l’orgueil de ces Barbärefi^ies quj
impqsent äux nations ’ commer^antes des trit>uit§ , qu’elles lont obligees de payer ä la
honte de l'Europe. - . . . ' •
De Paris, le 2 Aout. Les Cömmis des barrieres rhargent aujourd’hui lenrs susils ä
ballest a-a ... ll- A? .ui: ,zs ä la tsioipdre reTistonce. Cette rigueur fait q.u’il s’est
ellbage dans les regimens des Colo nies, le 31 du mois dernier, 15 'fraudeurs des plus
. intrepides; Qaartd ia mdraslle lera Taite, cm d.oublera_ les patrouilles des .Commis /qui
seront. comme nous l’avpns uit, il y a un an, enregiraentes & toujours Preis a tuet
le premier, qui leur refUsera- d’ouvrir'ses poches. ' ■
11 y a.de nouvelles Lettres-Patentes, qui modisient celles,. caufe de tont le grabu-
. ge, ä Bordeaux., .& qui reglent, en prenant un juste milieu, les droits tespeditis du
Souverain & des siijets. C’elt pourquoi il paroit tres yrai qu’il y aura durant les yacan-
ces. prochaines, une Üeputation de chacdti des Pariemens , lesquels Deputes , d'accörd
avec Mrs de E.. . de Cal:.. & de Mir... etabliront une loi,Lqui Cera ä jamais la base
& le principe, dont- on se servira, pour decider tont ce qui aura trait aux' aliuvions,
. atteriliemens & de'laillemens. Le Pärlerhent de Paris, consulte sür cette grande ques^
tion, relative aux bords des sieuyes, a re'pondu i'eulerhent que, ii on demandoit les al"
luvions de son ressort, il veyroit alörs le parti, qu’il auroit ä^prpndre, Nous ne rapor-
tons pas ici les disepurs zdu Roi , qui ont commence & termine, la seance, ce sont des for-
mulaires, &puis, c’elt töut. -
On .a; d.emande'. au Parlement de Bordeaux sr son vo.iage ne lui ayeit pas pccalioinie
des de'pekses tres fortes , on lui a dit que l’intention du Roi est qu’il en soit rembour-
se', au moie.n d’une petite imposition, qu’on pourrölu e'tablir dans la Rroyince de
Guienne: les Magissrars ont re'pondu qu’ils etoient trop flatte's d’avoir contribue au
bien public; que les fraix qu’ils avoient ete' oblige's de faire, n’etoient rien, & qu’ils
ne voulpient pas de de'dommagement, que leur^ procureroit le produit d’un impot:
Les patentes modificatrices sont dans le porte-feuille .de Mr le Premier-Pre'sident, parti,
hier,ier, a midi. Ces lettres seront registrees, le 22. Le Roi a sait asseoir durant la
SUPPLEMENT A. LA GAZETTE DE COLOGNE
,p u M A R D I , 8 A 0 U,T i 7,8 ö.
’e Madrid, le k~ Jnillet. Le Comte dj'Expilly est revenn-'d7s7;-rr,
Ii?';;. -:A ' ' rar la voje A'Altcäitic : &'ii ’a eu i’honneul de rendre Os dcvoiss
!; au Roi , qui Jui a sait un acctieil des plus gracieux; ii a apone
[•' y.C'"" My le Tratte', conciu aveq Ta Reg'ence Al^. icnae. Ce Traitd g de ja
*/ ' t s. p Vg ete puoiie a Alger , mais notre Cour ne l’a pas ratilie ; ei’e l’a
V' ;' 1;?' mis eritre les mains du Coaf.eil fuprC-rne de Cqstille , poirr m faire
T'/p lTä r feiles corredions ,& augmentations qu’il j'ugerä necf-hhires? L’ar-
y :C L ■ ’’ fiele qqi concerne Iß rachat des mal heu re ux cäpliis Etf-agiiols. n’a
L'Tt-ßA-AJi,' pas encore ete' regle , parce que les Algeriens demander.traujour-
dTiui, pour leur extradiriop , une somme plus forte uu’aupata-
vant. Ainsi il saudra de nouvelles negociations , pour convynir de cet objet; & l’on as-
sure que que Mr ö'Expillj retournera pour cet esset ä Alger. Ancurie autre Cour, que
ja notpe/n’a ete' comprise dans cette pacisication encore impaiTaite, & l’on ne croit
point7 que celles de‘ Ltsbönne & de Naples reussilient ä en obtenir l’acceßion. Les Al-
geriens. ne veulent pas la paix ayec tant de nations Cbreticniies-, ils yiennent d’ec’ater con-
tre une Puissance qui ne souftrira pas .patiemippnt leürs' -insultes, Ils se sont empares
d’un bätimen't portant pavillon Ruße. Le payire öi la cargaison ont de ja ete . yehdus a
Alger &: ont produit plus de &o mille piaslres sprtes. Le Mimitre de. RuJJie pres de no-
tre Cour a dabord reclame de la Regence Algerienne ce navire; & il a e'crit au Dey que,
. si eile ne dedommageoit pas entierement les interelle's , sa Cour exigeroit cette indem-
ni.te de la EovteADtivmanne: ön ne doute point ,. ’qu’en cas de beläin, ia K?^4c.n’,exe'cute
cette tnenace-: & qu’elie n’humiiie meme diredteni^nt l’orgueil de ces Barbärefi^ies quj
impqsent äux nations ’ commer^antes des trit>uit§ , qu’elles lont obligees de payer ä la
honte de l'Europe. - . . . ' •
De Paris, le 2 Aout. Les Cömmis des barrieres rhargent aujourd’hui lenrs susils ä
ballest a-a ... ll- A? .ui: ,zs ä la tsioipdre reTistonce. Cette rigueur fait q.u’il s’est
ellbage dans les regimens des Colo nies, le 31 du mois dernier, 15 'fraudeurs des plus
. intrepides; Qaartd ia mdraslle lera Taite, cm d.oublera_ les patrouilles des .Commis /qui
seront. comme nous l’avpns uit, il y a un an, enregiraentes & toujours Preis a tuet
le premier, qui leur refUsera- d’ouvrir'ses poches. ' ■
11 y a.de nouvelles Lettres-Patentes, qui modisient celles,. caufe de tont le grabu-
. ge, ä Bordeaux., .& qui reglent, en prenant un juste milieu, les droits tespeditis du
Souverain & des siijets. C’elt pourquoi il paroit tres yrai qu’il y aura durant les yacan-
ces. prochaines, une Üeputation de chacdti des Pariemens , lesquels Deputes , d'accörd
avec Mrs de E.. . de Cal:.. & de Mir... etabliront une loi,Lqui Cera ä jamais la base
& le principe, dont- on se servira, pour decider tont ce qui aura trait aux' aliuvions,
. atteriliemens & de'laillemens. Le Pärlerhent de Paris, consulte sür cette grande ques^
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tons pas ici les disepurs zdu Roi , qui ont commence & termine, la seance, ce sont des for-
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On .a; d.emande'. au Parlement de Bordeaux sr son vo.iage ne lui ayeit pas pccalioinie
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se', au moie.n d’une petite imposition, qu’on pourrölu e'tablir dans la Rroyince de
Guienne: les Magissrars ont re'pondu qu’ils etoient trop flatte's d’avoir contribue au
bien public; que les fraix qu’ils avoient ete' oblige's de faire, n’etoient rien, & qu’ils
ne voulpient pas de de'dommagement, que leur^ procureroit le produit d’un impot:
Les patentes modificatrices sont dans le porte-feuille .de Mr le Premier-Pre'sident, parti,
hier,ier, a midi. Ces lettres seront registrees, le 22. Le Roi a sait asseoir durant la