potar que l’on pendit sür le champ le faus-
saire audacieux. Le Roi expliqua ensuite
-les motifs de la se've'rite' de sern jugement,
qui fut aprouve'& admire de toute [aPruße.
Le Gouvernement, aiantete instruitqu’il
s’e'toit de'clare une e'pizootie tres-alarmante
parmi les betes ä cornes dans les environs
de Montauban . a ordonne' ä Mr le Comte
d'Efparbes, Commandant de la Haute-Quyen-
ne, qui se trouvoit ici par conge' , de se
rendre sür le champ dans son cominande-
ment & d’y prendre toutes les mesures que
la prudence & les circtmstances lui dictent
pour arreter ce cruel sse'au.
Suivant les let-tres de Montauban , il eß:
■unort dans un seul jour, ä un marche d‘an
bourg peu 'e'loigne' de cette ville, 24 de ces
bestiaux. On a tire sür le champ un cor-
don pour couper toute communication., &
les officiers municipaux de Montauban ont
de'fendu l’entre'e de cette ville ä toute bete
ä cornes; ce qui reduit les habitans ä la
ne'cessite' de ne consumer que du mouton.
li eit survenu au Bengale des difiiculte's
entre les Francois & les Anglos s. On dit
meine que ces derniers, usant dur droit du
plus fort, ont ose tirer sür nos batimens
de commerce qui aprochoient de leurs cö-
tes. — Les Anglois pre'tendent avoir seuls
le droit d’y vendre le sei. Mr ie Chevalier
•de Parny, Aide-de-camp de Mr de Souillac^
Gouverneur des possesiions Franyoifes dans
les Indes-Orientales , eit aqrive' ä Kerfailles
Charge de de'peches concernant cet objet.
Le Gouverneur Anglois a de son cöte' en-
voie' un Commiliaire ä L&ndres. 11 faut es-
pe'rer que les deux cabinets parviendront ä
aplanir cette difficulte par un arrangement
Mciproquement convenable.
Du Danubs, le 28 Aoü-t. •
L’Empereur a ete' li content ä Peßh des
progres que fait S. A. R. l’Archiduc Fran-
$<iis dans les .connoissances militaires , que
S. M. l’a embrasse a la tete de toute l’ar-
n;e'e, ende nommant .Ge'ne'ral - Major.
Des avis de.Pienne portent qu’on remar-
que, dans.les diffexentesChancelleriesd’E-
tatde.Guerre, des mouvemens , qui font
croire qu’on s’y occupe , en ce moment ,
d’objets de la plus gran.de importance. Li-
ne autre lettre de la mdme ville dit, qu’on
se Hatte de voir bientot les Cours ß'AutrE
ehe, de Büßte & de Prusse lie'es par une al-
liance tres e'troite , dont l’immortel Frede-
ric II auroit pose' les premiers fondemens.
On aprend que , dans I’afsaire (EAix-la-
Cbapelle , ia pre'vention de la Chambre vient
d’etre reconnue, a laquelle , par conse'uuent,
il a e'te' conclu de remettre la de'cision de
cette cause.
De Hambourg, le os) Aoüt.
Nous avons sous les yeux le proces ver^
hal , drehe au sujet de l’e'levation de Mr
Blancbard; liest ligne' de i8des plus grands
personnages qui se trouvoient ä cette expe'-
rience, & prouve que lorsque l’ae'ronaute
a abandonne' ie parachute il e'toit ä 900 toi»
ses de ia terre, qu’ensuite il s’est e'leve' k
1000; si Mr Blancbard a deseendu peu apres,
ce n’a polet ete' par perte d’air inflamma-
ble, puisqu’il a raporte' au lieu de son de'-
part plus de 100 livres de lest, il auroit
donc pu faire une route immense, mais ce
n'e'toit pas Le cas ; 11 avoit promis d’etre au
speftacle, au feu d’artifice, au souper avec
le Prince-Hereditaire de ßrtinsrr-ic &c. Il
falloit deseendne, pour tenir parole, com-
me il a sait.
Le 27 apres-midi, Mr'Blancbard est parti
pour Aix.-la-Cbsipelle. Ce ce'lebre ae'ronau-
te a requ ici entr’autres pre'sens : de la Du-r
chelse deMecklenbeiirg une montre d’or gar-
nie de pierres precieuses; de la Duchesie
de Holßein une montre d’or avec sa chai-
ne; de la Comtesse de Bentinck une superbe
tabatiere d’or; du Chevalier de Ftuiers, Mi-
nistre de France 50 ducats j&c.
De Francfort, le 4 Septembre.
Neus aprenons de Landshut en Ballere
que l'IJkr deborde y a fait de nouveaux
ravages. A Ztvifcbenlrnucken le pont a e'te
empörte', une maison renverse'e &c, toute
communication a e'te' rompue, jusqu’au 20.
Les rejouisünces pour les heureuses cou-
ches dc la Princesse Palatine sont diffe're'es;
on sait des prieres publiques dans toutes
les Eglises. A Munich, Wajftrbcurg, Strau-
bing . Sdeuottingeti &c, il y a eu de plus
grands de'gats; quantite' de ponts sont em-
pörtes, Jes chemins ruiße's &c.
(Lrj- lettres de Vienne, ne sont point
arrivees. )
A CO LOG BE, c h k z R 0 D E R I Q D E.
saire audacieux. Le Roi expliqua ensuite
-les motifs de la se've'rite' de sern jugement,
qui fut aprouve'& admire de toute [aPruße.
Le Gouvernement, aiantete instruitqu’il
s’e'toit de'clare une e'pizootie tres-alarmante
parmi les betes ä cornes dans les environs
de Montauban . a ordonne' ä Mr le Comte
d'Efparbes, Commandant de la Haute-Quyen-
ne, qui se trouvoit ici par conge' , de se
rendre sür le champ dans son cominande-
ment & d’y prendre toutes les mesures que
la prudence & les circtmstances lui dictent
pour arreter ce cruel sse'au.
Suivant les let-tres de Montauban , il eß:
■unort dans un seul jour, ä un marche d‘an
bourg peu 'e'loigne' de cette ville, 24 de ces
bestiaux. On a tire sür le champ un cor-
don pour couper toute communication., &
les officiers municipaux de Montauban ont
de'fendu l’entre'e de cette ville ä toute bete
ä cornes; ce qui reduit les habitans ä la
ne'cessite' de ne consumer que du mouton.
li eit survenu au Bengale des difiiculte's
entre les Francois & les Anglos s. On dit
meine que ces derniers, usant dur droit du
plus fort, ont ose tirer sür nos batimens
de commerce qui aprochoient de leurs cö-
tes. — Les Anglois pre'tendent avoir seuls
le droit d’y vendre le sei. Mr ie Chevalier
•de Parny, Aide-de-camp de Mr de Souillac^
Gouverneur des possesiions Franyoifes dans
les Indes-Orientales , eit aqrive' ä Kerfailles
Charge de de'peches concernant cet objet.
Le Gouverneur Anglois a de son cöte' en-
voie' un Commiliaire ä L&ndres. 11 faut es-
pe'rer que les deux cabinets parviendront ä
aplanir cette difficulte par un arrangement
Mciproquement convenable.
Du Danubs, le 28 Aoü-t. •
L’Empereur a ete' li content ä Peßh des
progres que fait S. A. R. l’Archiduc Fran-
$<iis dans les .connoissances militaires , que
S. M. l’a embrasse a la tete de toute l’ar-
n;e'e, ende nommant .Ge'ne'ral - Major.
Des avis de.Pienne portent qu’on remar-
que, dans.les diffexentesChancelleriesd’E-
tatde.Guerre, des mouvemens , qui font
croire qu’on s’y occupe , en ce moment ,
d’objets de la plus gran.de importance. Li-
ne autre lettre de la mdme ville dit, qu’on
se Hatte de voir bientot les Cours ß'AutrE
ehe, de Büßte & de Prusse lie'es par une al-
liance tres e'troite , dont l’immortel Frede-
ric II auroit pose' les premiers fondemens.
On aprend que , dans I’afsaire (EAix-la-
Cbapelle , ia pre'vention de la Chambre vient
d’etre reconnue, a laquelle , par conse'uuent,
il a e'te' conclu de remettre la de'cision de
cette cause.
De Hambourg, le os) Aoüt.
Nous avons sous les yeux le proces ver^
hal , drehe au sujet de l’e'levation de Mr
Blancbard; liest ligne' de i8des plus grands
personnages qui se trouvoient ä cette expe'-
rience, & prouve que lorsque l’ae'ronaute
a abandonne' ie parachute il e'toit ä 900 toi»
ses de ia terre, qu’ensuite il s’est e'leve' k
1000; si Mr Blancbard a deseendu peu apres,
ce n’a polet ete' par perte d’air inflamma-
ble, puisqu’il a raporte' au lieu de son de'-
part plus de 100 livres de lest, il auroit
donc pu faire une route immense, mais ce
n'e'toit pas Le cas ; 11 avoit promis d’etre au
speftacle, au feu d’artifice, au souper avec
le Prince-Hereditaire de ßrtinsrr-ic &c. Il
falloit deseendne, pour tenir parole, com-
me il a sait.
Le 27 apres-midi, Mr'Blancbard est parti
pour Aix.-la-Cbsipelle. Ce ce'lebre ae'ronau-
te a requ ici entr’autres pre'sens : de la Du-r
chelse deMecklenbeiirg une montre d’or gar-
nie de pierres precieuses; de la Duchesie
de Holßein une montre d’or avec sa chai-
ne; de la Comtesse de Bentinck une superbe
tabatiere d’or; du Chevalier de Ftuiers, Mi-
nistre de France 50 ducats j&c.
De Francfort, le 4 Septembre.
Neus aprenons de Landshut en Ballere
que l'IJkr deborde y a fait de nouveaux
ravages. A Ztvifcbenlrnucken le pont a e'te
empörte', une maison renverse'e &c, toute
communication a e'te' rompue, jusqu’au 20.
Les rejouisünces pour les heureuses cou-
ches dc la Princesse Palatine sont diffe're'es;
on sait des prieres publiques dans toutes
les Eglises. A Munich, Wajftrbcurg, Strau-
bing . Sdeuottingeti &c, il y a eu de plus
grands de'gats; quantite' de ponts sont em-
pörtes, Jes chemins ruiße's &c.
(Lrj- lettres de Vienne, ne sont point
arrivees. )
A CO LOG BE, c h k z R 0 D E R I Q D E.