que, pour en donner l’Extrai-t. Ce que nous venon-s d’en raporter n’est pas alles aaten-
tique, pour que nous le garantissions.
On assure que Mrs de la Regence de Berne viennent d’adresser aux Etats--Generaux
une Misiive, dans laquelle ils temoignent une grande surprise de ce que les Etats de/7o/-
lande avoient ordonne aux troupes , que leur canton a fournies ä la Republique des Pro«
sinces-Unies, de fe mettre en marehe. Cette .Province ne pouvoit ignprer ciu’en vertu
de la Capitubtion faite avcc la Republique, ces regimens SuiJJ'es de'pendent de la Genc-
ralite , & nullement d’un leul des conle'de're's. Ils annoncent, que, puisque les Etats
de Hollands out retire' les Patentes au Prince Stadhouder, lesdites troupes devront reee-
von; des ordres de la part des Etats-GenHaux; i|s ne veulent point que ces regimens. en-
cas de guerre civile, soient expoles a combattre l’un contre l’autre. • Ils de'clarent que
fi la Hollands continue ä les re'clamer comme ses stipendiaires, ils Pont resolus ä les ra-
pelier dans leur Patrie. — On ajoute que Mrs de Berne ©nt en meme teras ordenne' aux
Chefs de ces regimens de nobeir qu’aux ordres des Etats-Gener'aux.
On trouve dans un papier Hollandois le paragraphe suivant; ‘‘ On croit savoir avee
certitude qu’un -les pretendus Membres des Etats d'Vtrecbt, assemble's a Am er sfort. a salt
la proposition odieuse d’e'tablir quatre batteries, en face de quatre endroits .difierens de
la ville; de les- faire jouer, julqu’ä ce que la ville soit en feu, de se rendre aiors mai-tre^
de la place, & d’en paller au fit de l’epee tous les Bourgeois armes; mais que la plura-
lite des Etats a temoigne' une vive Indignation de cette proposition infernale, sans c'e-
penda-nt abandonner le desiein de soumettre la ville d'Utrecbt par la force des armes. On
est de ja insorme', continue 1c Gazettier, que le Prince la fera attaquer, le 12 Octobre
prochain, par trois mille 200 hornmes, une compagnie d'artilleurs, quelques canons &
des mortiers-. Bien loin que cette neuvelle decourage nos heros, leur valeur pa-roit cn
' etre augmentee.
Le 27 Septembre, les Etats de Hollande assembles requrent une lettre de la Provin-
ce de Gueldre, par laquelle eile declare ä L. N. & G. P. qu’elie se se'parera de l’Union,
si les Etats de Hollande ne restituent point au Capitaine-Ge'ne'ral le ppuvoir qu’iis vien-
nent de lui öter;. c’est du moins lä ce qui transpire de cette lettre qui n’esc point encö-
re publique.
On sait qu’il y a environ quinze jours que le Corps-Franc de Delst a pre'sente' une
requete aux Magistrats, pour obtenir la permisslon de marcher dans la ville, tambour
battant,- & drapeau de'ploie, & que les MagiRrats ont pris cette piece ad referendum.
Quoique le terme, qui leur e'toit fixe, pour saire une reponse, ne sut que de 8 jours,
ils retarderent cepeudant Pexplication de leurs sentimens, sous difierens- pretextes, Le
27 Septembre, la Commünon du Corps-Franc s’adreHh aux Magistrats pour connoitre leurs
dispolitions. Elle ne requt aucune reponie. Aiors re Corps re'solut que, Lundi , 2
d’Öctobre, il marcheroit, non-obstant tout ce qui pourroit en arriver, tambour battant
& drapeau deploie', dans les rues de la ville, laillant au campte des Magistrats les sui-
tes facheuses de la de'marchc, a laquelle il se voioit sorce.
Les re’gimens HoUandois, qui eioient äMaeßricbt, a Bcrgen-op-Zoom Bcis-le-Duc,
sont tous arrive's sür le territoire de la Province de Hollande; & l»urs Commandans ont
ordre de ne point de'livrer de palTcpo-rts aux soldats.
Le 20 Septembre, les Magrdrats d’lbofssr ont aboli les echarpes de Couleur Orange,
que portoient les Offieiers de Ja Bourgeoisie, & leur en ont lubititue' d’autres rouges
& Manches, (couleurs de la ville. )
Les Etats de Gronmgue viennent de re'pondre, ä leur tour, ä la Circulaire de la
Province de Hollande. lis la prient entr*autres, de vouioir bien concourir avec eux ä un
projet salutaire, qui eonfiste a nommer une Commistion, composee de 4 Membres de
ebaque Province, & qui sera charge'e d’aviser aux mesbres les plus propres ä ramener
la bonne harmonie dans la Republique. Lorsque ce grand ouvrage sera termine', on en-
verra deux üe'pute's de chaque Province dans cciies de Gueldres Ö; d'Vsrecbt. Ces De'pu-
te's se borneront ä ofirir leur me'diation ou leur arbitrage, & ne ne'gligeront rien pour
les faire accepter,
tique, pour que nous le garantissions.
On assure que Mrs de la Regence de Berne viennent d’adresser aux Etats--Generaux
une Misiive, dans laquelle ils temoignent une grande surprise de ce que les Etats de/7o/-
lande avoient ordonne aux troupes , que leur canton a fournies ä la Republique des Pro«
sinces-Unies, de fe mettre en marehe. Cette .Province ne pouvoit ignprer ciu’en vertu
de la Capitubtion faite avcc la Republique, ces regimens SuiJJ'es de'pendent de la Genc-
ralite , & nullement d’un leul des conle'de're's. Ils annoncent, que, puisque les Etats
de Hollands out retire' les Patentes au Prince Stadhouder, lesdites troupes devront reee-
von; des ordres de la part des Etats-GenHaux; i|s ne veulent point que ces regimens. en-
cas de guerre civile, soient expoles a combattre l’un contre l’autre. • Ils de'clarent que
fi la Hollands continue ä les re'clamer comme ses stipendiaires, ils Pont resolus ä les ra-
pelier dans leur Patrie. — On ajoute que Mrs de Berne ©nt en meme teras ordenne' aux
Chefs de ces regimens de nobeir qu’aux ordres des Etats-Gener'aux.
On trouve dans un papier Hollandois le paragraphe suivant; ‘‘ On croit savoir avee
certitude qu’un -les pretendus Membres des Etats d'Vtrecbt, assemble's a Am er sfort. a salt
la proposition odieuse d’e'tablir quatre batteries, en face de quatre endroits .difierens de
la ville; de les- faire jouer, julqu’ä ce que la ville soit en feu, de se rendre aiors mai-tre^
de la place, & d’en paller au fit de l’epee tous les Bourgeois armes; mais que la plura-
lite des Etats a temoigne' une vive Indignation de cette proposition infernale, sans c'e-
penda-nt abandonner le desiein de soumettre la ville d'Utrecbt par la force des armes. On
est de ja insorme', continue 1c Gazettier, que le Prince la fera attaquer, le 12 Octobre
prochain, par trois mille 200 hornmes, une compagnie d'artilleurs, quelques canons &
des mortiers-. Bien loin que cette neuvelle decourage nos heros, leur valeur pa-roit cn
' etre augmentee.
Le 27 Septembre, les Etats de Hollande assembles requrent une lettre de la Provin-
ce de Gueldre, par laquelle eile declare ä L. N. & G. P. qu’elie se se'parera de l’Union,
si les Etats de Hollande ne restituent point au Capitaine-Ge'ne'ral le ppuvoir qu’iis vien-
nent de lui öter;. c’est du moins lä ce qui transpire de cette lettre qui n’esc point encö-
re publique.
On sait qu’il y a environ quinze jours que le Corps-Franc de Delst a pre'sente' une
requete aux Magistrats, pour obtenir la permisslon de marcher dans la ville, tambour
battant,- & drapeau de'ploie, & que les MagiRrats ont pris cette piece ad referendum.
Quoique le terme, qui leur e'toit fixe, pour saire une reponse, ne sut que de 8 jours,
ils retarderent cepeudant Pexplication de leurs sentimens, sous difierens- pretextes, Le
27 Septembre, la Commünon du Corps-Franc s’adreHh aux Magistrats pour connoitre leurs
dispolitions. Elle ne requt aucune reponie. Aiors re Corps re'solut que, Lundi , 2
d’Öctobre, il marcheroit, non-obstant tout ce qui pourroit en arriver, tambour battant
& drapeau deploie', dans les rues de la ville, laillant au campte des Magistrats les sui-
tes facheuses de la de'marchc, a laquelle il se voioit sorce.
Les re’gimens HoUandois, qui eioient äMaeßricbt, a Bcrgen-op-Zoom Bcis-le-Duc,
sont tous arrive's sür le territoire de la Province de Hollande; & l»urs Commandans ont
ordre de ne point de'livrer de palTcpo-rts aux soldats.
Le 20 Septembre, les Magrdrats d’lbofssr ont aboli les echarpes de Couleur Orange,
que portoient les Offieiers de Ja Bourgeoisie, & leur en ont lubititue' d’autres rouges
& Manches, (couleurs de la ville. )
Les Etats de Gronmgue viennent de re'pondre, ä leur tour, ä la Circulaire de la
Province de Hollande. lis la prient entr*autres, de vouioir bien concourir avec eux ä un
projet salutaire, qui eonfiste a nommer une Commistion, composee de 4 Membres de
ebaque Province, & qui sera charge'e d’aviser aux mesbres les plus propres ä ramener
la bonne harmonie dans la Republique. Lorsque ce grand ouvrage sera termine', on en-
verra deux üe'pute's de chaque Province dans cciies de Gueldres Ö; d'Vsrecbt. Ces De'pu-
te's se borneront ä ofirir leur me'diation ou leur arbitrage, & ne ne'gligeront rien pour
les faire accepter,