Gazette de Cologne (1786)

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COLOGNE

ATEC PRIEILEGE

DE SA MAJESTE IMPERIALE

Du JEUDI, z6 OCTO 1 RE 1786.

ETATS-UNIS DE L'AMERIQUE.


n lit dans les papiers
publics de Charles-
tGTvti, en date du 3,
du 7 & du io<Aoüt,
les paragraphes sui-
vans, qui nous ont
para de nature a en
etre extraits.
„ Les nouveiles eu’-
-on regOij- des Lndes-
Qccidentales , annoncent que la disette des
vivres y est extreme; & qu'a la Jamaique,
h sseur-de farine se vend sür le pied de 16

piastres la barique.
„L'Etat duNew.serfey fait aftuellement
frapper pour 300,000 livres sterl. de monnoie
de cuivre; & trois personnes ont e'te'nom-
tnees pour veiller a cette Operation.
,, Nous aprenons par une lettre de Riche-
mond en Pirginie, datee du 11 Juillet, qu’il
v est arrive un expres des frontieres, avec
la facheuse nouvelle d’une irruption d’un
corps nombreux de Sauvages , qui ont mal-
sacre plus de cent habitans.
,, Deux grands objets occupent aujour-
d’hui l’astemble'e , savoir , la guerre avec les
Indiens, apelle's Creeks, & la cre'ation d’un
papier monnoie, außi bien quune nouvelle
loi concernant la milice. Tous ces points
trouvent de vives reclamations dans la Cham-
bre-Baße.
„Depuis l’affaire de l'Ocenee, il y a eu
bien peu d’entreprises hostiles depart & d’au-

tre. On a e’rige le long de cette riviere
■une ligne de 14 forts, garde's chacua par
trente hommes de la milice des cotntes de
Wilbes, de Green , de sVashingtcn, de Frank-
lin , de Richemond & de Burke.
„Mr le Colonel Murphy, revenu depuis
trois jours des Bourgades Indienues, d’oü
1’Agent typagtiol lut sit ordonner de s’e'loig-
ner, raporte que le nombre des Sauvages y
est d'environ quatre tnille, dornt huit eens
environ sont inclines pour la paix; que Mr
Gilvrey est parti pour Peafacole, & qu’il ne
sera rien entrepris avant son re-tour; que les
Sauvages ont re^u trois qu-intaux de pou-
dre des Espaguols, & qu'ils esperent en re-
cevoir encore davantage; il ajoute en ou-
tre que comme iis ont eu beaucoup de mon-
<de de tues , on doit leur faire des- propo-
sitions, & leur demander qu’il soit permis
aux Colons d’e'tendre leurs habitations jus-
qu’a l’ancienne ligne. D’un autre cote les
habitans penchent tous pour la guerre ,
voudroient chasser les Creeks au - deli de la
riviere de Flint, On s’est de'ja procqre de
Virginie , des armes &: des munitions de
guerre, l’on songe a s’en procurer encore
en plus grande quantite ; & l’asiemblee s'oe-
cupe dans ce moment, des moiens de cet
aprovilionnement
De Londres. le ig OEiobre.
Les papiers AnglGs sont remplis d’e’lo-
ges sür l’asiabilite & la bonte' de l’Archiduc
öc de l’Archiduchesie de Milan, & entr’au-
tres anecdotes, ils raportent celie - ci.
„ 11 existe dans un bourg, apelle les