düeliioft d’cchahger cohtrfe le cotnte de'
GiätZs les dtiches de Troppati & &e “Jägern-
dors, ainii que la pärtie de la Principaute
de Helss apdrterlante ä Y Antriebe.
11 a ete remis ici däns an de Jias ca*-
binets politiques s u.n Memoire de Mr de
Raucour dit Wyns de Raetshoven &"c. sür
l'injußice qn'il y a de la pärt der Hollan-
dois, de tontinuey d'empecher les habitans
des Pjys-Bas Autrichiens de saire le com-
merce dans les Irtdeä. L’aüteur pousvo'it ap-
pbier s^üpwposition sür ies principes im-
prescr.iptiblei. du dröit nature'l; mais 11 2
vou In tcobW^e les pubiieistes Hollandois,
par leurs propres armes; & les forcer ius-
ques dans* lAirs derniers retränchemcfis.
Jl leilr opose'des traite's publics, corame
]es Hollandois er* alle'guent en lehr fäveur;
& il apuie entr’autres beaucoup für le rai-
fan n em en t su 1 vant 1
,, I/article II du traite de p\lix conclü
a Fontainebleau entre Sa Ma jette' l’Empe-
reur & Roi & les Etats-Generanx des Yro-
zdnces-Unier, en date du g' Novembre 1*85»
rf'ontient en fermes tre's clairs que totites
les ßipnlations du traite de Muntter freut
conleritef ,• en taut qu'il n'y ßura sas tte
d'sogt par le prüsens traite. Voilä. donc
tous les autres traite's cotkhis entre les
meines Fuissaftces depuis celuri de Munßer
«xslusiretnentjusqu’ä ceiui de Fbntaine-
bleau, an’fiulles quärit an:? pöihts &* arti-
. cles qüi derogent on doniiertt ünb Inter-
pretation ampliastive oir rettriclive aux sti-
pufcjtiow* des articles 5 & 6 dndit traite'
de Munßer, relatifs ä la nasvigat/ön red-
proqüe' dans Jes Indes; & dfe'sormais ce
sönt les seuls traites de Mtinfler de> id]3,
& de'Fontaitieblcau de 1785, qui sondent
le dröit public entre les deiix natiosis.
Ainfi puifque Je traite' de Fontainebleau ne
fait aucune mentiön de la navigatioil atfx
indes, il tst iPcontestab’le qn’il sallt s’en
raporte'r a ctt'F egard aux ttipulations dü
'traite? de Mtslfer. Or quclics soitt ces
ttipulatiops ^’-P- 'Elles portent en subttantej
non ■ que les Espagntsls s’abttiendrcrnt de
tout^j^a^iga’fion atix Indes-Grientales, mais
qtl’ils 'lh RVetiendro1it (n la meine ntanitre
quAlt' la tieunent pour le prssent j (1) &
quant aux Indes-Occidentalei que , les sujets
des dominations respeftives s'abßiendrwt de
(1) Traite de Munßer s Art, Jf
ntiviguer H lieux garnis de sorts, loges, c«
ebateaux pojßtdes par l'autre parti. (2)
j, Ett-il poisible de compreridre apres
cela que les publicittes Hollandois osertt en-
core pretendre que les habitans des Fay:-Bas
Autrichiens ne peuvent faire aucun com-
rherce aux Indes, tandis qü’ils ne doivent
s’abltenir que de frequenter les places,
loges ou forts des Compagnies Hollandoi-
sis? a möins que ces Me.Tieurs ne pre'ten»
dent autsi que totls les chateaux, places s
loges & forts situe's aux Indes apartien*
nent ä {^Heilande; d moins qu’ils ne prou-
vent aussi que'' La Hötlande a la souveraine-
te exclusive dfe.l’/s/se, de i'Asrique & de
YAmerique l\ *
Nos lesteurS s’apercevront facilement
que soute Ist fo'tce de ce’ rälsonnement git
en ce que le feul traite' de Munßer a ete'
rapelle' dstis celfii de Fontdinebleau , &
qu’on a ®mis , a dellein ou autrement, de
saire tnentiöh jde quelques autres traites
subsc'quens, oü l’interdiftion de la navi-
gatiori Autricbienne aux Indes ett claire-
ment ftipule'e. Nous ne saurions dlre ail
rette ii le cabihet Ae ^P'ienne s’en aütori-
sera pour faire de nouVelleS reclarrsätions
ä la charge de la Hollande. Mais ce que
rious pourriüns presque asslrrefy c’est que
l’Empereur ne parcrit päs pofte' efl faVeut
du parti qui a aujoued’hui la preponde^
Tance dans cette Re'publique, & qtt«, dans
le cas 011 ce Monarque ne continueroit
pas de garder la sieuträlite qn’il a te'moig*
nee jtisqtt’iciy 11 se de'clareroit de prefe'«
rence pour les lnte'r$ts da parti contraire,
fa) Ibidem, Art.- VI.
De la Häa’E, le g Noitriihre.
On äprend de Henne , qUe Son Exc.- Mf
van Haften, Envcie extraordinaire de tro-
tte Re’publique pres de S. M. PErtipe'teüT, a
e'te' re£u du Monarque, d’uhe tnanietetoll-
te dittingue'e, dans l’aüdience ostMs l’Ert-
voie prefentä sjs lettres de creance ä S. M,
On alttirej -q(jv'l’Empereur aüreit dit a Mr
iän Haeflerkp ff- qü’il mettoit Uii grand ptlx
,, a l’ettime que D,’ H. P. aveient pour sa
PessonnS; q-u# d© sön cöte', iltie he'gli»
j, gfesoit rien pöiir entretenir Paniitie re'ta-
b blie entre Lui & la RdpnWique; qu’it e’-
j, toit fache qu’uh petit Inciderlt l’eut trou.
ble'e ; mais qtt’ä preseht que toutsnjetde
i, dispuse e'toit leve , il espe'roit ne plus la
>j vois interrompre > puisque l’avantage re-
GiätZs les dtiches de Troppati & &e “Jägern-
dors, ainii que la pärtie de la Principaute
de Helss apdrterlante ä Y Antriebe.
11 a ete remis ici däns an de Jias ca*-
binets politiques s u.n Memoire de Mr de
Raucour dit Wyns de Raetshoven &"c. sür
l'injußice qn'il y a de la pärt der Hollan-
dois, de tontinuey d'empecher les habitans
des Pjys-Bas Autrichiens de saire le com-
merce dans les Irtdeä. L’aüteur pousvo'it ap-
pbier s^üpwposition sür ies principes im-
prescr.iptiblei. du dröit nature'l; mais 11 2
vou In tcobW^e les pubiieistes Hollandois,
par leurs propres armes; & les forcer ius-
ques dans* lAirs derniers retränchemcfis.
Jl leilr opose'des traite's publics, corame
]es Hollandois er* alle'guent en lehr fäveur;
& il apuie entr’autres beaucoup für le rai-
fan n em en t su 1 vant 1
,, I/article II du traite de p\lix conclü
a Fontainebleau entre Sa Ma jette' l’Empe-
reur & Roi & les Etats-Generanx des Yro-
zdnces-Unier, en date du g' Novembre 1*85»
rf'ontient en fermes tre's clairs que totites
les ßipnlations du traite de Muntter freut
conleritef ,• en taut qu'il n'y ßura sas tte
d'sogt par le prüsens traite. Voilä. donc
tous les autres traite's cotkhis entre les
meines Fuissaftces depuis celuri de Munßer
«xslusiretnentjusqu’ä ceiui de Fbntaine-
bleau, an’fiulles quärit an:? pöihts &* arti-
. cles qüi derogent on doniiertt ünb Inter-
pretation ampliastive oir rettriclive aux sti-
pufcjtiow* des articles 5 & 6 dndit traite'
de Munßer, relatifs ä la nasvigat/ön red-
proqüe' dans Jes Indes; & dfe'sormais ce
sönt les seuls traites de Mtinfler de> id]3,
& de'Fontaitieblcau de 1785, qui sondent
le dröit public entre les deiix natiosis.
Ainfi puifque Je traite' de Fontainebleau ne
fait aucune mentiön de la navigatioil atfx
indes, il tst iPcontestab’le qn’il sallt s’en
raporte'r a ctt'F egard aux ttipulations dü
'traite? de Mtslfer. Or quclics soitt ces
ttipulatiops ^’-P- 'Elles portent en subttantej
non ■ que les Espagntsls s’abttiendrcrnt de
tout^j^a^iga’fion atix Indes-Grientales, mais
qtl’ils 'lh RVetiendro1it (n la meine ntanitre
quAlt' la tieunent pour le prssent j (1) &
quant aux Indes-Occidentalei que , les sujets
des dominations respeftives s'abßiendrwt de
(1) Traite de Munßer s Art, Jf
ntiviguer H lieux garnis de sorts, loges, c«
ebateaux pojßtdes par l'autre parti. (2)
j, Ett-il poisible de compreridre apres
cela que les publicittes Hollandois osertt en-
core pretendre que les habitans des Fay:-Bas
Autrichiens ne peuvent faire aucun com-
rherce aux Indes, tandis qü’ils ne doivent
s’abltenir que de frequenter les places,
loges ou forts des Compagnies Hollandoi-
sis? a möins que ces Me.Tieurs ne pre'ten»
dent autsi que totls les chateaux, places s
loges & forts situe's aux Indes apartien*
nent ä {^Heilande; d moins qu’ils ne prou-
vent aussi que'' La Hötlande a la souveraine-
te exclusive dfe.l’/s/se, de i'Asrique & de
YAmerique l\ *
Nos lesteurS s’apercevront facilement
que soute Ist fo'tce de ce’ rälsonnement git
en ce que le feul traite' de Munßer a ete'
rapelle' dstis celfii de Fontdinebleau , &
qu’on a ®mis , a dellein ou autrement, de
saire tnentiöh jde quelques autres traites
subsc'quens, oü l’interdiftion de la navi-
gatiori Autricbienne aux Indes ett claire-
ment ftipule'e. Nous ne saurions dlre ail
rette ii le cabihet Ae ^P'ienne s’en aütori-
sera pour faire de nouVelleS reclarrsätions
ä la charge de la Hollande. Mais ce que
rious pourriüns presque asslrrefy c’est que
l’Empereur ne parcrit päs pofte' efl faVeut
du parti qui a aujoued’hui la preponde^
Tance dans cette Re'publique, & qtt«, dans
le cas 011 ce Monarque ne continueroit
pas de garder la sieuträlite qn’il a te'moig*
nee jtisqtt’iciy 11 se de'clareroit de prefe'«
rence pour les lnte'r$ts da parti contraire,
fa) Ibidem, Art.- VI.
De la Häa’E, le g Noitriihre.
On äprend de Henne , qUe Son Exc.- Mf
van Haften, Envcie extraordinaire de tro-
tte Re’publique pres de S. M. PErtipe'teüT, a
e'te' re£u du Monarque, d’uhe tnanietetoll-
te dittingue'e, dans l’aüdience ostMs l’Ert-
voie prefentä sjs lettres de creance ä S. M,
On alttirej -q(jv'l’Empereur aüreit dit a Mr
iän Haeflerkp ff- qü’il mettoit Uii grand ptlx
,, a l’ettime que D,’ H. P. aveient pour sa
PessonnS; q-u# d© sön cöte', iltie he'gli»
j, gfesoit rien pöiir entretenir Paniitie re'ta-
b blie entre Lui & la RdpnWique; qu’it e’-
j, toit fache qu’uh petit Inciderlt l’eut trou.
ble'e ; mais qtt’ä preseht que toutsnjetde
i, dispuse e'toit leve , il espe'roit ne plus la
>j vois interrompre > puisque l’avantage re-