Gazette de Cologne (1786)

des lors oh.

SUPPLEMENT A LA
_Du V E N D R E D I ,
Varsovie, le

','ous remet-

XCVI.
GAZETTE DE COLOGNE
i D E C E M B R E i 7 8 6.
ii Fiopewbre, La Biete continue Ces de'liberati-
ons avec unanirnite' & tranquilite', 11 a e'te propose de la pro-
longer au de la des 6 semaines fixe'es par la Loi ; mais jusqu’ici
il n’a e'te' pris aucime re'solution ä cet e'gard, Plusieurs Nonces
out continue de saire, particuiiererr.ent dans la se'ance du 28 oc-
tobre, de tr.es fortes instances , pour la sortie des troupes Rus-
[es, qui se trouvent encore dans la Fotogne & qui, en divers ein
droits, ont commis des exces dont on se plaint. Cependant l’a-
vis d’envoier a ce sujet une ambassade exprei’se ä Petersburg, n’a
'point pre'valu, & l’on s’est borne ä saire des representations ä
I’Arnbassatfeifr de Ruljie, par une note dont le&ure fut faite dans la meine se'ance. Qtiek
ques Nonces qpmmencoiesit a mettre sür le tapis, 1 assaire connue d Ougt sstnojf, dans.la>4
quelle le Prlrssk 'Gzattoriski a taut de part; mais le Roi de'clara , dans un beau discours
qu’il sit ä cette oocasion, qu’apres la separation des Nonces , les Senateurs seroient les
pronoiitipns relatives a cette affaire , S- IVL ne deiiiant rien tant qu une leconciliation
üvee .in Membre ti illuftre de la Re'publique & son proche parent. , Le Roi sinit par prier
l’affetnbl k de laisser, encore pour le moment, cette affaire dans i’etat ou eile e'toit.
ije Londres, le Nqvembre. Tons nos politiques sont en l’air, ä l’occalion du
traite' de commerce; & chacun fait, en attendant la discusiion qui dojt avoir lieu dans
le Parkrnent, les reflexions que l’esprit de parti, les pre'juges, ou l’interet particuiier
peuvent suggerer. Les frondeurs jettent les hauts ciis. 11s laperlent avec emphase, ce
qui arriva els 17.13, relatlvement au traite de comtnerce ^'Utrecht, qui quoique ratifie',
disent-ils, par la Reine Anne, de la meine tnaniere que Sa Majeste a ratifie' le traite ac-
tuel, fut reje.tte' cn Parlement par 194 voix, contre 185- Ca plupart ries viiles du Roi-
anme pre'senterent des pe'titions, & chargerenfc leurs Membres Jte s’y oposer vigoureuse-
ment. Les inssruftions donne'es par la ville de Londres, ?
toient, portoiept en substance , * ,5
ches du cbmmerce Britannique, & qu'un rraite de commerce avec lei France
gcr teure la nariona
'' J ,
les forts des frontieres, qui sont encore occupes par les Angloii
paix les oblige de rercettre aux Amevicains. En esset, Mr Adams ;
cue ceh pourroit bien avoir lieu, ss on s’obstipoit plus longte.m
tions du traite' de paix a ce sujet; notre Prünistere a re'poudu a
jjaics les dettes que les negocians Änglpis seclament des Ame'ricains,

aux Membres qui la represen«
qu'esi avait echange pour des ebimeres, les meilleures bran-
j_. ..... —- ' metteir eil dan-
On ecrit de Ncw-York, qüe k Congres auroit reso'iu de reprendre ä main armee
■ . - • - ' s, & que le traite de
a insinite' au Ministere
15 ä rempljr les condi-
iu Miniirre Americain:
tnies les dettes que les negoctaus Anglpis reelament des AmdricaMs , des lors on. vons remet-
‘tra ces sorts que vous deinandes & que nous retenons en gage. _ On espere cepenaant qu11
n’y aura pasfentre les deux nations, de ruptere ouverte qui pourroit faire eclore une
■gaeilLCT pTris 7e 25 Novembre. On parie ici qu’il n’y auia point d’emprunt, cet-
te annee, les. Hoilandois aiant offer.t les sonds, dont on avoit beioin ; les bons citoiens
P Rien n’elt plus'sür quei’impot, au’on doit etaohr au ler janvier pvoepam (er k.s
domessiq&sr, chevaux, voitures‘&c. Cependant, ü s’agit de savoir ss les Pariemens vpu2
dmnt admettre la de'daration; on pre'tend que ces cours ae Rillice sont convenues de
ne ncint nreter l’oreilie a toutes propoiitions de nouveau;; subtides.. qu’on pourroit-kur
faire. ’Ap resse, la riation est charmee qu’on t.onge e-niin a cQrrjger jes. 1prod;g.dites
dU kssecircule un nouveau pamphlet, intitule.: Qgiund il enjeratems. On l’attribue au
Marquk de Condorcet. Cet ecrit est en saveu.r de Mr du Fay, dont on continue le pro-