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Gazette ou Journal universel de littérature — 1778

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https://doi.org/10.11588/diglit.25799#0459
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or/ .TbyRNL-rsA DE Z/TT^R^rr/RE.

19?

son amour, en iui disant que n'étant point
< aimé d'Azcmire , étant enRn ie scul infor-
tuné, c'eihà sui de céder 36 de mourir;
Muhapha sai répond:
Crues, quand ton amour au mien veut s'immoier,
ïA-ce par ten maUieur qu'ii faut me consbser?
Que tu craignes ma mort, qui sailure îc trône.
Cette vertu n'a tien dont sa mienne s'étonne :

ne doivent point décourager, ni même af-
Higer M. de Chamfort ; eiies ne doivent pas
sur-tout s'empêcher d'entrer de nouveau dans
sa carriere od ses premiers pas ont été mar-
qués par un st heureux succès. Les beaux
jours de noue thtâ re sembsoient Unir. H
peut concevoir ia nobic ambition de les
iarre renaître.

Ce Ciel, en te privant d'un ami couronné,
Te raviroit bien ptus qu'il ne t'auroit donné:
Mais te voir à mes vœux iacriâer ta Hamme,
Sentir tous les combats qui déchirent ton ame ,
Et ne pouvoir t'oiîrir pour prix de tes bienfaits,
Que le serri déseipoir de l'égaler jamais :
Ce lupplice eA affreux. . . .

On ne peut voir sans te p!us vif intérêt
Sosimati, ceSustan si fameux dans s'hisfoirc,
tourmenté par ses insiigations d'une femme
impérieuse , incertain de ia RJéiité d un fiss
^u'ts aime, St qu'is craint d'être contraint
^qui piaiJe avec

t prrere,
e bras,
; St mes pas !
[otreur qui m'ac-
oupabie ?
de mes ans ,
idiiïerens ,
n solitaire ,
ton frété;
iijoutd'hus
sui.
[croit aisé de
mer s'idée sa
M. de Cham-
crit avec cette
Tragédie quei-
jues mots pa-
ui revient psus
it datrs se pre-
rtompus St de
ségéres , faci-
t édition , n'ô-
re d'avoir fait
son ait don-
sques critiques
:urs satyriques


Zu sKJrivrKrMC , OH tüoyMX d'é-
éever en Fru/tce /u cn/rnre rie searex /ex g'en-
réex ^ne yôn /o/ comporte , on p/ax front r/e-
r/e pr oafn<gt'ort, & </e / y ^xer trréuocg-
é/errrerzt . /àrrx $ne /'étnt /ôt't o/7îyettt à tzn-
cnrrex dépen/ex rront'e//sx ; cex moyens portant
/nr /e moér'/e de /'amonr - propre. Far M,
Frcsnais de Beaumont. A Pa is 1778. bro-
chure de ;o paqes.
Ce projet paroît diète par i'amour de sa
patite & de s'humanité. L'Auteur pense que
maigre ia corrupdon aétuede , {'honneur Sc
i'amour des diitinAions acquises par de:
voyes légitimes , elf encore un mobile tout-
puiiiant sur !e coeur des François , & que
des distindions honorabses versées sur ie
cuittvateur , reléveroient à ses propres yeux
& au: yen: de toute sa nation , cette dalle
de citoyens ia psus utiie & ta moins con-
sîdérée de toutes. On accorde avec raisort
des encouragctnens de cet e cspéce au com-
merce , on ennobiit des Négocians ; & cette
récompcnsc iagement & jugement appiiquée
fait faire dans cette partie des efforts in-
ctoyabtes. Mais s'is eh vrai qu'un Négo-
ciait intedigent sufEse pour exporter 'e su-
pei Ru de cent propriétaires agricoles ^, 3:
pour tcur fournir en échange ie néceRairc,
& même se superRu ; pour que Ls choses
soient dans {'ordre nature) , ri faut qu'ii
eïiste cent propriétaires agricoies contre un
Négociant. Cependant on compte aujourd'-
hui dans quelques provinces , plus de Né-
gocians ou de Marchands que de proprié-
taires agricoles ou de gros Fermiers; is y
a donc un renversement dans s'ordre pres-
erir par sa nature de norre sos , par ia
quantité de tes denrées, & par ia semme
de nos belbins. Accorder à s'agricuiture au
moins ses mêmes faveurs St ses mêmes d'ts-
tinétions qu'au commerce, seioit se vrai
moyen d'y remédier. Après avoir détruit
ses objections que ion peurroit oppoler à
son projet St ctabii }es dtifétens motif: qui
Bb & T
 
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